Auteurs :
Siegal Sadetzki (1,2), Angela Chetrit (1), Avital Jarus-Hakak (1), Elisabeth Cardis (3), Yonit Deutch (1), Shay Duvdevani (4), Ahuva Zultan (1), Ilya Novikov (5), Laurence Freedman (5) and Michael Wolf (2,4)
1 Cancer and Radiation Epidemiology Unit, Gertner Institute, Chaim Sheba Medical Center, Tel Hashomer, Israel
2 Sackler School of Medicine, Tel Aviv University, Tel Aviv, Israel
3 Radiation Group, International Agency for Research on Cancer, Lyon, France
4 Department of Otolaryngology–Head and Neck Surgery, Chaim Sheba Medical Center, Tel Hashomer, Israel
5 Biostatistics Unit, Gertner Institute, Chaim Sheba Medical Center, Tel Hashomer, Israel
Correspondence to Dr. Siegal Sadetzki, Cancer and Radiation Epidemiology Unit, Gertner Institute, Chaim Sheba Medical Center, Tel Hashomer 52621, Israel (e-mail: siegals@gertner.health.gov.il).
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Reçu pour publication le 1er mars 2007. Accepté pour publication le 8 octobre 2007.
RESUME :
L'objectif de cette étude nationale était d'évaluer le lien entre l'utilisation du téléphone portable et le développement de tumeurs de la glande parotide. Les méthodes ont été basées sur l'étude internationale INTERPHONE qui a pour objectif d'évaluer les possibles effets néfastes de l'utilisation du téléphone portable. L'étude a inclus 402 cas de tumeurs bénignes et 58 cas de tumeurs malignes de la glande parotide diagnostiquées en Israël entre 2001 et 2003 ainsi que 1266 personnes cas-témoins parmi une population âgée de plus de 18 ans. Sur le groupe entier, y compris ceux ayant eu une utilisation régulière du téléphone portable ou pour toute autre mesure d'exposition recherchée, aucune augmentation du risque de tumeur de la glande parotide n'a été observé (risque relatif : 0,87 ; probabilité 0,3). Cependant, l'analyse limitée aux utilisateurs réguliers ou dans des conditions permettant une augmentation du niveau d'exposition (comme l'utilisation intensive en milieu rural) a montré une nette augmentation du risque. Pour une utilisation uniquement du même côté de la tête, les taux de probabilité relative dans la catégorie de ceux ayant eu un nombre d'appel et des durées d'appels cumulés les plus élevés et sans oreillette ont été respectivement de 1,58 (intervalle de confiance à 95% : 1,11 ; 2,24) et 1,49 (intervalle de confiance à 95% : 1,05 ; 2,13). Le risque pour une utilisation des deux côtés de la tête n'était pas significativement différent de 1. Une tendance de réponse-dose positive a été trouvée pour ces mesures. Basés sur le plus grand nombre de cas de tumeurs bénignes de la glande parotide rapportés jusqu'à présent, nos résultats suggèrent une association entre l'utilisation de téléphone portable et les tumeurs de la glande parotide.
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ABSTRACT :
The objective of this nationwide study was to assess the association between cellular phone use and development of parotid gland tumors (PGTs). The methods were based on the international INTERPHONE study that aimed to evaluate possible adverse effects of cellular phone use. The study included 402 benign and 58 malignant incident cases of PGTs diagnosed in Israel at age 18 years or more, in 2001–2003, and 1,266 population individually matched controls. For the entire group, no increased risk of PGTs was observed for ever having been a regular cellular phone user (odds ratio = 0.87; p = 0.3) or for any other measure of exposure investigated. However, analysis restricted to regular users or to conditions that may yield higher levels of exposure (e.g., heavy use in rural areas) showed consistently elevated risks. For ipsilateral use, the odds ratios in the highest category of cumulative number of calls and call time without use of hands-free devices were 1.58 (95% confidence interval: 1.11, 2.24) and 1.49 (95% confidence interval: 1.05, 2.13), respectively. The risk for contralateral use was not significantly different from 1. A positive dose-response trend was found for these measurements. Based on the largest number of benign PGT patients reported to date, our results suggest an association between cellular phone use and PGTs.
