Vue d'artiste de la salle de contrôle de la future usine 5G d'Ericsson qui doit ouvrir l'an prochain à Lewisville. DR
Une usine du futur pour bâtir la nouvelle génération des télécommunications mobiles… voici ce que le groupe suédois Ericsson a annoncé le 19 septembre dernier . Son premier site industriel entièrement automatisé aux Etats-Unis, basé à à Lewisville, près de Dallas (Texas), produira des antennes de téléphonie mobile de cinquième génération (5G).
L'objectif est de répondre aux besoins de déploiement rapide de cette technologie sur le territoire américain, où deux opérateurs, Verizon et AT&T, commercialisent des offres 5G depuis le printemps, mais avec une couverture du territoire encore très limitée .
L'usine de Lewisville doit entrer en activité au début de l'année 2020. A la fois site de production et démonstrateur, elle s'appuiera sur l'ensemble des technologies industrielles du groupe pour une production flexible et la plus automatisée possible : l'ensemble du bâtiment (28.000 mètres carrés) sera bien sûr connecté en 5G, des chariots autonomes assureront le transport des pièces détachées, et des robots serviront à la fabrication et au conditionnement. Mais, l'usine aura quand même besoin d'humains : le groupe prévoit d'employer au démarrage une centaine de personnes. Plus automatisée, le site sera également moins énergivore : doté de panneaux solaires et de systèmes de stockage thermiques, il devrait consommer environ 30 % d'énergie en moins que les bâtiments comparables.
Depuis deux ans, le groupe suédois a considérablement accru sa présence sur le continent américain pour répondre à une très forte demande d'équipements 5G, ainsi que pour développer de nouveaux services dans l'Internet des objets (iOT). Il a notamment ouvert un centre de conception de puces 5G à Austin (Texas), et deux centres d'innovation et d'accélération en intelligence artificielle à Santa Clara (Californie) et Montréal (Québec).
L'objectif est de répondre aux besoins de déploiement rapide de cette technologie sur le territoire américain, où deux opérateurs, Verizon et AT&T, commercialisent des offres 5G depuis le printemps, mais avec une couverture du territoire encore très limitée .
L'usine de Lewisville doit entrer en activité au début de l'année 2020. A la fois site de production et démonstrateur, elle s'appuiera sur l'ensemble des technologies industrielles du groupe pour une production flexible et la plus automatisée possible : l'ensemble du bâtiment (28.000 mètres carrés) sera bien sûr connecté en 5G, des chariots autonomes assureront le transport des pièces détachées, et des robots serviront à la fabrication et au conditionnement. Mais, l'usine aura quand même besoin d'humains : le groupe prévoit d'employer au démarrage une centaine de personnes. Plus automatisée, le site sera également moins énergivore : doté de panneaux solaires et de systèmes de stockage thermiques, il devrait consommer environ 30 % d'énergie en moins que les bâtiments comparables.
Une facture de 100 millions de dollars
Ericsson a indiqué un investissement de l'ordre de 100 millions de dollars. Selon le quotidien « Dallas Morning News » , la facture pourrait même atteindre les 134 millions de dollars, dont 3,5 millions apportés par le Texas Enterprise Funds - une aide publique conditionnée à la création de plus de 400 emplois à terme. Le site a été choisi en raison de sa proximité avec l'aéroport international Fort Worth, situé à une quinzaine de kilomètres de Lewisville, mais aussi avec le nouveau siège américain d'Ericsson, dans la banlieue nord de Dallas.Depuis deux ans, le groupe suédois a considérablement accru sa présence sur le continent américain pour répondre à une très forte demande d'équipements 5G, ainsi que pour développer de nouveaux services dans l'Internet des objets (iOT). Il a notamment ouvert un centre de conception de puces 5G à Austin (Texas), et deux centres d'innovation et d'accélération en intelligence artificielle à Santa Clara (Californie) et Montréal (Québec).
Relocaliser la production
« L'intégration de l'intelligence artificielle et de l'Internet des objets dans les usines devient de plus en plus populaire à mesure que les fabricants entrent dans la quatrième révolution industrielle, a indiqué Matthias Liden, vice-président logistique d'Ericsson pour l'Amérique, au site TechRepublic . Cette révolution s'appuie sur l'automatisation pour la transformation numérique des usines. Non seulement la technologie améliore la sécurité des travailleurs, mais elle réduit les temps d'arrêt et permet aux employés de travailler mieux et plus vite. »Relocaliser leur production sur le continent américain devient un enjeu majeur pour les groupes de télécoms, dans une contexte de guerre commerciale et technologique menée par Donald Trump. En juin 2019, le « Wall Street Journal » avait révélé que le gouvernement envisageait d' interdire tous les équipements fabriqués en Chine sur les futurs réseaux 5G aux Etats-Unis, qu'ils proviennent d'entreprises chinoises, comme Huawei, ou de groupes européens comme Nokia ou Ericsson. Nokia, qui dispose déjà de sa propre « smart factory » pour produire des équipements 5G à Oulu (Finlande), n'a pas encore annoncé d'investissement de ce type aux Etats-Unis.
Benoît Georges ((A New York))
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Source : https://www.lesechos.fr/thema/transformation-industrie-data/ericsson-va-ouvrir-au-texas-une-usine-du-futur-pour-la-5g-1137080