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Comment désactiver le Wifi (Wi-Fi) chez soi :

Par défaut, la plupart des "box" ADSL ont l'option wifi activée, source permanente (*) d'émission "type téléphonie mobile" dont la toxicité a été prouvée scientifiquement. (**)

Celui-ci est toxique non seulement pour votre bébé, pour vous et pour votre entourage, y compris vos voisins !

Voici comment désactiver le Wifi pour s'en protéger et ne plus en faire "profiter" ses voisins !

(*) Un Wifi non-désactivé émet en permanence, que l'ordinateur soit allumé/connecté ou pas.
(**) Les ondes du wifi sont des hyperfréquences (micro-ondes) pulsées en extrêmement basses fréquences (ELF) du type téléphonie mobile dont la nocivité a été démontrée notamment par le rapport scientifique Bioinitiative.


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Bombardement des abeilles, des oiseaux et des êtres humains - Interview avec George Carlo - juillet 2007



Ici, il ne s’agit pas de produits chimiques, mais est-ce moins dangereux pour notre santé ?...
Les folies scientifiques risquent de nous coûter très chers en termes de santé et de vie humaine...
Jean Dornac


Bombardement des abeilles, des oiseaux et des êtres humains - Explosion de la technologie sans fil : à quel coût ?
Interview avec le Docteur George Carlo. Juillet 2007. Revue ACRES USA Traduction de Dominique Guillet

Publié par : -> http://www.liberterre.fr


Le Docteur George L. Carlo est un scientifique médical, écrivain et juriste de renommée mondiale. Durant une carrière de trente années, il a publié plus de 150 articles médicaux, scientifiques et d’affaires publiques dans les domaines de la santé publique, de la sécurité du travail et de la protection des consommateurs. Son ouvrage le plus récent est “Cell Phones : Invisible Hazards in the Wireless Age”. Les recherches du Dr. Carlo ont été présentées à la radio et à la télévision et dans de nombreux journaux et magazines de par le monde.

Le Dr. Carlo a reçu plusieurs distinctions et trophées et a participé à plusieurs commissions gouvernementales et comités consultatifs. Il est présentement le président de l’organisation sans but lucratif “Safe Wireless Initiative Project”, basée à Washington DC. Son activité est principalement centrée actuellement sur cette organisation. Il possède des diplômes en pathologie, épidémiologie, science médicale et droit. Il est membre de l’American College of Epidemiology et a enseigné la médecine à l’Université George Washington, à l’Université de l’Arkansas et à l’Université de New York à Buffalo.


Dans l’interview qui suit, réalisé par la revue de l’organisation Acres USA (qui promeut l’agrobiologie depuis 30 ans aux USA), le Docteur Carlo évoque les conséquences sérieuses et largement ignorées, d’une technologie qui bien que relativement nouvelle a envahi tous les aspects de la société humaine mondiale : la technologie sans fil. Non seulement cette atmosphère nouvellement créée d’ondes radio transportant de l’information pose-t-elle de graves dangers à la santé humaine, ainsi que l’explique le Docteur Carlo, mais encore elle est la cause d’un des problèmes environnementaux actuels les plus dramatiques, le syndrome d’effondrement des colonies, à savoir la disparition pure et simple des abeilles.


ACRES USA. Lorsque le poète Walt Whitman écrivit ces quelques lignes : “Je chante le corps électrique”, avait-il pu pressentir que nous allions attaquer le corps avec la pollution électronique, les radars, les micro-ondes, les téléphones cellulaires et tout le reste ?


