Ondes : l'Agence Française de Sécurité Sanitaire et du Travail prône la réduction des expositions
« L'Afsset a une proposition très nouvelle aujourd'hui qui est de réduire les expositions. Si nous n'avons pas aujourd'hui d'autres choses que des signaux sanitaires relativement ténus, qui à soi seul ne font pas un mécanisme biologique, qui sont loin de décrire une vraie pathologie, nous considérons qu'il ne faut pas attendre plus longtemps pour agir. Réduire les expositions, c'est à dire faire tout ce qui est à notre portée, qui est simple, sans attendre plus de démonstration pour réduire cela. Ces effets sont incontestables aujourd'hui. Ce sont des effets évidemment ténus. Je pense en particulier à des effets sur les cellules qu'on a exposé aux champs électromagnétiques in vitro. Ces cellules ont réagi. Par exemple la mort programmée naturelle d'une cellule a été modifiée ; ce point n'est pas négligeable. »
Martin Guespereau
Directeur Général de l'Afsset
« L'Afsset a une proposition très nouvelle aujourd'hui qui est de réduire les expositions. Si nous n'avons pas aujourd'hui d'autres choses que des signaux sanitaires relativement ténus, qui à soi seul ne font pas un mécanisme biologique, qui sont loin de décrire une vraie pathologie, nous considérons qu'il ne faut pas attendre plus longtemps pour agir. Réduire les expositions, c'est à dire faire tout ce qui est à notre portée, qui est simple, sans attendre plus de démonstration pour réduire cela. Ces effets sont incontestables aujourd'hui. Ce sont des effets évidemment ténus. Je pense en particulier à des effets sur les cellules qu'on a exposé aux champs électromagnétiques in vitro. Ces cellules ont réagi. Par exemple la mort programmée naturelle d'une cellule a été modifiée ; ce point n'est pas négligeable. »
Martin Guespereau
Directeur Général de l'Afsset
En attendant des recherches plus poussées, l'Afsset recommande, dans un avis rendu public jeudi une réduction des expositions aux ondes électromagnétiques, puisque des interrogations subsistent sur leurs éventuels effets sur la santé.
L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) avait été chargée en 2007 par le gouvernement de mettre à jour son expertise de 2005 sur les effets de la téléphonie mobile (téléphones et antennes) et de l'étendre à tout le domaine des radiofréquences (Wifi, Wimax, téléphones sans fil, radios, micro-ondes...).
Un millier d'études passées au crible
Pour ce rapport, rendu public jeudi, un groupe d'experts -incluant des experts en sciences humaines et un observateur représentant les associations- a passé au crible un millier d'études publiées depuis 2005. Une trentaine de personnes ont été auditionnées, et une campagne de mesures d'émissions autour d'antennes-relais a été réalisée.
Les experts ont constaté que si une majorité des études ne relevaient pas d'effets des ondes, un petit nombre constataient des effets notamment sur les fonctions cellulaires.
Contexte incertain
Pour l'Afsset, même s'il n'y a pas de "démonstration probante" de l'existence d'effets autres que thermiques, des interrogations subsistent notamment sur les effets sur le long terme et "on ne peut formellement montrer l'inexistence d'un risque".
Baisses des expositions à envisager
"Dans ce contexte incertain", l'Afsset estime que "dès lors qu'une exposition environnementale peut être réduite, cette réduction doit être envisagée".
Elle suggère notamment l'utilisation de téléphones mobiles à faible DAS (Débit d'Absorption Spécifique, qui mesure le niveau de radiofréquences émis par le portable), la cartographie des zones présentant les intensités les plus fortes et l'abaissement des niveaux d'exposition dans ces zones, la mutualisation des émetteurs, voire "l'usage modéré des technologies sans fil".
Mais pas pour les antennes-relais
L'Afsset note à cet égard que les niveaux d'exposition sont beaucoup plus élevés du fait des téléphones portables que des antennes-relais et s'inquiète qu'une réduction de la puissance des antennes-relais puisse augmenter l'exposition aux radiofréquences émises par les téléphones mobiles.
Elle recommande aussi la mise au point d'un outil de diagnostic clinique pour les personnes hyper-électrosensibles.
---
Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuDetFdj_-Ondes-electromagnetiques-l-Affset-recommande-une-baisse-des-expositions_39382-1111657_actu.Htm
L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) avait été chargée en 2007 par le gouvernement de mettre à jour son expertise de 2005 sur les effets de la téléphonie mobile (téléphones et antennes) et de l'étendre à tout le domaine des radiofréquences (Wifi, Wimax, téléphones sans fil, radios, micro-ondes...).
Un millier d'études passées au crible
Pour ce rapport, rendu public jeudi, un groupe d'experts -incluant des experts en sciences humaines et un observateur représentant les associations- a passé au crible un millier d'études publiées depuis 2005. Une trentaine de personnes ont été auditionnées, et une campagne de mesures d'émissions autour d'antennes-relais a été réalisée.
