Jeudi soir, la commission des affaires économiques du Sénat a voté l’interdiction de l’utilisation des téléphones portables dans les écoles et collèges dans le cadre de l’examen du projet de loi Grenelle 2.
Nos chères têtes blondes vont devoir retourner aux jeux classiques, billes, balle aux prisonniers ou encore ping-pong. L’utilisation des téléphones portables dans les écoles maternelles, primaires et collèges de l’Hexagone sera interdite. C’est en tout cas ce qu’a décidé, jeudi soir, après 35 heures de discussions et 1.089 amendements, la commission des affaires économiques du Sénat qui examine actuellement le projet de loi Grenelle 2.
Cette décision intervient dans le cadre du titre V du texte consacré aux « risques, santé et déchets ». Le Grenelle 2 met en application les dispositions de la loi d’orientation de Grenelle 1 et applique par conséquent les préconisations du « Grenelle des ondes ».
Début de victoire
Si l’interdiction d’utilisation a été votée, rien n’est précisé sur les mesures d’applications concrètes de cette dernière. Les élèves pourront-ils avoir un téléphone éteint dans leur cartable ? Comment les enseignements ou surveillants doivent-ils contrôler ? Rien n’est certain. Du côté du ministère de l’Education nationale, aucune décision n’a été prise à ce sujet, la question étant prématurée. Vision confirmée par la PEEP, fédération de parents d’élèves. « Pour le moment, c’est une décision du Sénat, aucune mesure d’application n’a été votée. Il faut encore attendre avant de se prononcer, explique la secrétaire générale, Cathy Soulès. Si le portable nuit à la santé des enfants, il faut agir et les parents comprendront. Je pense qu’un simple mot sur le cahier de correspondance et des affiches suffiront ».
Du côté des associations, on se satisfait de cette décision. « C’est un début de victoire. Pour qu’elle soit totale il faudrait interdire la vente des portables aux enfants. Ce n’est pas une punition, mais il faut que les gens se rendent compte que les ondes sont cancérigènes, surtout sur les jeunes », confie à France-Soir Etienne Cendrier, porte-parole de l’association Robin des toits. Avant de proposer quelques pistes pour continuer à montrer les dangers des téléphones portables. « Tout ça va dans le bon sens, mais ce n’est pas encore suffisant, poursuit le porte-parole. Il faudrait mener une campagne d’éducation auprès des parents pour les informer des réels dangers de l’utilisation du portable, mais surtout pour montrer comment bien utiliser son téléphone, notamment en s’équipant d’une oreillette. »
Par ailleurs, la commission a pris d’autres mesures pour contrer les ondes électromagnétiques. Ainsi, le relèvement à 14 ans, au lieu de 12, du seuil d’interdiction de la publicité pour les mobiles à destination des enfants et l’obligation pour les distributeurs de reprendre gratuitement les équipements électriques et électroniques usagés lorsque les consommateurs les rapportent.
---
Source : http://www.francesoir.fr/societe/2009/07/11/portable-ecole.html
---
Voir également :
- 'Les sénateurs interdisent l'usage des portables dans les écoles' - AFP - 09/07/2009
Nos chères têtes blondes vont devoir retourner aux jeux classiques, billes, balle aux prisonniers ou encore ping-pong. L’utilisation des téléphones portables dans les écoles maternelles, primaires et collèges de l’Hexagone sera interdite. C’est en tout cas ce qu’a décidé, jeudi soir, après 35 heures de discussions et 1.089 amendements, la commission des affaires économiques du Sénat qui examine actuellement le projet de loi Grenelle 2.
Cette décision intervient dans le cadre du titre V du texte consacré aux « risques, santé et déchets ». Le Grenelle 2 met en application les dispositions de la loi d’orientation de Grenelle 1 et applique par conséquent les préconisations du « Grenelle des ondes ».
Début de victoire
Si l’interdiction d’utilisation a été votée, rien n’est précisé sur les mesures d’applications concrètes de cette dernière. Les élèves pourront-ils avoir un téléphone éteint dans leur cartable ? Comment les enseignements ou surveillants doivent-ils contrôler ? Rien n’est certain. Du côté du ministère de l’Education nationale, aucune décision n’a été prise à ce sujet, la question étant prématurée. Vision confirmée par la PEEP, fédération de parents d’élèves. « Pour le moment, c’est une décision du Sénat, aucune mesure d’application n’a été votée. Il faut encore attendre avant de se prononcer, explique la secrétaire générale, Cathy Soulès. Si le portable nuit à la santé des enfants, il faut agir et les parents comprendront. Je pense qu’un simple mot sur le cahier de correspondance et des affiches suffiront ».
Du côté des associations, on se satisfait de cette décision. « C’est un début de victoire. Pour qu’elle soit totale il faudrait interdire la vente des portables aux enfants. Ce n’est pas une punition, mais il faut que les gens se rendent compte que les ondes sont cancérigènes, surtout sur les jeunes », confie à France-Soir Etienne Cendrier, porte-parole de l’association Robin des toits. Avant de proposer quelques pistes pour continuer à montrer les dangers des téléphones portables. « Tout ça va dans le bon sens, mais ce n’est pas encore suffisant, poursuit le porte-parole. Il faudrait mener une campagne d’éducation auprès des parents pour les informer des réels dangers de l’utilisation du portable, mais surtout pour montrer comment bien utiliser son téléphone, notamment en s’équipant d’une oreillette. »
Par ailleurs, la commission a pris d’autres mesures pour contrer les ondes électromagnétiques. Ainsi, le relèvement à 14 ans, au lieu de 12, du seuil d’interdiction de la publicité pour les mobiles à destination des enfants et l’obligation pour les distributeurs de reprendre gratuitement les équipements électriques et électroniques usagés lorsque les consommateurs les rapportent.
---
Source : http://www.francesoir.fr/societe/2009/07/11/portable-ecole.html
---
Voir également :
- 'Les sénateurs interdisent l'usage des portables dans les écoles' - AFP - 09/07/2009