Emission : On va s’gêner
Présentée par Laurent Ruquier avec Titoff, Humoriste, Pierre Bénichou, Caroline Diament, Jérôme Bonaldi, Claude Sarraute.
Interventions de Jérôme Bonaldi et Pierre Bénichou au sujet de "l'appel des 20 sur les dangers du portable" paru dans le JDD du 15/06/2008.
- le fichier audio est en bas de page -
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Jérôme Bonaldi y assimile les signaux TV / FM (ondes continues) aux ondes type téléphonie mobile (micro-ondes pulsées en extrêmement basses fréquences), qualifiant d'imbécile le principe de précaution et affirmant sans complexe qu'aucune étude publiée sur le sujet n'a pu mettre en évidence des risques sanitaires justifiant l'appel à la prudence des 20 médecins.
Amalgames et approximations concurrencés par les propos de Pierre Bénichou qui, moins frontal mais tout aussi performant remet en cause la motivation véritablement scientifique des médecins signataires de l'appel, influencés selon lui par l'habileté dialectique du Pr Schreiber.
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Précisions importantes :
La grande enquête internationale mise en avant par Jérôme Bonaldi s'appelle INTERPHONE. Elle entre dans le cadre du Programme européen sur les radiofréquences. Son objectif : analyser les relations entre les tumeurs de la tête et l'utilisation du téléphone mobile.
Ce que cette étude a révélé aujourd'hui :
> En 2003, une étude suédoise conduite sur 1617 patients met en évidence une augmentation significative du risque d'astrocytome chez les utilisateurs de téléphones portables et sans fil (L. Hardell et coll. Further aspects on cellular and cordless telephones and brain tumour. Int. J. Oncology. 2003. 22 : 399-407).
> En 2004, une autre étude suédoise portant sur 752 personnes rapporte une augmentation du risque de tumeur du nerf acoustique (3,9 fois plus) du côté de la tête où est placé le portable et pour une durée d'utilisation du téléphone supérieure à 10 ans (S. Lonn et coll. Mobile phone use and the risk of acoustic neuroma. Epidemiology. 2004. 15 : 653-659).
> En 2006 , une étude allemande (J. Schüz et coll. Cellular phones, cordless phones, and the risks of glioma and meningioma. Am. J. Epidemiol. 2006. Online ISSN 1476-6256) souligne pour les gliomes, une augmentation (2,2 fois plus) chez les seuls utilisateurs de téléphones portables après 10 ans d'utilisation.
> En 2006, L Hardell et coll. (L. Hardell et coll. Pooled analysis of two case-control studies on the use of cellular and cordless telephones and the risk for malignant brain tumours diagnosed in 1997-2003. Int. Arch. Occup. Environ. Health. 2006. - PubMed. PMID/16541280) publient une étude de synthèse montrant une augmentation significative du risque de tumeur du nerf acoustique pour les utilisateurs de téléphones cellulaires et sans fils au delà de 10 ans d'utilisation.
(source : Arguments scientifiques justifiant l'application immédiate du PRINCIPE DE PRECAUTION à l'encontre de la téléphonie mobile - Dr Roger SANTINI, Avril 2006
> En mars 2007 : Accroissement du risque de cancer du cerveau chez les utilisateurs de portables sur plus de 10 ans - Etude suédoise
> En décembre 2007 : Etude israëlienne publiée dans la revue American Journal of Epidemiology montrant une association entre l'utilisation de téléphone portable et les tumeurs de la glande parotide - Sadetzki et al.
Voir la synthèse des résultats d'Interphone dans le fichier joint (Octobre 2008).
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Lire également au sujet d'Interphone :
- 'Le GSM est cancérigène' - UNE du Soir - 15/10/2008
- Le téléphone portable se porte mal aussi en Europe - Le journal de l'habitation - 29/11/2007
- 'Téléphone mobile et tumeur du cerveau : Interphone France donne la tendance !' - Naturavox - 01/10/2007
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NB : Interphone ne permet que difficilement de conclure à un risque sanitaire car elle ne se base que sur les effets cancérigènes évidents d'une technologie encore assez récente. En revanche, le rapport Biointiative, qui est une méta-analyse de centaines d'études scientifiques publiées dans les revues spécialisées à comité de relecture et dont les méthodes et les conclusions n'ont jamais été contestées, apporte la preuve formelle des conséquences sanitaires ldes ondes émises par les technologies sans fil du 'type téléphonie mobile' (émetteurs d'ondes pulsées en extrêmement basses fréquences, tels que : portables et antennes-relais, Wifi, Bluetooth, téléphones sans fil numériques : Dect, Babyphones...)
D'autres rapports scientifiques ayant également conclu à la toxicité.
