Y aurait-il une capitale à deux vitesses, celle en surface et l’autre souterraine ? Il semblerait bien. Tandis que la Ville de Paris se bat pour maintenir à 2 volts par mètre (V/m) le niveau d’émissions des antennes relais des opérateurs de téléphonie mobile (une bataille loin d’être gagnée ), la RATP refuse la tenue d’une étude pour évaluer le niveau des émissions électromagnétiques dans le métro. Pourtant, le réseau est truffé d’antennes, ce qui permet aux passagers comme au personnel d’utiliser le téléphone portable pendant les trajets. Une manne pour la RATP, qui a lancé un appel d’offres pour le déploiement prochain de la 3G .
Une analyse indépendante était en effet demandée par les élus du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la Régie de manière à évaluer l’exposition d’un conducteur qui pilote une rame jusqu’à 6h30 d’affilée. Ce souhait a pourtant été rejeté par la direction au prétexte que le CHSCT n’a le droit d’exiger une expertise qu’au nom d’un « risque grave » ou lorsque est modifiée l’organisation du travail, signale cet article du Monde.
La RATP signale simplement que « les résultats ont toujours été inférieurs aux normes en vigueur », soit 41 V/m pour la 2 G (GSM). Des niveaux de l’ordre de 10 V/m ont effectivement été relevés, soit 5 fois plus que ce qui est de mise en surface ! Le Conseil de l’Europe préconise même de ne pas dépasser les 0,6 V/m.
Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris devait trancher mardi 7 février.... et il a décidé de débouter les salariés, estimant que le « danger grave et imminent » n’était pas attesté. « Mais la juge a estimé qu’il serait bon d’ouvrir le débat et que la RATP mène une campagne de mesures fiable et transparente », nous signale Pascal Lepetit, élu de SUD RATP.
Il craint notamment l’effet amplificateur de la diffusion des ondes dans l’espace clos des trains (on parle de « cage de Faraday » en physique). Espérons que la RATP n’ira pas trop loin dans le déploiement des antennes en sous-sol et qu’elle prendra la mesure du risque probable pour ses salariés et le public.
Par ailleurs, une autre nuisance liée à l’emploi du portable menace les clients : l’utilisation intempestive du portable par des voisins braillards. Dans les trains de la SNCF, il est demandé aux passagers d’appeler de la plate-forme. Dans le métro, sur des trajets parfois longs, tout le monde se permet n’importe quoi, avec la bénédiction de la RATP. Il faudra qu’on nous explique un jour la raison de cette différence de traitement des clients. Mais c’est un autre débat
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Source : http://www.bienbeau.fr/Metro-les-mauvaises-ondes-de-la.html
Une analyse indépendante était en effet demandée par les élus du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la Régie de manière à évaluer l’exposition d’un conducteur qui pilote une rame jusqu’à 6h30 d’affilée. Ce souhait a pourtant été rejeté par la direction au prétexte que le CHSCT n’a le droit d’exiger une expertise qu’au nom d’un « risque grave » ou lorsque est modifiée l’organisation du travail, signale cet article du Monde.
La RATP signale simplement que « les résultats ont toujours été inférieurs aux normes en vigueur », soit 41 V/m pour la 2 G (GSM). Des niveaux de l’ordre de 10 V/m ont effectivement été relevés, soit 5 fois plus que ce qui est de mise en surface ! Le Conseil de l’Europe préconise même de ne pas dépasser les 0,6 V/m.
Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris devait trancher mardi 7 février.... et il a décidé de débouter les salariés, estimant que le « danger grave et imminent » n’était pas attesté. « Mais la juge a estimé qu’il serait bon d’ouvrir le débat et que la RATP mène une campagne de mesures fiable et transparente », nous signale Pascal Lepetit, élu de SUD RATP.
Il craint notamment l’effet amplificateur de la diffusion des ondes dans l’espace clos des trains (on parle de « cage de Faraday » en physique). Espérons que la RATP n’ira pas trop loin dans le déploiement des antennes en sous-sol et qu’elle prendra la mesure du risque probable pour ses salariés et le public.
Par ailleurs, une autre nuisance liée à l’emploi du portable menace les clients : l’utilisation intempestive du portable par des voisins braillards. Dans les trains de la SNCF, il est demandé aux passagers d’appeler de la plate-forme. Dans le métro, sur des trajets parfois longs, tout le monde se permet n’importe quoi, avec la bénédiction de la RATP. Il faudra qu’on nous explique un jour la raison de cette différence de traitement des clients. Mais c’est un autre débat
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Source : http://www.bienbeau.fr/Metro-les-mauvaises-ondes-de-la.html