Difficile de savoir à quel point ces antennes sont dangereuses pour notre santé tant les études scientifiques se succèdent et se contredisent. Pour Étienne Cendrier, porte-parole des Robin des toits qui militent pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil, cela ne fait plus aucun doute : « Ces ondes perturbent notre fonctionnement, elles peuvent casser notre ADN, perturber la progression des hormones, voire entraîner des symptômes allant de la migraine à Alzheimer », déclarait-il le 12 mars dernier lors d’une assemblée générale de quartier à Viry-Châtillon.
Dans cette commune, l’inquiétude des habitants grandit face aux projets des opérateurs téléphoniques qui prévoient d’installer de nouvelles antennes, en plus des treize qui émettent déjà. « Il y a une politique de déploiement au niveau national ce qui complique les choses », expliquait Simone Mathieu, la maire de Viry-Châtillon, lors de ce comité de quartier.
En clair, les maires ont de moins en moins leur mot à dire, surtout depuis que le Conseil d’État a pris une décision le 26 octobre 2011 visant à limiter leur pouvoir en la matière. Ainsi, la mairie ne peut plus intervenir dans la réglementation générale concernant l’installation d’antennes-relais dans sa propre ville. Le seul pouvoir conservé par les maires est celui d’invoquer le code de l’urbanisme pour refuser un permis de construire sur des aspects techniques, et non de santé publique.
Bien sûr, il ne s’agit pas d’imaginer une ville sans antennes-relais, ce qui paraît peu envisageable au vu de notre usage quotidien des technologies sans fil. L’association des Robin des toits milite ainsi pour limiter la puissance maximale d’émission des ondes autorisée qui se situe actuellement entre 41 et 61 v/m pour la téléphonie mobile. « Aujourd’hui, on considère qu’on atteint un point chaud à 0,6 v/m », estime Étienne Cendrier.
C’est à ce niveau de puissance que les élus de la mairie de Viry-Châtillon souhaitent limiter ces émissions, tout comme Gabriel Amard, président de la communauté d’agglomération des lacs de l’Essonne et candidat du Front de gauche dans la septième circonscription de l’Essonne, aux élections législatives.
Dans un communiqué paru vendredi dernier, le secrétaire général de l’association La gauche par l’exemple se dit « en faveur d’une limitation des émissions des antennes à 0,6 v/m ». Pour lui, « le principe de précaution doit être appliqué concernant ces antennes. Si installation il doit y avoir, ce doit être sur des bâtiments publics ou à usage industriel. » Des bâtiments où travaillent des personnes qui méritent, elles aussi, qu’on préserve leur santé.
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Source : http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/22341/inquietude-sur-les-dangers-des-antennes-relais/
Dans cette commune, l’inquiétude des habitants grandit face aux projets des opérateurs téléphoniques qui prévoient d’installer de nouvelles antennes, en plus des treize qui émettent déjà. « Il y a une politique de déploiement au niveau national ce qui complique les choses », expliquait Simone Mathieu, la maire de Viry-Châtillon, lors de ce comité de quartier.
En clair, les maires ont de moins en moins leur mot à dire, surtout depuis que le Conseil d’État a pris une décision le 26 octobre 2011 visant à limiter leur pouvoir en la matière. Ainsi, la mairie ne peut plus intervenir dans la réglementation générale concernant l’installation d’antennes-relais dans sa propre ville. Le seul pouvoir conservé par les maires est celui d’invoquer le code de l’urbanisme pour refuser un permis de construire sur des aspects techniques, et non de santé publique.
Limiter les risques
Bien sûr, il ne s’agit pas d’imaginer une ville sans antennes-relais, ce qui paraît peu envisageable au vu de notre usage quotidien des technologies sans fil. L’association des Robin des toits milite ainsi pour limiter la puissance maximale d’émission des ondes autorisée qui se situe actuellement entre 41 et 61 v/m pour la téléphonie mobile. « Aujourd’hui, on considère qu’on atteint un point chaud à 0,6 v/m », estime Étienne Cendrier.
C’est à ce niveau de puissance que les élus de la mairie de Viry-Châtillon souhaitent limiter ces émissions, tout comme Gabriel Amard, président de la communauté d’agglomération des lacs de l’Essonne et candidat du Front de gauche dans la septième circonscription de l’Essonne, aux élections législatives.
Dans un communiqué paru vendredi dernier, le secrétaire général de l’association La gauche par l’exemple se dit « en faveur d’une limitation des émissions des antennes à 0,6 v/m ». Pour lui, « le principe de précaution doit être appliqué concernant ces antennes. Si installation il doit y avoir, ce doit être sur des bâtiments publics ou à usage industriel. » Des bâtiments où travaillent des personnes qui méritent, elles aussi, qu’on préserve leur santé.
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Source : http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/22341/inquietude-sur-les-dangers-des-antennes-relais/