De la marginalisation des EHS au silence assourdissant des autorités: le cas emblématique de Philippe Tribaudeau

Nous avons été sollicités par la compagne de Philippe qui, après avoir sollicité vainement les autorités locales, régionales et les opérateurs de téléphonie mobile, n’a pas reçu en retour des réponses concrètes pour l’aider à trouver une issue acceptable à sa situation d’EHS qui le handicape gravement, et qui le contraint à vivre reclus, à l’écart de la société et de sa famille.
Il vit actuellement dans la vallée du Vançon (Alpes de Haute Provence), au sein d’une forêt domaniale, donc gérée par l’ONF.
Les actions par voie légale n’ayant donné aucun résultat tangible, lui et ses proches viennent de lancer un appel à l’occupation pacifique de cette zone, encore « blanche », mais menacée par un projet d’antenne relais.
Robin des Toits ne peut cautionner une action sortant du cadre légal, même si elle peut sembler légitime, et qu’elle constitue un acte de désobéissance civile, nonobstant ceci met en évidence, encore une fois, que quand une personne se retrouve en désespérance devant l’inaction et le silence des pouvoirs publics, elle peut être contrainte à ce genre d’action, et on ne peut pas vraiment la blâmer.
En revanche, Robin des Toits s’associe à la demande d’AZB (Association Zones Blanches), ainsi que d’autres ONG, envers l’ONF pour surseoir à une coupe de bois à proximité du campement de Philippe.
En effet, comme de nombreux EHS, Philippe est aussi chimicosensible, et les essences volatiles de cette coupe de bois pourraient l’affecter.
Patrice Goyaud pour Robin des Toits
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