Etienne Cendrier - Photo : DR.
Le 31 août 2007 paraît le rapport “BioInitiative”, méta-analyse sur plus de 1 500 études réalisées par des experts indépendants internationaux. Il démontre la nocivité pour la santé tant des portables que des antennes-relais. Le ministère de la Santé déclare attendre les résultats de l’étude Interphone ; pourquoi attendre encore, alors que les preuves sont déjà là et qu’une proposition au Grenelle de l’environnement déposée conjointement par Robin des toits, Ecologie sans frontières et René Dutrey, conseiller de Paris, si elle était appliquée, permettrait de conserver la technologie tout en la rendant compatible avec la santé publique ?
Pourquoi attendre aussi pour réglementer le Wi-Fi alors qu’il est interdit dans les écoles en Angleterre et déconseillé par les gouvernements en Allemagne et en Autriche ? Il faut rappeler que les émissions du Wi-Fi sont de même nature que celles de la téléphonie mobile et que les scientifiques internationaux réclament l’application du principe de précaution pour cette technologie. Ce qui est prévu dans notre proposition du Grenelle de l’environnement.
Madame Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, affirme qu’ “il n’existe aujourd’hui aucune preuve scientifique de la dangerosité du téléphone portable. Mais le risque ne peut pas être exclu. (...) Et il faut éviter d’en équiper les enfants.” A la question : “Et vous, utilisez-vous l’oreillette ?” elle répond : “Non, car ma consommation du mobile est très faible, je ne l’utilise que si je ne peux pas faire autrement.” Tout cela indique qu’elle semble suffisamment informée pour se protéger elle-même et que la précaution qui ressort de ses propos est plus appliquée à l’industrie qu’à la santé publique.
Le Grenelle a permis que soit listé un catalogue de solutions pour préserver la santé publique et l’environnement. Il serait plus qu’utile que cela ne reste pas qu’un catalogue de vœux pieux.
Etienne Cendrier est l’auteur de Et si la téléphonie mobile devenait un scandale sanitaire ?, Editions du Rocher, 9.90 euros
Pourquoi attendre aussi pour réglementer le Wi-Fi alors qu’il est interdit dans les écoles en Angleterre et déconseillé par les gouvernements en Allemagne et en Autriche ? Il faut rappeler que les émissions du Wi-Fi sont de même nature que celles de la téléphonie mobile et que les scientifiques internationaux réclament l’application du principe de précaution pour cette technologie. Ce qui est prévu dans notre proposition du Grenelle de l’environnement.
Madame Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, affirme qu’ “il n’existe aujourd’hui aucune preuve scientifique de la dangerosité du téléphone portable. Mais le risque ne peut pas être exclu. (...) Et il faut éviter d’en équiper les enfants.” A la question : “Et vous, utilisez-vous l’oreillette ?” elle répond : “Non, car ma consommation du mobile est très faible, je ne l’utilise que si je ne peux pas faire autrement.” Tout cela indique qu’elle semble suffisamment informée pour se protéger elle-même et que la précaution qui ressort de ses propos est plus appliquée à l’industrie qu’à la santé publique.
Le Grenelle a permis que soit listé un catalogue de solutions pour préserver la santé publique et l’environnement. Il serait plus qu’utile que cela ne reste pas qu’un catalogue de vœux pieux.
Etienne Cendrier est l’auteur de Et si la téléphonie mobile devenait un scandale sanitaire ?, Editions du Rocher, 9.90 euros