VICTOIRE A AIX-EN-PROVENCE : "Aix-en-Provence, Beauregard et Free pas sur la même longueur d'onde - 20 minutes et La Provence - Mars 2011



Lors de l'assemblée générale, la copropriété à voter NON à l'unanimité aucune des 150 personnes présentes, sur 250 copropriètaires n'a accepté les arguments de la régie qui proposait le vote à l'article 25, ainsi que le droit de parole de monsieur Rinaldi après le vote.

Le travail en amont du collectif en place, par une distribution de tracs,une conférence du docteur Halimi,et une mèdiatisation presse, ajouté aux arguments de monsieur Rinaldi exigée par l'assemblée avant le vote à fait gagner le principe de précaution, surtout que cette implantation aurait été proche d'une école maternelle, à moins de 100 m, et ou des mesures de 2 v/m à 8 v/m existent avec l'implantation d'autres antennes à 50 m voir 200 m des appartements.
Merci à Monsieur Lefèvre, merci à Richard, merci à Martine, Françoise, Maryse et nous en oublions... Merci aussi au président de la copropriété, qui après avoir été bien informé, a reconsidéré son vote et a déclaré en début de séance qu'il voterait non aux antennes.



Ils ne sont pas sur la même longueur d'onde - 20 minutes - 23/03/2011

SANTE - Un collectif dénonce l'installation d'antennes relais sur leur toit


Ils ne veulent pas d'antennes relais sur leur toit. Des propriétaires de la résidence Beauregard à Aix-en-Provence dénoncent les risques sanitaires liés à l'installation d'antennes sur leur immeuble. « Un opérateur veut louer le toit pour 10 000 € par an pendant douze ans, précise Françoise Gay-Alexandre, du collectif santé Beauregard. Mais nous craignons les dangers sur la santé des habitants, surtout que l'immeuble est situé à une trentaine de mètres d'une école maternelle. »

Des antennes sur un toit aixois. P.MAGNIEN / 20 MINUTES
Des effets sur la santé

Alerté par le collectif, le docteur Patrice Halimi, chirurgien pédiatre à Aix et cofondateur de l'association santé environnement France, pointe en effet « la part de risque ». « Certaines études montrent des dangers, d'autres non, explique-t-il. Selon les études, les troubles peuvent aller de nausées, vertiges ou maux de têtes à des cancers. Par précaution, nous recommandons l'installation des antennes à plus de 300 mètres des premières habitations. Le faisceau ne doit pas non plus être dirigé vers des écoles », indique-t-il. Pour Jean Rinaldi, responsable de l'association Robin des toits en Rhône-Alpes et dans le département, la question est plus tranchée. « Si on avait fait des études sur l'amiante dix ans après l'avoir installée, on aurait pu dire qu'elle ne donnait pas le cancer. Pour faire des mesures tous les jours chez les gens, je peux dire que, oui, il y a des gens malades à cause de la proximité des antennes », estime-t-il. Selon lui, 300 000 antennes sont installées aujourd'hui en France contre 58 000 en 2009.

amandine rancoule

Limite

Selon l'association Robin des toits, les opérateurs de téléphonie peuvent utiliser entre 41 et 61 volts par mètre. Elle préconise une baisse d'intensité pour une limite à 0,6 V/m. Selon leur test, à 0,1 V/m, un téléphone mobile marcherait.

NB RdT : même à 0,01V/m, un téléphone marche correctement.

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Source : http://www.20minutes.fr/article/692145/marseille-ils-longueur-onde

Des copropriétaires veulent empêcher l'opérateur d'installer des antennes-relais sur leur toit

A Aix, Beauregard et Free pas sur la même longueur d'onde - La Provence - 21/03/2011

Des copropriétaires veulent empêcher l'opérateur d'installer des antennes-relais sur leur toit

On leur proposerait des millions, elles n'accepteraient pas : "10 000 euros par an, ramenés à 250 copropriétaires, déjà c'est ridicule. Et puis, si c'est pour avoir un cancer dans dix ans..."

Trois copropriétaires du parc de Beauregard ne l'entendent pas de cette oreille. Elles veulent contrer la proposition de Free, quatrième opérateur de téléphonie mobile, qui sera soumise à la prochaine assemblée générale : louer le toit d'un des immeubles pour 10 000 euros par an pendant douze ans contre l'installation de trois antennes-relais.

