Auteurs : HARDELL Lennart (1) (2) ; MILD Kjell Hansson (2) (3) ; CARLBERG Michael (1)
Affiliation des auteurs :
(1) Department of Oncology, University Hospital, 701 85 Örebro, SUEDE lennart.hardell@orebroll.se
(2) Department of Natural Sciences, Örebro University, 701 82 Örebro, SUEDE
(3) National Institute for Working Life, 907 13 Umeå, SUEDE
Publication : International journal of oncology ISSN 1019-6439
2003, vol. 22, no2, pp. 399-407 [9 page(s) (article)] (31 ref.)
Titre original : Further aspects on cellular and cordless telephones and brain tumours
Résumé (Abstract) : Nous avons inclus dans une étude de cas sur les tumeurs du cerveau et l’utilisation des téléphones portables et sans fil 1 617 patients âgés entre 20 et 80 ans des deux sexes, dont le diagnostic a été établi entre le 1er janvier 1997 et le 30 juin 2000. Ils étaient vivants lors de l’étude et présentaient une histopathologie vérifiée de tumeur du cerveau. Un point commun à chaque cas a été sélectionné à partir du Registre de la Population Suédoise. Les régions où l’étude a été menée étaient l’Uppsala-Orebro, Stockholm, Linkoping et Gôteborg en Suède. L’exposition a été estimée par un questionnaire qui a eu un taux de réponse de 88 % (1 429 réponses) et un taux de contrôle de 91 % (1 470 contrôles en tout). Au total, l’utilisation des téléphones cellulaires analogiques a montré une augmentation du risque avec un odd ratio = 1.3, 95%, un Intervalle de Confiance = 1.04-1.6, tandis que l’utilisation du téléphone portable digital et sans fil n’augmentait pas le risque de manière significative. L’utilisation ipsilatérale d’un téléphone analogique donnait un odd ratio (OR) = 1.7, 95% IC = 1.2-2.3, l’utilisation d’un téléphone digital : OR = 1.3, 95% IC = 1.02-1.8 et l’utilisation d’un téléphone sans fil : OR =1.2, 95% Intervalle de Confiance (IC) = 0.9-1.6. Pour tous les types de téléphones étudiés, le risque d’astrocytoma pour une utilisation ipsilatérale augmentait de manière significative : téléphones analogiques : OR = 1.8,95% IC = 1.1-3.2, téléphones digitaux : OR = 1.8, 95% IC =1.1-2.8, téléphones sans fil : OR = 1.8, 95% IC = 1.1-2.9. L’utilisation d’un téléphone du côté opposé du cerveau n’a pas été associée avec une augmentation significative du risque de tumeurs du cerveau. Concernant la partie anatomique où se situait la tumeur et l’exposition aux micro-ondes, le risque de tumeur était augmenté dans la partie temporelle du cerveau du côté des communications téléphoniques, et ceci de manière significative pour les téléphones cellulaires analogiques OR = 2.3, 95% IC = 1.2-4.1. Pour le neurinome acoustique, OR = 4.4, 95% IC = 2.1-9.2 ont été calculés parmi les utilisateurs de téléphones cellulaires analogiques. Lorsque la durée d’utilisation était analysée comme variable continue de l’ensemble des données, le risque annuel augmentait pour les téléphones analogiques avec des OR = 1.04, 95% IC = 1.01-1.08. Concernant l’astrocytoma et l’utilisation ipsilatérale, la tendance pour les téléphones analogiques était de OR = 1.10, 95% IC = 1.02-1.19, pour les téléphones digitaux : OR = 1.11, 95% IC = 1.01-1.22, et pour les téléphones sans fil : OR = 1.09, 95% IC = 1.01-1.19. Dans le cas d’une exposition ipsilatérale aux micro-ondes, la tendance montrait l’apparition plus rapide de tumeur que dans le cas d’une exposition contre-latérale (de l’autre côté), ce qui peut indiquer que l’exposition aux micro-ondes a un effet favorisant la tumeur.