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Source
- Publication originale dans American Journal of Epidemiology :
http://aje.oxfordjournals.org/cgi/content/abstract/167/4/457
- Lien Pubmed : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18063591
- Méthode détaillée : http://emf-portal.femu.rwth-aachen.de/viewer.php?sid=&sform=&l=e&aid=15438
Siegal Sadetzki (1,2), Angela Chetrit (1), Avital Jarus-Hakak (1), Elisabeth Cardis (3), Yonit Deutch (1), Shay Duvdevani (4), Ahuva Zultan (1), Ilya Novikov (5), Laurence Freedman (5) and Michael Wolf (2,4)
1 Cancer and Radiation Epidemiology Unit, Gertner Institute, Chaim Sheba Medical Center, Tel Hashomer, Israel
2 Sackler School of Medicine, Tel Aviv University, Tel Aviv, Israel
3 Radiation Group, International Agency for Research on Cancer, Lyon, France
4 Department of Otolaryngology–Head and Neck Surgery, Chaim Sheba Medical Center, Tel Hashomer, Israel
5 Biostatistics Unit, Gertner Institute, Chaim Sheba Medical Center, Tel Hashomer, Israel
Correspondence to Dr. Siegal Sadetzki, Cancer and Radiation Epidemiology Unit, Gertner Institute, Chaim Sheba Medical Center, Tel Hashomer 52621, Israel (e-mail: siegals@gertner.health.gov.il).
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Reçu pour publication le 1er mars 2007. Accepté pour publication le 8 octobre 2007.
RESUME :
L'objectif de cette étude nationale était d'évaluer le lien entre l'utilisation du téléphone portable et le développement de tumeurs de la glande parotide. Les méthodes ont été basées sur l'étude internationale INTERPHONE qui a pour objectif d'évaluer les possibles effets néfastes de l'utilisation du téléphone portable. L'étude a inclus 402 cas de tumeurs bénignes et 58 cas de tumeurs malignes de la glande parotide diagnostiquées en Israël entre 2001 et 2003 ainsi que 1266 personnes cas-témoins parmi une population âgée de plus de 18 ans. Sur le groupe entier, y compris ceux ayant eu une utilisation régulière du téléphone portable ou pour toute autre mesure d'exposition recherchée, aucune augmentation du risque de tumeur de la glande parotide n'a été observé (risque relatif : 0,87 ; probabilité 0,3). Cependant, l'analyse limitée aux utilisateurs réguliers ou dans des conditions permettant une augmentation du niveau d'exposition (comme l'utilisation intensive en milieu rural) a montré une nette augmentation du risque. Pour une utilisation uniquement du même côté de la tête, les taux de probabilité relative dans la catégorie de ceux ayant eu un nombre d'appel et des durées d'appels cumulés les plus élevés et sans oreillette ont été respectivement de 1,58 (intervalle de confiance à 95% : 1,11 ; 2,24) et 1,49 (intervalle de confiance à 95% : 1,05 ; 2,13). Le risque pour une utilisation des deux côtés de la tête n'était pas significativement différent de 1. Une tendance de réponse-dose positive a été trouvée pour ces mesures. Basés sur le plus grand nombre de cas de tumeurs bénignes de la glande parotide rapportés jusqu'à présent, nos résultats suggèrent une association entre l'utilisation de téléphone portable et les tumeurs de la glande parotide.
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ABSTRACT :
The objective of this nationwide study was to assess the association between cellular phone use and development of parotid gland tumors (PGTs). The methods were based on the international INTERPHONE study that aimed to evaluate possible adverse effects of cellular phone use. The study included 402 benign and 58 malignant incident cases of PGTs diagnosed in Israel at age 18 years or more, in 2001–2003, and 1,266 population individually matched controls. For the entire group, no increased risk of PGTs was observed for ever having been a regular cellular phone user (odds ratio = 0.87; p = 0.3) or for any other measure of exposure investigated. However, analysis restricted to regular users or to conditions that may yield higher levels of exposure (e.g., heavy use in rural areas) showed consistently elevated risks. For ipsilateral use, the odds ratios in the highest category of cumulative number of calls and call time without use of hands-free devices were 1.58 (95% confidence interval: 1.11, 2.24) and 1.49 (95% confidence interval: 1.05, 2.13), respectively. The risk for contralateral use was not significantly different from 1. A positive dose-response trend was found for these measurements. Based on the largest number of benign PGT patients reported to date, our results suggest an association between cellular phone use and PGTs.
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Source
- Publication originale dans American Journal of Epidemiology :
http://aje.oxfordjournals.org/cgi/content/abstract/167/4/457
- Lien Pubmed : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18063591
- Méthode détaillée : http://emf-portal.femu.rwth-aachen.de/viewer.php?sid=&sform=&l=e&aid=15438