Les experts ont constaté que si une majorité des études ne relevaient pas d'effets des ondes, un petit nombre constataient des effets notamment sur les fonctions cellulaires.
Contexte incertain
Pour l'Afsset, même s'il n'y a pas de "démonstration probante" de l'existence d'effets autres que thermiques, des interrogations subsistent notamment sur les effets sur le long terme et "on ne peut formellement montrer l'inexistence d'un risque".
Baisses des expositions à envisager
"Dans ce contexte incertain", l'Afsset estime que "dès lors qu'une exposition environnementale peut être réduite, cette réduction doit être envisagée".
Elle suggère notamment l'utilisation de téléphones mobiles à faible DAS (Débit d'Absorption Spécifique, qui mesure le niveau de radiofréquences émis par le portable), la cartographie des zones présentant les intensités les plus fortes et l'abaissement des niveaux d'exposition dans ces zones, la mutualisation des émetteurs, voire "l'usage modéré des technologies sans fil".
Mais pas pour les antennes-relais
L'Afsset note à cet égard que les niveaux d'exposition sont beaucoup plus élevés du fait des téléphones portables que des antennes-relais et s'inquiète qu'une réduction de la puissance des antennes-relais puisse augmenter l'exposition aux radiofréquences émises par les téléphones mobiles.
Elle recommande aussi la mise au point d'un outil de diagnostic clinique pour les personnes hyper-électrosensibles.
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Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuDetFdj_-Ondes-electromagnetiques-l-Affset-recommande-une-baisse-des-expositions_39382-1111657_actu.Htm
Pour l'Agence de sécurité sanitaire, il faut privilégier une baisse des expositions au téléphone portable, mais pas aux ondes des antennes-relais.
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Voir également :
- 'Les dangers du WiFi minimisés par l'Afsset' - Mondeinformatique.fr : 09/10/2007
- Un rapport de l'IGAS et de l'IGE met en cause l'indépendance des experts de l'AFSSE - 2006
- Révélation par l'IGAS du manque d'indépendance de l'AFSSE - JT France 2 + i>Télé Juillet 2006
- 'Antennes-relais : les études ne franchissent pas nos frontières' - LCI.fr - 14/06/2005
- 'Un bien curieux rapport officiel' - Le Parisien 17/04/2003
- 'Téléphonie mobile - Ondes troubles' - Que Choisir - 16/09/2006
- 'Mobile et santé : les rapports inter-ministériels mis en cause' - LeMondeInformatique.fr 18/09/2006
- 'Santé et téléphonie mobile: un rapport officiel qui tourne au vinaigre' - Zdnet - 17/04/2003
- 'Mobiles et santé : polémique sur l'expertise commandée par l'Etat' - 01net - 31/03/2003
- Denis Zmirou , 'Pourquoi j'ai démissionné de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE)' - Le Monde, 10/06/2005
- Réactions des scientifiques du CSIF/CEM au rapport de l'AFSSE - 24/04/2003
- Nocivité des antennes relais GSM : « On est en plein brouillard », selon le député André Aschieri, président de l'AFSSE - 07/03/2002
- Experts écartés, résultats relativisés : conditions de l’expertise et principe de précaution - au sujet du rapport de l'AFSSE 2003
- Lettre ouverte à Monsieur Matteï et Madame Bachelot - 17/04/2003
- Mises en cause de l'expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile
Voir également :
- 'Les dangers du WiFi minimisés par l'Afsset' - Mondeinformatique.fr : 09/10/2007
- Un rapport de l'IGAS et de l'IGE met en cause l'indépendance des experts de l'AFSSE - 2006
- Révélation par l'IGAS du manque d'indépendance de l'AFSSE - JT France 2 + i>Télé Juillet 2006
- 'Antennes-relais : les études ne franchissent pas nos frontières' - LCI.fr - 14/06/2005
- 'Un bien curieux rapport officiel' - Le Parisien 17/04/2003
- 'Téléphonie mobile - Ondes troubles' - Que Choisir - 16/09/2006
- 'Mobile et santé : les rapports inter-ministériels mis en cause' - LeMondeInformatique.fr 18/09/2006
- 'Santé et téléphonie mobile: un rapport officiel qui tourne au vinaigre' - Zdnet - 17/04/2003
- 'Mobiles et santé : polémique sur l'expertise commandée par l'Etat' - 01net - 31/03/2003
- Denis Zmirou , 'Pourquoi j'ai démissionné de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE)' - Le Monde, 10/06/2005
- Réactions des scientifiques du CSIF/CEM au rapport de l'AFSSE - 24/04/2003
- Nocivité des antennes relais GSM : « On est en plein brouillard », selon le député André Aschieri, président de l'AFSSE - 07/03/2002
- Experts écartés, résultats relativisés : conditions de l’expertise et principe de précaution - au sujet du rapport de l'AFSSE 2003
- Lettre ouverte à Monsieur Matteï et Madame Bachelot - 17/04/2003
- Mises en cause de l'expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile