Les élus municipaux ont décidé le 6 juillet de mener des "expérimentations territorialisées" à Paris sur les conditions d'abaissement du seuil d'exposition aux ondes électromagnétiques de 0,6 v/m, contre un seuil actuel de deux volts/mètre, une demande notamment des associations.
Le conseil de Paris a adopté à l'unanimité un vœu de l'exécutif qui précise que la ville prendra ces éléments en compte dans son travail de révision de la charte de téléphonie mobile, qui la lie aux opérateurs et associations. Une nouvelle charte doit être établie, l'actuelle ayant été prolongée jusqu'à fin 2009.
La première adjointe Anne Hidalgo (PS) a insisté pour "que Paris soit exemplaire en tant que ville numérique responsable".
Un vœu signé par Pascal Cherki (PS) et René Dutrey (Verts) au nom du XIVe arrondissement demandait un moratoire pour toute nouvelle installation d'antenne relais dans l'arrondissement d'ici à la renégociation de la charte sur la téléphonie mobile. Il a été rejeté malgré l'apport des voix UMP.
Anne Hidalgo ne s'est pas engagée sur les arrondissements qui feront partie de l'expérimentation, mais a cité les XIVe, IXe, XIIe, XVIIIe, XXe comme "très présents sur ce dossier".
Elle a expliqué qu'elle n'était pas favorable à un moratoire, car la ville doit "engager le dialogue avec les opérateurs et il faut donner des signes de confiance".
Fixer des normes
Selon Pascal Cherki, maire du XIVe, Paris a été une ville précurseur sur ce problème d'exposition aux ondes électromagnétiques des technologies sans fil (téléphonie mobile, wifi, etc.). Il a pointé "la défaillance du gouvernement" qui a "refusé de fixer des normes" dans le Grenelle des ondes.
La mairie avait mis en place une "conférence parisienne ondes, santé, société" qui a recommandé mi-juin d'être prudent sur les antennes relais et le wifi et de tenter d'abaisser les seuils d'exposition.
L'association de défense des riverains d'antennes relais Robin des Toits et un syndicat parisien, le Supap-FSU, avaient, après ces recommandations, demandé que Paris se porte candidate à être "ville pilote" pour l'abaissement du seuil d'exposition aux ondes, lui demandant de "passer aux actes".
Pour en savoir plus
Retrouvez le dossier du Courrier des maires «Antennes-relais : les maires face au principe de précaution»
AFP
Le conseil de Paris a adopté à l'unanimité un vœu de l'exécutif qui précise que la ville prendra ces éléments en compte dans son travail de révision de la charte de téléphonie mobile, qui la lie aux opérateurs et associations. Une nouvelle charte doit être établie, l'actuelle ayant été prolongée jusqu'à fin 2009.
La première adjointe Anne Hidalgo (PS) a insisté pour "que Paris soit exemplaire en tant que ville numérique responsable".
Un vœu signé par Pascal Cherki (PS) et René Dutrey (Verts) au nom du XIVe arrondissement demandait un moratoire pour toute nouvelle installation d'antenne relais dans l'arrondissement d'ici à la renégociation de la charte sur la téléphonie mobile. Il a été rejeté malgré l'apport des voix UMP.
Anne Hidalgo ne s'est pas engagée sur les arrondissements qui feront partie de l'expérimentation, mais a cité les XIVe, IXe, XIIe, XVIIIe, XXe comme "très présents sur ce dossier".
Elle a expliqué qu'elle n'était pas favorable à un moratoire, car la ville doit "engager le dialogue avec les opérateurs et il faut donner des signes de confiance".
Fixer des normes
Selon Pascal Cherki, maire du XIVe, Paris a été une ville précurseur sur ce problème d'exposition aux ondes électromagnétiques des technologies sans fil (téléphonie mobile, wifi, etc.). Il a pointé "la défaillance du gouvernement" qui a "refusé de fixer des normes" dans le Grenelle des ondes.
La mairie avait mis en place une "conférence parisienne ondes, santé, société" qui a recommandé mi-juin d'être prudent sur les antennes relais et le wifi et de tenter d'abaisser les seuils d'exposition.
L'association de défense des riverains d'antennes relais Robin des Toits et un syndicat parisien, le Supap-FSU, avaient, après ces recommandations, demandé que Paris se porte candidate à être "ville pilote" pour l'abaissement du seuil d'exposition aux ondes, lui demandant de "passer aux actes".
Pour en savoir plus
Retrouvez le dossier du Courrier des maires «Antennes-relais : les maires face au principe de précaution»
AFP