Une idée qu'ont eu le président du conseil syndical et le syndic (ni l'un, ni l'autre n'ont répondu à nos sollicitations) sur propositions de la Chambre syndicale des propriétaires. Avec un objectif affiché sur une note d'information pour les résidents : juguler l'augmentation des charges -actuellement de 140 euros par mois- et compenser les charges non payées -84000 euros l'an dernier, 54000 cette année.

"Ici aussi, les gens sont touchés par la crise mais ce n'est vraiment pas la bonne solution. On ne veut pas mettre en jeu notre santé", poursuivent Françoise Gay-Alexandre et Martine Guix. Qui ont lancé une pétition et convaincu aussi des habitants des résidences toutes proches d'entrer dans la bataille.

"À la Pinette tout près, il y en a déjà une quinzaine sur les toits. Et comme ce sont des HLM, et que dans ce genre d'affaire, seuls les propriétaires ont leur mot à dire, les locataires n'ont rien pu faire, souligne une résidente de la Margueride, une copropriété entre la Pinette et le parc de Beauregard. On est déjà arrosé d'un côté, on ne veut pas vivre au milieu des antennes. Et puis, il y a une école tout près".

Depuis que Free a obtenu la quatrième licence de téléphonie mobile, le standard de l'association Robin des Toits explose. Du temps de l'installation des opérateurs historiques, les éventuels impacts sanitaires des antennes-relais n'étaient pas d'actualité. Aujourd'hui, les méthodes ont changé.

"En général, ils proposent 8000 euros au départ. Ils arrivent à l'assemblée générale et augmentent encore un peu le tarif jusqu'à 10 000. On a vu des cas, où ils ont proposé 50000 euros. Ils ne parlent que d'argent et ça embrouille les gens, raconte Denise Possety, bénévole de l'association. Jamais ils n'évoquent les risques éventuels pour la santé. Quand vous demandez un certificat d'innocuité, vous ne l'obtenez jamais. Quand les habitants font vraiment de la résistance, ils leur disent que s'ils refusent, ils mettront leurs antennes sur les immeubles d'à côté et que c'est eux qui se prendront les ondes alors que si c'est sur leur toit, ils ne risquent rien".

"On a vraiment l'impression qu'on nous prend pour des imbéciles, commentent les quatre frondeuses de Beauregard. Qui cherchent par tous les moyens à empêcher l'arriver de ces antennes qui siffleraient sur leur tête. Le docteur Patrice Halimi, cofondateur de l'Association santé environnement français, avait déjà tenté de mobiliser les autorités il y a plus d'un an quand au coeur d'Encagnane, des habitants de l'Odyssée se plaignaient de vertiges, de maux de tête après l'installation de six antennes-relais. Une mère de famille faisait même dormir son fils de 10 ans dans une couverture de survie : l'antenne était posée à trois mètres de sa chambre.

"C'est l'histoire des puissants contre les faibles, déplore un ancien membre du collectif d'Encagnane. Rien n'a été fait, rien n'a changé et quand on se rebelle, on nous rit au nez". "Les nuisances de ces antennes sont réelles, assure le docteur Halimi, qui donnera une conférence demain dans le quartier.

En 2004, une étude allemande a révélé que les individus qui vivent à moins de 400 mètres d'une antenne relais, ont trois fois plus de risques d'être atteint d'un cancer.

En 2008, l'étude Oberfeld a, quant à elle, montré une nette augmentation des risques de cancers du sein et du cerveau chez les populations vivant dans un rayon de 200 mètres autour d'antennes relais". Bizarrement, ce genre d'arguments, les opérateurs ne les entendent pas. Ils doivent être en train de passer sous un tunnel.

Conférence d'information sur "les dangers des antennes-relais" par l'Association santé environnement France, demain de 19h30 à 20h30 à la Maison de quartierAlphonse-Daudet, avenue Beauregard.

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Source : http://www.laprovence.com/article/aix-en-provence/beauregard-et-free-pas-sur-la-meme-longueur-donde

Robin Des Toits
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