Voir également :
- Avis et analyses scientifiques
- Résolutions et appels de médecins ou d'experts
Présentée par Laurent Ruquier avec Titoff, Humoriste, Pierre Bénichou, Caroline Diament, Jérôme Bonaldi, Claude Sarraute.
Interventions de Jérôme Bonaldi et Pierre Bénichou au sujet de "l'appel des 20 sur les dangers du portable" paru dans le JDD du 15/06/2008.
- le fichier audio est en bas de page -
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Jérôme Bonaldi y assimile les signaux TV / FM (ondes continues) aux ondes type téléphonie mobile (micro-ondes pulsées en extrêmement basses fréquences), qualifiant d'imbécile le principe de précaution et affirmant sans complexe qu'aucune étude publiée sur le sujet n'a pu mettre en évidence des risques sanitaires justifiant l'appel à la prudence des 20 médecins.
Amalgames et approximations concurrencés par les propos de Pierre Bénichou qui, moins frontal mais tout aussi performant remet en cause la motivation véritablement scientifique des médecins signataires de l'appel, influencés selon lui par l'habileté dialectique du Pr Schreiber.
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Précisions importantes :
La grande enquête internationale mise en avant par Jérôme Bonaldi s'appelle INTERPHONE. Elle entre dans le cadre du Programme européen sur les radiofréquences. Son objectif : analyser les relations entre les tumeurs de la tête et l'utilisation du téléphone mobile.
Ce que cette étude a révélé aujourd'hui :
> En 2003, une étude suédoise conduite sur 1617 patients met en évidence une augmentation significative du risque d'astrocytome chez les utilisateurs de téléphones portables et sans fil (L. Hardell et coll. Further aspects on cellular and cordless telephones and brain tumour. Int. J. Oncology. 2003. 22 : 399-407).
> En 2004, une autre étude suédoise portant sur 752 personnes rapporte une augmentation du risque de tumeur du nerf acoustique (3,9 fois plus) du côté de la tête où est placé le portable et pour une durée d'utilisation du téléphone supérieure à 10 ans (S. Lonn et coll. Mobile phone use and the risk of acoustic neuroma. Epidemiology. 2004. 15 : 653-659).
> En 2006 , une étude allemande (J. Schüz et coll. Cellular phones, cordless phones, and the risks of glioma and meningioma. Am. J. Epidemiol. 2006. Online ISSN 1476-6256) souligne pour les gliomes, une augmentation (2,2 fois plus) chez les seuls utilisateurs de téléphones portables après 10 ans d'utilisation.
> En 2006, L Hardell et coll. (L. Hardell et coll. Pooled analysis of two case-control studies on the use of cellular and cordless telephones and the risk for malignant brain tumours diagnosed in 1997-2003. Int. Arch. Occup. Environ. Health. 2006. - PubMed. PMID/16541280) publient une étude de synthèse montrant une augmentation significative du risque de tumeur du nerf acoustique pour les utilisateurs de téléphones cellulaires et sans fils au delà de 10 ans d'utilisation.
(source : Arguments scientifiques justifiant l'application immédiate du PRINCIPE DE PRECAUTION à l'encontre de la téléphonie mobile - Dr Roger SANTINI, Avril 2006
> En mars 2007 : Accroissement du risque de cancer du cerveau chez les utilisateurs de portables sur plus de 10 ans - Etude suédoise
> En décembre 2007 : Etude israëlienne publiée dans la revue American Journal of Epidemiology montrant une association entre l'utilisation de téléphone portable et les tumeurs de la glande parotide - Sadetzki et al.
Voir la synthèse des résultats d'Interphone dans le fichier joint (Octobre 2008).
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Lire également au sujet d'Interphone :
- 'Le GSM est cancérigène' - UNE du Soir - 15/10/2008
- Le téléphone portable se porte mal aussi en Europe - Le journal de l'habitation - 29/11/2007
- 'Téléphone mobile et tumeur du cerveau : Interphone France donne la tendance !' - Naturavox - 01/10/2007
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NB : Interphone ne permet que difficilement de conclure à un risque sanitaire car elle ne se base que sur les effets cancérigènes évidents d'une technologie encore assez récente. En revanche, le rapport Biointiative, qui est une méta-analyse de centaines d'études scientifiques publiées dans les revues spécialisées à comité de relecture et dont les méthodes et les conclusions n'ont jamais été contestées, apporte la preuve formelle des conséquences sanitaires ldes ondes émises par les technologies sans fil du 'type téléphonie mobile' (émetteurs d'ondes pulsées en extrêmement basses fréquences, tels que : portables et antennes-relais, Wifi, Bluetooth, téléphones sans fil numériques : Dect, Babyphones...)
D'autres rapports scientifiques ayant également conclu à la toxicité.
Voir également :
- Avis et analyses scientifiques
- Résolutions et appels de médecins ou d'experts