Comment concilier le légitime droit du public à se renseigner sur l'installation des antennes-relais et la nécessaire protection de la stratégie de déploiement des opérateurs pour éviter de livrer trop d'informations aux concurrents ? Telle est la question, épineuse, soulevée par le député communiste André Chassaigne et qu'il a adressé à Éric Besson, ministre de l'industrie et de l'économie numérique.
Le parlementaire du Puy-de-Dôme s'est en effet inquiété de l'avis de l'Autorité de la concurrence (et non de l'Arcep, comme il l'a écrit dans sa question) de "restreindre l'accès à l'information concernant les projets d'installation des antennes-relais de téléphone mobile", afin "de donner aux opérateurs la possibilité d'installer leurs antennes, sans que les concurrents puissent en être informés préalablement".
Pour l'élu, "cette décision rendrait plus difficile l'information des citoyens sur les projets d'implantations des différents opérateurs", alors que de telles données permettent "une concertation et la recherche de solutions alternatives satisfaisantes, [...] seul moyen de créer une meilleure acceptation des populations à l'égard de ces équipements, dont les effets néfastes sur la santé sont confortés par des études scientifiques".
"En outre, la transparence des projets, compatible avec la concurrence entre les opérateurs, permettrait de susciter une harmonisation des plans de déploiement des opérateurs et donc une rationalisation, voire une mutualisation des réseaux", a-t-il complété, rappelant que le gouvernement a été favorable à une meilleure information sur ce sujet lors d'une table ronde organisée en mai 2009.
Les craintes liées aux effets potentiels sur la santé humaine des ondes émises par les antennes-relais sont très vives chez les riverains. Les récents commentaires de l'OMS sur le rôle du mobile dans l'apparition d'un cancer ont contribué à renforcer l'hostilité des habitants à proximité de ces installations. Des actions en justice ont été menées, aboutissant parfois au retrait de ces dispositifs .
Julien L
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Source : http://www.numerama.com/magazine/22090-un-depute-s-alarme-de-l-opacite-dans-l-installation-des-antennes-relais.html
Le parlementaire du Puy-de-Dôme s'est en effet inquiété de l'avis de l'Autorité de la concurrence (et non de l'Arcep, comme il l'a écrit dans sa question) de "restreindre l'accès à l'information concernant les projets d'installation des antennes-relais de téléphone mobile", afin "de donner aux opérateurs la possibilité d'installer leurs antennes, sans que les concurrents puissent en être informés préalablement".
Pour l'élu, "cette décision rendrait plus difficile l'information des citoyens sur les projets d'implantations des différents opérateurs", alors que de telles données permettent "une concertation et la recherche de solutions alternatives satisfaisantes, [...] seul moyen de créer une meilleure acceptation des populations à l'égard de ces équipements, dont les effets néfastes sur la santé sont confortés par des études scientifiques".
"En outre, la transparence des projets, compatible avec la concurrence entre les opérateurs, permettrait de susciter une harmonisation des plans de déploiement des opérateurs et donc une rationalisation, voire une mutualisation des réseaux", a-t-il complété, rappelant que le gouvernement a été favorable à une meilleure information sur ce sujet lors d'une table ronde organisée en mai 2009.
Les craintes liées aux effets potentiels sur la santé humaine des ondes émises par les antennes-relais sont très vives chez les riverains. Les récents commentaires de l'OMS sur le rôle du mobile dans l'apparition d'un cancer ont contribué à renforcer l'hostilité des habitants à proximité de ces installations. Des actions en justice ont été menées, aboutissant parfois au retrait de ces dispositifs .
Julien L
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Source : http://www.numerama.com/magazine/22090-un-depute-s-alarme-de-l-opacite-dans-l-installation-des-antennes-relais.html