GEORGE CARLO. C’est effectivement une citation précieuse que l’on puisse évoquer parce que le corps est réellement un organisme électrique, un organisme électromagnétique. Le corps est fondamentalement de l’énergie en mouvement. Avec le temps, en peaufinant notre compréhension du fonctionnement du corps, nous avons perçu qu’il est dépendant de l’énergie, des différences potentielles d’énergie au travers des parois cellulaires - chaque cellule du corps possède une signature énergétique ou électromagnétique qui lui est propre. Chaque groupe de cellules formant un tissu possède une signature électromagnétique spécifique, et spécifique à ce tissu seulement. Il en est de même pour les organes : chaque organe se caractérise par une signature spécifique d’énergie électromagnétique. En fait, chaque être humain possède une signature spécifique d’énergie électromagnétique que la communauté médicale appelle maintenant le “biofield”, le biochamp ou champ électromagnétique. De par le passé, on parlait d’auras. Maintenant, la description scientifique plus conventionnelle de ce phénomène est appelée le biofield. Walt Whitman avait donc raison !


ACRES USA. Il nous semble qu’il existait auparavant une plus grande compréhension de cet interface entre les forces extérieures et le corps électrique. Il y avait beaucoup d’appréhensions, par exemple lorsque la Maison Blanche fut branchée pour la première fois sur le réseau, quant aux effets potentiels de l’électricité. Nous savons maintenant que les câbles à haute tension et que certains pylônes influent sur les grossesses et les fréquences d’avortement, et la santé générale du bétail, dans un rayon de près d’un kilomètre.


GEORGE CARLO. Lorsque la Maison Blanche fut connectée au réseau électrique pour la première fois, l’électricité était un phénomène très nouveau et les transformateurs n’étaient pas connus. Tout le monde avait des doutes sur l’électricité et sur la science la concernant. Maintenant, la société s’est tellement habituée aux instruments électroniques et aux technologies sans fil (électricité dans la maison, sèche-cheveux, téléphones portables, ordinateurs Wi-Fi...) que c’est comme si ces habitudes avaient fait tomber tous les gardes-fous : il n’y a plus de saine remise en question.


ACRES USA. Les habitudes ont pour ainsi dire engendré une certaine désinvolture ?


GEORGE CARLO. Exactement. Je pense qu’un tel niveau de banalisation entraîne le risque pour la société de se faire surprendre par un danger qu’elle n’a pas perçu malgré qu’il fût en pleine évidence. Nous pensons que c’est ce qui se passe en ce moment avec l’explosion de la technologie sans fil.


ACRES USA. Récemment, de nombreuses interrogations ont été soulevées quant aux causes de la désertion, sans retour, des ruches par les abeilles dans les campagnes. Certains remettent en cause les tours et réseaux de téléphonie mobile, d’autres le maïs et les pollens génétiquement modifiés, etc. Qu’en pensez-vous ?


GEORGE CARLO. Nous sommes convaincus que ce phénomène (à savoir le syndrome d’effondrement des colonies) est corrélé à la forte concentration d’ondes radio de transfert de données émanant des technologies sans fil qui ont envahi l’environnement. Durant les trois dernières années, nous sommes passés du premier milliard d’utilisateurs de téléphones portables à trois milliards d’utilisateurs. Trois milliards de téléphones portables branchés en permanence, qui doivent envoyer un signal à leur base pour rester connectés, génèrent un réseau d’ondes radio de transfert de données que nous savons maintenant être dangereuses. Ce qui se passe est que ces ondes déclenchent certaines réactions au niveau des parois cellulaires : par exemple, la perte de capacité pour les cellules du cerveau, ou toute autre cellule du système nerveux, de communiquer avec les cellules avoisinantes. Les synapses ne fonctionnent pas correctement et c’est exactement ce que nous observons lors d’expérimentations avec des tissus biologiques exposés à des ondes radio de transfert de données. Dans le cas des abeilles, nous pensons que les ondes radio de transfert de données qui les environnent en permanence ont altéré leur structure cellulaire de telle sorte qu’elles perdent leur capacité de navigation et leur capacité de retourner à la ruche. Comme vous le savez, la navigation des abeilles s’effectue à partir de champs électromagnétiques : les abeilles peuvent percevoir les variations du champ gravitationnel de la terre et ce sont ces variations qui leur permettent de retourner à la ruche. Lorsque vous perturbez la communication intercellulaire, les abeilles perdent leur capacité à calculer où est leur ruche à partir des différentiels du champ. Elles ne peuvent donc plus retrouver le chemin de la ruche et meurent là où elles sont.


