Elles poussent comme des champignons. 11.000 antennes-relais ont trouvé place sur les toits parisiens et provinciaux depuis l'arrivée de la 4G en France l'an passé, 1.800 rien que dans la capitale.
Ces nouvelles antennes permettent aux usagers de la 4G, entres autres, de surfer sur le Net avec un débit 10 fois plus rapide que la 3G. Un débit plus rapide qui interroge sur leur émission d'ondes, relançant le débat sur leurs dangerosités.
Pas d'étude sur l'impact sanitaire
Les ondes sont partout mais leurs risques n'ont pas été prouvés scientifiquement. Pas suffisant pour empecher la levée de boucliers des associations qui parlent d'une technologie lancée dans la précipitation.
"Il n'y a pas eu d'étude d'impact sanitaire avant qu'on lance cette technologie sur le marché, déplore Etienne Cendrier, de l'association pour la protection de l'homme et de l'environnement, Robin des tois. Alors que depuis 2009, nous le réclamons aux pouvoirs publics dans le cadre du Grenelle des Ondes. L’État ne s'est pas donné les moyens de savoir si c'était dangereux ou pas."
70.000 antennes-relais en France
L'association remet ainsi en cause l'absence d'étude sanitaire sur l'éventuel risque que peuvent poser les émissions d'ondes. Pourtant, l’Organisation Mondiale de la Santé a classé ces ondes "cancérogènes possibles".
A la fin du mois, les écologistes proposeront une loi à l’Assemblée nationale pour modérer l’exposition aux ondes. Au total, il existe près de 70.000 antennes-relais sur le territoire français.
---
Source : http://www.bfmtv.com/societe/4g-est-elle-dangereuse-689034.html