Lien Pubmed :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12527940?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DiscoveryPanel.Pubmed_Discovery_RA&linkpos=1&log$=relatedarticles&logdbfrom=pubmed
Méthodes : http://www.emf-portal.de/viewer.php?sid=&sform=&aid=15901&l=e
En savoir plus (commentaire sur les études de Hardell) : http://www.powerwatch.org.uk/columns/morgan/20060817_wireless_tumours.asp#footnotes1
Affiliation des auteurs :
(1) Department of Oncology, University Hospital, 701 85 Örebro, SUEDE lennart.hardell@orebroll.se
(2) Department of Natural Sciences, Örebro University, 701 82 Örebro, SUEDE
(3) National Institute for Working Life, 907 13 Umeå, SUEDE
Publication : International journal of oncology ISSN 1019-6439
2003, vol. 22, no2, pp. 399-407 [9 page(s) (article)] (31 ref.)
Titre original : Further aspects on cellular and cordless telephones and brain tumours
Résumé (Abstract) : Nous avons inclus dans une étude de cas sur les tumeurs du cerveau et l’utilisation des téléphones portables et sans fil 1 617 patients âgés entre 20 et 80 ans des deux sexes, dont le diagnostic a été établi entre le 1er janvier 1997 et le 30 juin 2000. Ils étaient vivants lors de l’étude et présentaient une histopathologie vérifiée de tumeur du cerveau. Un point commun à chaque cas a été sélectionné à partir du Registre de la Population Suédoise. Les régions où l’étude a été menée étaient l’Uppsala-Orebro, Stockholm, Linkoping et Gôteborg en Suède. L’exposition a été estimée par un questionnaire qui a eu un taux de réponse de 88 % (1 429 réponses) et un taux de contrôle de 91 % (1 470 contrôles en tout). Au total, l’utilisation des téléphones cellulaires analogiques a montré une augmentation du risque avec un odd ratio = 1.3, 95%, un Intervalle de Confiance = 1.04-1.6, tandis que l’utilisation du téléphone portable digital et sans fil n’augmentait pas le risque de manière significative. L’utilisation ipsilatérale d’un téléphone analogique donnait un odd ratio (OR) = 1.7, 95% IC = 1.2-2.3, l’utilisation d’un téléphone digital : OR = 1.3, 95% IC = 1.02-1.8 et l’utilisation d’un téléphone sans fil : OR =1.2, 95% Intervalle de Confiance (IC) = 0.9-1.6. Pour tous les types de téléphones étudiés, le risque d’astrocytoma pour une utilisation ipsilatérale augmentait de manière significative : téléphones analogiques : OR = 1.8,95% IC = 1.1-3.2, téléphones digitaux : OR = 1.8, 95% IC =1.1-2.8, téléphones sans fil : OR = 1.8, 95% IC = 1.1-2.9. L’utilisation d’un téléphone du côté opposé du cerveau n’a pas été associée avec une augmentation significative du risque de tumeurs du cerveau. Concernant la partie anatomique où se situait la tumeur et l’exposition aux micro-ondes, le risque de tumeur était augmenté dans la partie temporelle du cerveau du côté des communications téléphoniques, et ceci de manière significative pour les téléphones cellulaires analogiques OR = 2.3, 95% IC = 1.2-4.1. Pour le neurinome acoustique, OR = 4.4, 95% IC = 2.1-9.2 ont été calculés parmi les utilisateurs de téléphones cellulaires analogiques. Lorsque la durée d’utilisation était analysée comme variable continue de l’ensemble des données, le risque annuel augmentait pour les téléphones analogiques avec des OR = 1.04, 95% IC = 1.01-1.08. Concernant l’astrocytoma et l’utilisation ipsilatérale, la tendance pour les téléphones analogiques était de OR = 1.10, 95% IC = 1.02-1.19, pour les téléphones digitaux : OR = 1.11, 95% IC = 1.01-1.22, et pour les téléphones sans fil : OR = 1.09, 95% IC = 1.01-1.19. Dans le cas d’une exposition ipsilatérale aux micro-ondes, la tendance montrait l’apparition plus rapide de tumeur que dans le cas d’une exposition contre-latérale (de l’autre côté), ce qui peut indiquer que l’exposition aux micro-ondes a un effet favorisant la tumeur.
Lien Pubmed :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12527940?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DiscoveryPanel.Pubmed_Discovery_RA&linkpos=1&log$=relatedarticles&logdbfrom=pubmed
Méthodes : http://www.emf-portal.de/viewer.php?sid=&sform=&aid=15901&l=e
En savoir plus (commentaire sur les études de Hardell) : http://www.powerwatch.org.uk/columns/morgan/20060817_wireless_tumours.asp#footnotes1