VACRES USA. Dans les villes, nous sommes tous immergés dans un bain de pollution électronique et nous en connaissons les raison. Mais pourquoi ce type de pollution est-il prévalent dans un champ de luzerne au milieu du Montana à des kilomètres de toute ville ?


GEORGE CARLO. Il nous est facile de tester cela. Si, au milieu de ce champ de luzerne, votre téléphone mobile a un signal, cela implique la présence d’ondes radio de transfert de données. Le syndrome d’effondrement des colonies n’est pas circonscrit aux zones de plus hautes concentrations. Il faut de plus bien souligner le fait que les apiculteurs ne retrouvent pas de cadavres d’abeilles dans les ruches : les abeilles ne reviennent pas à la ruche, tout simplement, et cela se manifeste simultanément sur plusieurs continents. A cause de cette simultanéité, nous ne pensons pas que la disparition des abeilles soit imputable aux pesticides, à un virus ou aux plantes génétiquement modifiées car ces divers paramètres feraient apparaître un modèle de propagation que l’on pourrait repérer et étudier. Il n’existe pas de tel modèle de propagation. Le phénomène se manifeste simplement de façon simultanée : l’agent causal doit être donc un facteur introduit globalement et de façon simultanée. La seule hypothèse qui fasse du sens est celle des ondes radio de transfert de données. Je dois de nouveau insister sur le fait qu’en 2004, nous avons atteint le premier milliard d’utilisateurs de téléphonie mobile et que cela a pris 20 années pour atteindre ce niveau. De 2005 à 2007, nous avons rajouté deux milliards d’utilisateurs et la croissance exponentielle de l’exposition à ces ondes radios s’est manifestée durant ces deux dernières années qui ont vu précisément l’apparition du syndrome d’effondrement des colonies. Il est complètement évident que les ondes radio de transfert de données sont apparues en concentrations massives au moment où le syndrome d’effondrement des colonies a commencé à sévir. De plus, fondamentalement, ce phénomène est compréhensible de par le mécanisme biologique que j’ai mentionné, à savoir la perturbation de la communication intercellulaire au niveau de la membrane de la cellule. C’est pour cela que nous sommes absolument convaincus que les ondes radio de transfert de données jouent un rôle majeur dans la disparition des abeilles.


ACRES USA. Il n’y a nulle part où se cacher. Est-ce la conclusion que nous devons tirer ?

GEORGE CARLO. Il n’y a nulle part où se cacher. C’est certainement la conclusion. Il existe cependant des aspects sur lesquels nous puissions intervenir, par exemple, pour rendre les signaux radios moins visibles ou invisibles aux tissus biologiques et pour atténuer certains des symptômes. Mais rien de tout cela ne va fonctionner avec les abeilles, néanmoins, car leur durée de vie est trop courte pour une quelconque intervention de ce type. Tout cela met en valeur la nécessité impérieuse d’une volonté politique de modifier l’infrastructure de nos télécommunications, à savoir d’abandonner les technologies sans fil pour revenir aux fibres optiques et pour minimiser le recours aux modes sans fils nécessaires à tous types de communication. L’infrastructure des fibres optiques est déjà installée dans de nombreuses régions de l’Amérique du nord. Ils ont ainsi installé des câbles de fibres optiques en-dessous des chemins de fers au travers du pays : il est donc pratiquement très possible de passer à une telle infrastructure. On pourrait ainsi éliminer, de l’environnement, 80 % des ondes radio transportant des informations et à notre avis, cela solutionnerait le problème de la disparition des abeilles. Revenons aux fibres optiques et les abeilles reviendront.


ACRES USA. Quand avez-vous pris personnellement conscience de tout cela ?


