Souvenons-nous : En 2007, un certain nombre de bibliothécaires parisiens se plaignaient de maux de têtes, nausées… après l’installation massive de bornes Wifi dans leurs établissements. Cet épisode avait abouti à un bras de fer entre la Mairie de Paris et les syndicats (donnant lieu notamment à l’organisation d’une Conférence de Citoyens sur la prolifération des ondes électromagnétiques à Paris).
A la BnF, et plus récemment à la RATP, c’est dans les mêmes (mauvaises) conditions que le débat a eu lieu entre syndicats et employeurs sur ces questions de santé au travail, conséquence du déferlement des nouvelles technologies sans fil dans l’entreprise.
Récemment, c’est la CGT des Affaires Culturelles de la Mairie de Paris qui a mis à l’ordre du jour du Comité Hygiène et Sécurité cette question de l’impact des ondes au travail après avoir appris (dans la presse!) le projet d’implantation d’antennes-relais sur les musées parisiens. (lire ici) Cette réunion se fera d’ailleurs en présence du représentant de l’association « Robin des Toits », Etienne Cendrier, que la CGT a invité pour l’occasion.
C’est maintenant au tour des personnels de police d’être concerné. A Nancy les représentants du personnel SGP-FO police ont obtenu du CHSCT l’annulation d’un projet d’implantation d’antennes-relais sur les toits du commissariat central et maintenant, ce sont les fonctionnaires de la police aux frontières (PAF) de Perpignan relayés par Unité SGP-FO police, qui reprennent le flambeau de la lutte contre ces antennes-relais « suspendues au-dessus de leur tête ». Tel que le rapporte le journal « L’Indépendant de Perpignan » ci-après.
A la BnF, et plus récemment à la RATP, c’est dans les mêmes (mauvaises) conditions que le débat a eu lieu entre syndicats et employeurs sur ces questions de santé au travail, conséquence du déferlement des nouvelles technologies sans fil dans l’entreprise.
Récemment, c’est la CGT des Affaires Culturelles de la Mairie de Paris qui a mis à l’ordre du jour du Comité Hygiène et Sécurité cette question de l’impact des ondes au travail après avoir appris (dans la presse!) le projet d’implantation d’antennes-relais sur les musées parisiens. (lire ici) Cette réunion se fera d’ailleurs en présence du représentant de l’association « Robin des Toits », Etienne Cendrier, que la CGT a invité pour l’occasion.
C’est maintenant au tour des personnels de police d’être concerné. A Nancy les représentants du personnel SGP-FO police ont obtenu du CHSCT l’annulation d’un projet d’implantation d’antennes-relais sur les toits du commissariat central et maintenant, ce sont les fonctionnaires de la police aux frontières (PAF) de Perpignan relayés par Unité SGP-FO police, qui reprennent le flambeau de la lutte contre ces antennes-relais « suspendues au-dessus de leur tête ». Tel que le rapporte le journal « L’Indépendant de Perpignan » ci-après.
Santé: Le patron des policiers interpellé par ses troupes
Dans la lignée des associations, des divers collectifs et des particuliers, ce sont les fonctionnaires de la police aux frontières (PAF) de Perpignan relayés par Unité SGP-FO police, qui reprennent le flambeau de la lutte contre ces antennes-relais « suspendues au-dessus de leur tête ».
Huit émetteurs hérissent actuellement le toit du bâtiment abritant la PAF mais aussi à proximité immédiate des services d’information générale, du renseignement intérieur et de la police judiciaire, au numéro 19 de la route de Prades. Et hérissent aussi le poil des policiers.
« C’est une violation délibérée du principe de précaution, pour les collègues, le voisinage et surtout les enfants de l’école Condorcet située à 100 mètres. C’est inacceptable », dénonce Marc Bianchini, secrétaire départemental adjoint du syndicat.
« 15 malades pour 100 personnels ». Le sujet a été abordé en mars, lors d’un CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) et a rapidement brouillé le dialogue. Les délégués syndicaux ont réclamé que des mesures soient effectuées concernant l’exposition des personnels aux ondes électromagnétiques. Et ce, par un organisme indépendant, le CRIIREM, composé d’experts.
Le préfet a donné son accord pour ces relevés. Or, le SGAP (secrétariat général pour l’administration de la police) a mandaté deux expertises, l’une menée par la COFRAC, unique instance nationale publique d’accréditation, et une seconde par le biais de SFR qui a désigné une autre entreprise.
