«En plus des effets aigus bien documentés, il existe certaines incertitudes quant à l’existence d’effets chroniques, à cause des preuves limitées d’un lien entre l’exposition aux champs magnétiques d’extrêmement basses fréquences et la leucémie infantile», peut-on lire dans un récent rapport (en anglais seulement) de l’OMS qui conclut que: «par conséquent, une approche basée sur la précaution est justifiée.»
L’OMS propose, notamment, d’effectuer de nouvelles études pour caractériser l’exposition du public aux CEM. On voudrait aussi vérifier l’impact de cette pollution sur l’immunité et sur les liens possibles avec les fausses couches et diverses maladies, dont le cancer et l’Alzheimer.
Soupçons
En mai, la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet accusait l’OMS d’écarter des preuves scientifiques en élaborant ses lignes directrices visant à protéger la santé publique. C’est le cas notamment des CEM, estime le Dr David O. Carpenter, professeur de toxicologie à l’Université d’Albany (New York). Au début des années 1980, ce médecin avait dirigé différentes études sur les CEM pour le gouvernement de cet état.
«Les industries de l’électricité et des télécommunications sont tellement puissantes, a-t-il expliqué en entrevue, qu’elles ont infiltré le domaine de la science. Elles sont même devenues les principales porte-paroles sur la question des CEM auprès des gouvernements et du public. Il y a des conflits d’intérêts dans ce domaine.» L’ancien directeur du programme de l’OMS sur les CEM, Mike Repacholi, a notamment été critiqué pour avoir été et pour être redevenu un consultant pour ces industries.
L’OMS sous-estime grandement l’impact des CEM, selon le Dr Carpenter qui considère que ces polluants sont impliqués dans l’apparition d’un cancer infantile sur trois. « L’OMS ne tient compte que des champs magnétiques émis par les lignes à haute tension. L’organisme ignore les CEM qui sont émis par les électroménagers, les radiofréquences produites par les antennes et les appareils sans fil, et les autres sources non résidentielles d’exposition aux CEM, comme les bureaux et les écoles.»
Mises en garde
Entre temps, les mises en garde ne cessent de s’accumuler: des députés britanniques proposent d’interdire la construction de maisons à moins de 60 mètres de lignes à haute tension; l’Allemagne déconseille l’installation de réseaux informatiques sans fil à domicile; les députés français font consensus pour interdire les cellulaires dans les écoles; les antennes émettrices d’ondes AM viennent d’être associées à la leucémie infantile et les champs électriques à l’asthme; et une récente étude australienne a conclu que le risque de cancer quintuple chez les gens qui ont vécu les cinq premières années de leur vie à moins de 300 mètres de lignes à haute tension.
Collaboration spéciale André Fauteux, éditeur du magazine La Maison du 21e siècle. Information: www.21esiecle.qc.ca
Source : Le Journal de l'Habitation
http://www.journalhabitation.com/article-175797-LOMS-se-penche-sur-les-impacts-de-lelectromagnetisme.html
L’OMS propose, notamment, d’effectuer de nouvelles études pour caractériser l’exposition du public aux CEM. On voudrait aussi vérifier l’impact de cette pollution sur l’immunité et sur les liens possibles avec les fausses couches et diverses maladies, dont le cancer et l’Alzheimer.
Soupçons
En mai, la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet accusait l’OMS d’écarter des preuves scientifiques en élaborant ses lignes directrices visant à protéger la santé publique. C’est le cas notamment des CEM, estime le Dr David O. Carpenter, professeur de toxicologie à l’Université d’Albany (New York). Au début des années 1980, ce médecin avait dirigé différentes études sur les CEM pour le gouvernement de cet état.
«Les industries de l’électricité et des télécommunications sont tellement puissantes, a-t-il expliqué en entrevue, qu’elles ont infiltré le domaine de la science. Elles sont même devenues les principales porte-paroles sur la question des CEM auprès des gouvernements et du public. Il y a des conflits d’intérêts dans ce domaine.» L’ancien directeur du programme de l’OMS sur les CEM, Mike Repacholi, a notamment été critiqué pour avoir été et pour être redevenu un consultant pour ces industries.
L’OMS sous-estime grandement l’impact des CEM, selon le Dr Carpenter qui considère que ces polluants sont impliqués dans l’apparition d’un cancer infantile sur trois. « L’OMS ne tient compte que des champs magnétiques émis par les lignes à haute tension. L’organisme ignore les CEM qui sont émis par les électroménagers, les radiofréquences produites par les antennes et les appareils sans fil, et les autres sources non résidentielles d’exposition aux CEM, comme les bureaux et les écoles.»
Mises en garde
Entre temps, les mises en garde ne cessent de s’accumuler: des députés britanniques proposent d’interdire la construction de maisons à moins de 60 mètres de lignes à haute tension; l’Allemagne déconseille l’installation de réseaux informatiques sans fil à domicile; les députés français font consensus pour interdire les cellulaires dans les écoles; les antennes émettrices d’ondes AM viennent d’être associées à la leucémie infantile et les champs électriques à l’asthme; et une récente étude australienne a conclu que le risque de cancer quintuple chez les gens qui ont vécu les cinq premières années de leur vie à moins de 300 mètres de lignes à haute tension.
Collaboration spéciale André Fauteux, éditeur du magazine La Maison du 21e siècle. Information: www.21esiecle.qc.ca
Source : Le Journal de l'Habitation
http://www.journalhabitation.com/article-175797-LOMS-se-penche-sur-les-impacts-de-lelectromagnetisme.html