VIDEO : Le principe de précaution en question - 'Ce soir ou jamais' - France 3 - 11/03/2010

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Les invités :

Mathieu Laine
Ecrivain

Membre de la commission Dialogue Economique du MEDEF et administrateur de l'ALEPS (association française consacrée à la promotion du libéralisme économique).
Ecrivain, ancien avocat spécialisé dans le droit des affaires, enseignant à l’IEP, Mathieu Laine est le fondateur d’Altermind, une société dont la mission affichée est "d’être productrice d’idées pour les grandes entreprises". En 2006, Mathieu Laine a publié un essai retentissant, intitulé La grande nurserie et sous-titré "En finir avec l’infantilisation des Français". Il y dénonçait déjà l’interventionnisme d’un Etat qui "nous borde, nous observe et nous indique la conduite à tenir". La grande nurserie ressort aujourd’hui en édition de poche actualisée et augmentée chez Jean-Claude-Lattès. De la suppression de la pipe de Jacques Tati sur une affiche aux polémiques sur les albums de Tintin au Congo, Mathieu Laine multiplie les exemples pour dénoncer cette infantilisation, l’un des symboles de cette régression, qui pense-t-il, s’incarne dans le "principe de précaution".


Jean-François Mattei
Président de la Croix-Rouge française et ancien ministre

Président de la Croix-Rouge française, Jean-François Mattéi est médecin, professeur de pédiatrie et de génétique médicale. Membre du Conseil national d’éthique jusqu’en 1997, les Français le connaissent surtout en tant qu’homme politique, puisqu’il a été longtemps député et surtout, ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées dans le gouvernement Raffarin entre 2002 et 2004, et donc, durant l’été 2003, celui de la canicule ayant frappé la France et provoqué la mort de 15 000 personnes. Auteur de nombreux essais, tel que Philosophie, éthique et droit de la médecine ou Sonate pour un clone, Jean-François Mattei vient de publier Humaniser la vie, aux éditions Florent-Massot.


Gérald Bronner
Sociologue

Sociologue, notamment spécialisé dans la sociologie des croyances, Gérald Bronner est l’auteur d’un ouvrage au titre éclairant, puisqu’intitulé L’inquiétant principe de précaution, publié aux éditions PUF.


Etienne Cendrier
Porte-parole association Robins des toits et artiste-peintre

Artiste peintre, Etienne Cendrier est militant bénévole et porte-parole de Robin des toits, association nationale de 800 membres, auxquels s’ajoutent 100 associations, pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans-fil, dénonçant les dangers du portable, wifi... et des antennes-relais. Se définissant comme un "lanceur d’alerte", il a publié l’an passé Et si la téléphonie mobile devenait un scandale sanitaire ?, aux éditions du Rocher.


Marion Guillou
P-DG de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)

Présidente de l’Institut national de la recherche agronomique depuis 2004, premier organisme du secteur en Europe et deuxième dans le monde (en nombre de publications en sciences agricoles et sciences de la plante et de l’animal), Marion Guillou a été également à la tête de la direction générale de l’Alimentation au ministère de l’Agriculture entre 1996 et 2000.


Voir également :

- Mises en cause de l'expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile

- 'Et si la TELEPHONIE MOBILE devenait un SCANDALE SANITAIRE ?' - livre d'Etienne Cendrier

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Commentaire Robin des Toits :
La décision de la Cour d'Appel de Versailles dont il est fait référence à 22:00 et dont Matthieu Laine affirme qu'elle fut prise seulement en fonction de l'angoisse des riverains de l'antenne, fait en réalité suite au jugement du TGI de Nanterre qui a condamné Bouygues Télécom à enlever un mât d'antennes-relais et à payer 3000 euros de dommages et intérêts à chacune des trois familles plaignantes pour "exposition à un risque sanitaire" (...) "certain et non hypothétique". En appel, le risque n'est pas remis en question mais l'expertise indépendante (rapport Biointitiative) est évoquée ainsi que les les biais des rapports officiels rassurants (notamment les liens, dénoncés par l'IGAS et l'IGE en 2005, entre les industriels du secteur et certains scientifiques).
Ce jugement considère que « ... si la réalisation du risque reste hypothétique, il ressort de la lecture des contributions et publications scientifiques produites au débat et des positions législatives, divergentes entre les pays, que l'incertitude sur l'innocuité de l'exposition aux ondes émises par les antennes relais, demeure et qu'elle peut-être qualifiée de sérieuse et raisonnable »

Voir :
- Antennes-relais de Téléphonie Mobile : le JUGEMENT de la Cour d'Appel de Versailles - 04/02/2009

Robin Des Toits
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