GEORGE CARLO. J’étudie ces technologies depuis une dizaine d’années avec l’équipe de l’organisation Safe Wireless Initiative et nous suivons tout cela de très près. Il y a huit ou neuf mois, nous avons commencé à communiquer, par internet avec des scientifiques qui travaillent sur ces dossiers en Europe, aux USA, en Australie et en Nouvelle Zélande, sur l’impact environnemental de ce type d’ondes radios et sur leurs conséquences potentielles. Cela fait un an que nous avons soulevé cette hypothèse pour les abeilles tout comme pour l’instinct de regroupement des oiseaux lors des migrations. Nous avons maintenant des études qui ont pris en compte ces deux phénomènes et nous sommes confrontés au même problème avec les oiseaux qui migrent vers le sud durant l’hiver, par exemple. Ils passent beaucoup de temps à voler à basse altitude. Ces ondes radio de transfert de données ne sont pas très haut dans le ciel ; elles sont relativement basses parce que nous avons des téléphones mobiles et des stations relais dans les rues. Cependant, l’impact le plus manifeste pour les oiseaux se situe au niveau de la transmission des signaux entre les sommets de montagne. Dans une étude récente réalisée en Allemagne, les chercheurs ont exposé des ruches d’abeilles à des ondes radios de téléphone sans fil. Ils découvrirent que les abeilles ne revenaient jamais à la ruche. Ce fut une étude pratique sur le terrain qui a validé ce que nous avions prédit en théorie depuis une année.


ACRES USA. Quelle est l’influence des ondes de la téléphonie mobile sur les êtres humains ?


GEORGE CARLO. Nous sommes confrontés à des problèmes similaires avec les êtres humains dans la mesure où les ondes radio de transfert de données sont perçues comme un envahisseur étranger au corps par les cellules du cerveau, du sang et du foie. Les cellules tentent de se protéger en fermant leur canaux de transport actif et en interrompant la communication intercellulaire. Les déchets commencent à s’entasser dans la cellule et parmi ces déchets, des radicaux libres qui vont interférer avec la régénération de l’ADN. D’un point de vue mécaniste, nous comprenons que les ondes radio de transfert de données perturbent notre physiologie et nous avons vu, depuis quatre ou cinq ans, des symptômes qui vont de ce que nous appelons le “syndrome de sensibilité de la membrane”, où les humains sont réellement allergiques à ces ondes radio et développent des réactions adverses (par exemple, des hémorragies internes) à des symptômes beaucoup plus subtils, tels que l’incapacité à se concentrer, une hyperactivité, des difficultés d’apprentissage, des accès de colère, etc. Tous ces symptômes sont consistants avec le phénomène de perturbation de la communication intercellulaire.


ACRES USA. Tout cela doit être exacerbé, n’est-ce pas, chez les personnes qui s’accrochent à cet instrument, tel un organe externe collé à leur oreille, durant non pas une minute ou deux, mais durant une demie-heure ou une heure ?

GEORGE CARLO. Vous avez tout à fait raison. Nous avons réalisé une étude il y a un an et demi, dans l’Etat de New York, portant sur des adolescents et leur usage du téléphone mobile (combien de temps par mois, etc.) parce que les jeunes constituent le groupe le plus à risque. Un adolescent à Buffalo, New York, utilise en moyenne le téléphone mobile 40 heures par mois et certains jusqu’à 110 heures par mois. Ce dont nous sommes témoins, comme vous l’avez évoqué, c’est la fixation de ces instruments au corps humain. Certains de ces jeunes dorment avec le téléphone mobile sous l’oreiller, car ils envoient des SMS. Le téléphone est connecté car ils reçoivent des messages textes à 2 heures du matin auxquels ils répondent pendant que leurs parents dorment. Pour ces jeunes, l’exposition est 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et je ne peux que souligner l’extrême danger qu’ils encourent.


ACRES USA. L’industrie était-elle consciente de tout cela avant d’introduire cette technologie sur le marché et d’en inonder ce pays ?


GEORGE CARLO. Ils devraient en avoir eu connaissance. En fait, en 1984, lorsque les téléphones mobiles furent introduits, ils furent dispensés de test préliminaires. La FDA (Food and Drug Administration, ministère US des aliments et des remèdes) n’exigea pas de l’industrie qu’elle les teste en tant qu’instruments émettant des radiations, ce qu’elle aurait dû faire, et ces téléphones arrivèrent donc sur le marché sans test préliminaire de leur impact sur la santé. Il fut tout simplement assumé qu’ils ne posaient aucun risque et ne furent l’objet d’aucune expérimentation. Au début des années 1990, nous avons commencé à soulever des questions relatives à des tumeurs au cerveau et autres problèmes de santé mais à l’époque, la seule chose que la FDA aurait pu faire, c’est d’interdire les téléphones mobiles parce qu’ils n’ont pas d’autre prérogative régulatrice que d’exiger des test préliminaires à la mise sur le marché ou une surveillance subséquente. Ce type de téléphonie fut donc introduit sur le marché sans test adéquat et maintenant ni l’industrie ni le gouvernement n’a les moyens de solutionner le problème.


ACRES USA. Mais l’industrie ne réalisa aucune étude interne pour savoir vers quoi ils s’en allaient avec cette technologie ?


GEORGE CARLO. C’est un point intéressant. Vous savez qu’il y a actuellement beaucoup de procès intentés par des personnes souffrant de tumeurs au cerveau et autres problèmes. Une des accusations porte sur le fait que l’industrie de la téléphonie mobile savait que cela était dangereux et ne fit circuler aucune information - et qui plus est imprima de fausses informations sur ses emballages. Toutes ces questions sont maintenant jugées par les tribunaux.
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ACRES USA. Comme vous le savez, de nombreuses personnes qui injectent des subventions dans le système universitaire ont un contrat stipulant que si les résultats attendus ne sont pas mis en valeur, ils ont le droit d’annuler l’expérimentation, d’exiger la destruction de ces résultats et d’invoquer une clause de confidentialité. Cela a-t-il pu arriver dans le cas de la téléphonie mobile ?


GEORGE CARLO. Cela est arrivé à maintes reprises. Nous savons pertinemment que des scientifiques du monde entier se sont manifestés pour déclarer que leurs travaux avaient été rejetés ou modifiés par l’industrie de la téléphonie mobile. Si vous faites une analyse des études effectuées dans ce domaine, vous avez six fois plus de chances de ne rien trouver avec les études financées par l’industrie par rapport aux études financées de façon indépendante. Malheureusement, 95 % des études sont financées par l’industrie. L’industrie est donc quasiment en contrôle de la science et de la dissémination des informations scientifiques. Ils contrôlent donc la façon dont le public perçoit ou ne perçoit pas de dangers.


ACRES USA. Tout cela veut-il dire que la téléphone mobile devrait s’orienter vers la radio CB qui a disparu de la scène pour la majorité des gens ?


GEORGE CARLO. En fait, il y a de bons côtés à la téléphonie mobile. Cela a vraiment transformé la façon de faire du business. Certains gèrent des entreprises multimillionnaires à partir de téléphones mobiles.


ACRES USA. Mais ne devraient-ils pas limiter leurs appels ? Ils ne peuvent pas passer des heures d’affilée sur leur téléphone mobile.


GEORGE CARLO. Absolument et ce que je dis, c’est que nous devons changer l’infrastructure afin de minimiser la quantité de transmissions sans fil et ensuite mettre en place des systèmes d’interventions afin de limiter les impacts négatifs. Il existe actuellement des instruments permettant de sécuriser les technologies sans fil. C’est juste que le gouvernement ne les a pas imposés et que l’industrie ne les a pas développés. C’est pourquoi nous aurions pu faire l’économie des maladies qui se manifestent chez l’homme et des syndromes qui se manifestent avec les abeilles. Tout cela pouvait être évité. Mais tant que les consommateurs ne se font pas entendre pour exiger que cette technologie soit sans danger, l’industrie ne se sent pas obligée de la sécuriser et le gouvernement ne se sent pas obligé de l’imposer.


ACRES USA. Il est dit qu’en cas d’explosion atomique, le métabolisme pourrait être protégé par une forte dose de bore. Existe-t-il quelque chose de similaire pour se protéger des ondes radio néfastes ?


