50 départements ont déployé un réseau de boucle locale radio. La plupart ont été réalisés dans le cadre d’un réseau d’initiative publique.
L'Arcep a quasiment signé l'acte de décès du Wimax en tant que technologie opérateur commerciale. Le régulateur des télécoms essaye de redessiner les contours d'un avenir pour les fréquences radio concernées, via une consultation publique ouverte au débat jusqu'au 23 juin prochain. Dans un communiqué, l’Arcep souhaite « recueillir un éclairage plus large sur les enjeux relatifs au développement de réseaux de boucle locale radio dans la bande 3,4-3,6 GHz, afin de disposer, en concertation avec les acteurs du secteur, d’une vision actualisée du marché de cette boucle et de ses possibilités de développement ».
Le Wimax est une technologie radio qui permet de raccorder des sites distants de quelques kilomètres pour offrir des accès IP à des débits de quelques Mbit/s, via des liaisons hertziennes établies entre une antenne relais et de multiples petites antennes dispersées chez les clients. En termes très diplomatiques, le régulateur commente l'état des lieux du déploiement de ces services : « Il conduit au constat d’un déploiement toujours modeste au regard des engagements pris par les titulaires dans leurs autorisations. La majorité des déploiements correspond à des projets réalisés dans le cadre de réseaux d’initiative publique visant à apporter le haut débit fixe dans des zones non desservies à ce jour. »
Bolloré Télécom et Illiad : très peu actifs !
Ces réseaux, déployés dans 50 départements depuis l'octroi de licences Wimax en juillet 2006, n'ont convaincu que 21 000 particuliers et environ 1 500 entreprises, à comparer aux 20 millions d'accès ADSL filaire actuels ! Aucun grand fournisseur d'accès internet n'a commercialisé ses services via la technologie Wimax, préférant l'ADSL dégoupé dans tous les cas de figure.
Il faut dire aussi que cette technologie n'a pas été aidée par les deux principaux titulaires de licences Wimax en France. Ni IFW, filiale d'Illiad (maison mère de Free), seule détentrice d'une licence nationale, ni Bolloré Télécom, détenteur de multiples licences régionales équivalentes à une couverture radio nationale, n'ont déployé de services commerciaux, même si des déploiements d'infrastructures radio ont eu lieu. Seuls quelques opérateurs locaux (Numéo, Nomotech, Alsatis, Luxinet, Wibox…) ont joué le jeu pour offrir localement des accès fixes sans fil à l'internet haut débit, en zone rurale.
A travers la consultation publique, le régulateur des télécoms souhaite notamment déterminer si ces fréquences (3,4 GHz-3,6 GHz) pourraient intéresser d'autres acteurs dans un contexte où la technologie Wimax 802.16m (m pour mobilité) est actuellement disponible. L'Arcep prévoit notamment pour les futures licences de réseaux cellulaires 4G, de forts impératifs de déploiement en zone rurale, qui reste la seule niche des quelques services Wimax déployés. La cause semble déjà entendue...
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Source : http://pro.01net.com/editorial/533529/le-regulateur-des-telecoms-enterine-lechec-des-reseaux-radio-wimax/
Le Wimax est une technologie radio qui permet de raccorder des sites distants de quelques kilomètres pour offrir des accès IP à des débits de quelques Mbit/s, via des liaisons hertziennes établies entre une antenne relais et de multiples petites antennes dispersées chez les clients. En termes très diplomatiques, le régulateur commente l'état des lieux du déploiement de ces services : « Il conduit au constat d’un déploiement toujours modeste au regard des engagements pris par les titulaires dans leurs autorisations. La majorité des déploiements correspond à des projets réalisés dans le cadre de réseaux d’initiative publique visant à apporter le haut débit fixe dans des zones non desservies à ce jour. »
Bolloré Télécom et Illiad : très peu actifs !
Ces réseaux, déployés dans 50 départements depuis l'octroi de licences Wimax en juillet 2006, n'ont convaincu que 21 000 particuliers et environ 1 500 entreprises, à comparer aux 20 millions d'accès ADSL filaire actuels ! Aucun grand fournisseur d'accès internet n'a commercialisé ses services via la technologie Wimax, préférant l'ADSL dégoupé dans tous les cas de figure.
Il faut dire aussi que cette technologie n'a pas été aidée par les deux principaux titulaires de licences Wimax en France. Ni IFW, filiale d'Illiad (maison mère de Free), seule détentrice d'une licence nationale, ni Bolloré Télécom, détenteur de multiples licences régionales équivalentes à une couverture radio nationale, n'ont déployé de services commerciaux, même si des déploiements d'infrastructures radio ont eu lieu. Seuls quelques opérateurs locaux (Numéo, Nomotech, Alsatis, Luxinet, Wibox…) ont joué le jeu pour offrir localement des accès fixes sans fil à l'internet haut débit, en zone rurale.
A travers la consultation publique, le régulateur des télécoms souhaite notamment déterminer si ces fréquences (3,4 GHz-3,6 GHz) pourraient intéresser d'autres acteurs dans un contexte où la technologie Wimax 802.16m (m pour mobilité) est actuellement disponible. L'Arcep prévoit notamment pour les futures licences de réseaux cellulaires 4G, de forts impératifs de déploiement en zone rurale, qui reste la seule niche des quelques services Wimax déployés. La cause semble déjà entendue...
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Source : http://pro.01net.com/editorial/533529/le-regulateur-des-telecoms-enterine-lechec-des-reseaux-radio-wimax/