« En fait, on a demandé à SFR de choisir la société pour s’auto-contrôler ! Utilise-t-on ces méthodes pour contrôler les routiers, les restaurateurs, les agriculteurs ou les déclarations d’impôts ? Et puis pourquoi ne pas utiliser des moyens moins dangereux comme la fibre optique ? Sur 100 personnels de la PAF, une quinzaine est atteinte de pathologies qui peuvent être dues à une exposition trop importante à ces ondes électromagnétiques. Cancers, problèmes d’oreille interne, d’irrigation du cerveau...».
« Appliquer le principe de précaution » . En 2011, le conseil de l’Europe avait préconisé l’application du principe de précaution et avait ramené la limite d’exposition à 0,6 volt/mètre qui devrait être abaissée à 0, 2 volt/mètre dans le futur. Sachant que la même année, l’OMS (organisation mondiale de la santé) et le centre international de la recherche contre le cancer ont classé les radiofréquences en catégorie 2B, autrement dit potentiellement cancérigène.
« Or, on est largement au-dessus de cette limite. A Nancy, les représentants du personnel SGP-FO police ont obtenu du CHSCT l’annulation d’un projet d’implantation d’antennes-relais sur les toits du commissariat central. Pourquoi ne pas faire de même à Perpignan ? »
« Surtout que Free a fait une demande pour implanter trois antennes de plus sur notre toit. Pourquoi des enfants, et des policiers, feraient-ils les frais de spéculations financières ? Parce que les locaux loués par l’administration appartiennent à une société privée ? Nous demandons à l’ensemble des élus et des représentants de l’administration que cette situation soit réellement prise en compte et que le principe constitutionnel de précaution passe avant toute autre considération ».
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Source : http://parisculturesociale.over-blog.com/article-de-plus-en-plus-de-syndicats-saisissent-les-chs-pour-connaitre-l-impact-des-ondes-electromagnetiques-110909046.html
Huit émetteurs hérissent actuellement le toit du bâtiment abritant la PAF mais aussi à proximité immédiate des services d’information générale, du renseignement intérieur et de la police judiciaire, au numéro 19 de la route de Prades. Et hérissent aussi le poil des policiers.
« C’est une violation délibérée du principe de précaution, pour les collègues, le voisinage et surtout les enfants de l’école Condorcet située à 100 mètres. C’est inacceptable », dénonce Marc Bianchini, secrétaire départemental adjoint du syndicat.
« 15 malades pour 100 personnels ». Le sujet a été abordé en mars, lors d’un CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) et a rapidement brouillé le dialogue. Les délégués syndicaux ont réclamé que des mesures soient effectuées concernant l’exposition des personnels aux ondes électromagnétiques. Et ce, par un organisme indépendant, le CRIIREM, composé d’experts.
Le préfet a donné son accord pour ces relevés. Or, le SGAP (secrétariat général pour l’administration de la police) a mandaté deux expertises, l’une menée par la COFRAC, unique instance nationale publique d’accréditation, et une seconde par le biais de SFR qui a désigné une autre entreprise.
« En fait, on a demandé à SFR de choisir la société pour s’auto-contrôler ! Utilise-t-on ces méthodes pour contrôler les routiers, les restaurateurs, les agriculteurs ou les déclarations d’impôts ? Et puis pourquoi ne pas utiliser des moyens moins dangereux comme la fibre optique ? Sur 100 personnels de la PAF, une quinzaine est atteinte de pathologies qui peuvent être dues à une exposition trop importante à ces ondes électromagnétiques. Cancers, problèmes d’oreille interne, d’irrigation du cerveau...».
« Appliquer le principe de précaution » . En 2011, le conseil de l’Europe avait préconisé l’application du principe de précaution et avait ramené la limite d’exposition à 0,6 volt/mètre qui devrait être abaissée à 0, 2 volt/mètre dans le futur. Sachant que la même année, l’OMS (organisation mondiale de la santé) et le centre international de la recherche contre le cancer ont classé les radiofréquences en catégorie 2B, autrement dit potentiellement cancérigène.
« Or, on est largement au-dessus de cette limite. A Nancy, les représentants du personnel SGP-FO police ont obtenu du CHSCT l’annulation d’un projet d’implantation d’antennes-relais sur les toits du commissariat central. Pourquoi ne pas faire de même à Perpignan ? »
« Surtout que Free a fait une demande pour implanter trois antennes de plus sur notre toit. Pourquoi des enfants, et des policiers, feraient-ils les frais de spéculations financières ? Parce que les locaux loués par l’administration appartiennent à une société privée ? Nous demandons à l’ensemble des élus et des représentants de l’administration que cette situation soit réellement prise en compte et que le principe constitutionnel de précaution passe avant toute autre considération ».
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Source : http://parisculturesociale.over-blog.com/article-de-plus-en-plus-de-syndicats-saisissent-les-chs-pour-connaitre-l-impact-des-ondes-electromagnetiques-110909046.html