GEORGE CARLO. Elle a été en fait développée par les militaires pour protéger les soldats qui ont un système de communication sans fil intégré à leur casque de combat. La “technologie de champ de bruit” émet fondamentalement un champ magnétique de basse énergie qui s’attache à l’onde radio de transfert de données - dans le téléphone mobile, par exemple - et qui fait apparaître ces ondes comme incohérentes ou comme invisibles pour vos tissus biologiques. Vos tissus biologiques ne les reconnaissent pas et aucune réaction de protection ne se manifeste donc.


ACRES USA. Indépendamment de ce que l’industrie fait, est ce que cette technologie est accessible aux particuliers ?


GEORGE CARLO. Elle l’est bien sûr. Mais comme je travaille au sein d’un organisation à but non lucratif, Safe Wireless Initiative, je ne peux pas mentionner des noms de produits ou d’entreprises. Nous ne conseillons aucun produit mais toutes les informations sont disponibles sur internet. Nous avons un site internet dont nous conseillons la consultation à ceux qui souhaitent apprendre plus au sujet de tous ces problèmes ( -> http://www.safewireless.org ).


ACRES USA. C’est intéressant pour nos lecteurs mais le problème reste entier pour les abeilles, ou pour les apiculteurs, qui ne peuvent avoir aucun accès à l’une de ces technologies de protection.

GEORGE CARLO. Il n’existe rien de développé actuellement qui puisse aider les apiculteurs. Le problème est que les abeilles circulent sur un périmètre qui s’étend sur plusieurs kilomètres. Des prototypes de protection sont actuellement à l’étude.


ACRES USA. Quelles seront les conséquences si nous perdons tous nos pollinisateurs ?


GEORGE CARLO. Si nous perdons tous nos pollinisateurs, les conséquences seront dramatiques. Einstein dans les années 1930 commentait le fait que nous étions en train d’entrer dans l’âge nucléaire et que nous allions abîmer notre environnement de telle façon sans pouvoir en prévoir les conséquences. Il aurait dit que la chose la plus importante à surveiller était les abeilles et que l’humanité disparaîtrait de 4 à 5 années après leur disparition.


ACRES USA. Est-il concevable de nourrir les abeilles d’une certaine façon, par exemple, avec de l’eau de mer, diluée bien sûr, pour leur amener assez de minéraux et les protéger d’une partie des conséquences de cette pollution électronique ? Peut-on l’envisager ou est-ce de la science-fiction ?

GEORGE CARLO. Au regard de notre théorie, c’est plutôt de la science fiction parce que la perturbation de la communication intercellulaire est une réponse biologique au signal radio. Ainsi donc, un corps ou un système immunitaire plus forts ne vont pas changer grand chose.


ACRES USA. Aucun type de minéralisation ne peut annuler les effets de ces signaux ?


GEORGE CARLO. Non. Il vous faut vraiment quelque chose qui empêche la réaction de la membrane cellulaire de se manifester et c’est pourquoi il est essentiellement important de développer une infrastructure de fibres optiques. Si j’étais un apiculteur avec des abeilles actives sur une surface de dix kilomètres carrés, j’interviendrais auprès des représentants politiques pour éliminer le réseau sans fil et installer des fibres optiques dans ma région.


ACRES USA. Mais vous savez bien que les gens, dans un avion, quittent leur siège et avant même de descendre l’allée, sont déjà en train de parler sur leur téléphone mobile. Le recours à des fibres optiques leur demanderait d’utiliser une ligne fixe.

GEORGE CARLO. Pas si vous utilisiez les fibres optiques pour minimiser la quantité de transmissions réelles. Cela ferait une très grosse différence. Un des problèmes avec les téléphones mobiles dans un avion est que l’avion est un tube de métal et quand ces téléphones se connectent, ils sont piégés dans le tube. Il y a alors une concentration d’ondes radio de transfert de données.


ACRES USA. Tout le monde est alors irradié ?


GEORGE CARLO. Oui, l’avion se transforme en cage de résonnance.


ACRES USA. Une sorte de cage de Faraday ?


GEORGE CARLO. Exactement. L’idée serait donc de connecter l’avion avec des fibres optiques et d’avoir sur les sièges des petits terminaux pour une connexion sans fil ou même des connections infra-rouges.


ACRES USA. Les passagers pourraient aussi attendre de sortir de l’avion.


GEORGE CARLO. C’est sûr.


ACRES USA. Y a-t-il eu des échanges avec les compagnies d’aviation ? Ils agonisent sur le fait de savoir s’ils devraient permettre ou non les appels téléphoniques avant le décollage de l’avion et après l’atterrissage. Certains passagers souhaitent bien sûr que ces appels ne soient pas permis. Il est très peu intéressant d’avoir quelqu’un assis à côté de soi qui vocifère des informations qui apparaissent totalement non-essentielles.


GEORGE CARLO. Nous sommes actuellement au milieu d’une étude, avec des pilotes de ligne, quant aux conséquences de ces ondes sur la santé. Le problème, cependant, réside dans le fait que les compagnies d’aviation sont en concurrence. Maintenant que vous avez DirectTV dans l’avion, JetBlue et deux autres compagnies ont une télévision que vous pouvez regarder durant le vol tandis que d’autres sont en rivalité pour installer le Wi-Fi pour que les usagers puissent utiliser leur ordinateur portable. Je dirais donc que la tendance est plutôt dans l’autre direction.


ACRES USA. Personne n’émet des objections quant à cette pollution électronique dans une cage de Faraday en laquelle nous sommes enfermés ?
GEORGE CARLO. C’est exact. Personne. Et cela rend les choses très compliquées.


ACRES USA. Que faisiez-vous avant de vous impliquer dans ce type de recherches ?


GEORGE CARLO. J’ai toujours travaillé dans le secteur des risques environnementaux pour la santé publique, des pollutions environnementales, de la sécurité publique. Et ce depuis trente années.


ACRES USA. Donc vous connaissez bien le dossier des pylônes à haute tension, des fréquences radar, des radars de police, et de toutes ces choses ?
GEORGE CARLO. Exactement.


ACRES USA. Qu’en est-il des radars de police ? Affectent-ils les automobilistes ou juste les policiers qui les manipulent ?
GEORGE CARLO. Le radar est une technologie quelque peu différente des ondes radio de transfert de données générées par un téléphone portable car le radar envoie un signal qui rebondit. Tout le risque est donc encouru par la personne qui tient le radar.


ACRES USA. En d’autres mots, le policier.


GEORGE CARLO. C’est exact.


ACRES USA. En tant que société, vers quoi nous dirigeons-nous dans cette affaire de la technologie sans fil ?


GEORGE CARLO. J’espère que les politiciens avec un peu de clairvoyance vont s’apercevoir que c’est un important problème de santé publique. Je pense que les consommateurs peuvent faire certaines choses pour se protéger, cependant, les solutions à long terme seront politiques.


ACRES USA. Est ce du ressort de la FDA ?


GEORGE CARLO. Non. Cela requiert de transformer l’infrastructure et de déclencher une intervention sur le point d’utilisation. Cela dépasse les prérogatives de tout organisme de régulation. La FDA a laissé tomber le dossier depuis 25 ans, on ne veut certainement pas leur renvoyer la balle.


ACRES USA. Existe-t-il d’autres problèmes de santé avec cette technologie sans fil que nous n’ayons pas évoqués ?

GEORGE CARLO. Le plus grand problème concerne nos jeunes gens. Vous entendez souvent dire que si une école ne possède pas la Wi-Fi, ce n’est pas une école moderne. La Wi-Fi dans une école, c’est de la pure folie. Ils exposent ces jeunes à des ondes radio transportant de l’information à des fréquences extrêmement élevées. Le plus important est que nous comprenions que tout cela devient un problème médical sérieux, que les consommateurs doivent s’ouvrir à ce type d’informations et les faire circuler.


http://www.altermonde-levillage.com/spip.php?article10838
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