Suite à une interrogation sur la possibilité de “l’effet de peau”, nos ingénieurs vous proposent les commentaires ci-dessous.
Un document explicatif sur ce sujet est disponible par ce lien ICI ou en pièce jointe.
Vous trouverez en premier lieu l’exposé des questions, et ensuite nos réponses.
Cet “effet de peau” pourrait expliquer 3 problèmes majeurs du Linky :
1- Le rayonnement du CPL :
Circulant à la surface des fils non blindés, il augmente considérablement les CEM/OEM ;
2- Les incendies :
La chaleur engendrée par cette circulation à la surface des fils s’ajoute à l’effet de proximité avec les autres fils, et provoque fonte des isolants et courts-circuits.
3- enfin, dernier problème et non des moindres, la surconsommation :
Constatée par les abonnés, elle pourrait en être la conséquence, puisque cet “effet de peau” provoque une perte d’énergie, augmente la résistance des conducteurs, et donc nécessite plus de soutirage électrique.
Oui l’effet de peau existe, mais pour répondre aux trois objections du mail cité ci-dessus :
1 – Le rayonnement du CPL n’est a priori pas augmenté par "l’effet de peau", ou faiblement.
La répartition du courant dans le fil affecte peu son rayonnement à ces fréquences.
En revanche, ce qu’une étude du labo RdT souligne, c’est que si par malheur les fils de phase et neutre s’éloignent l’un de l’autre dans la maison, (https://robindestoits-midipy.org/pdf/En-direct-du-labo/Mesure-Rayonnement-magnetiqueCPL-Linky-en-habitat-v3.pdf) , nous avons immédiatement une boucle émissive qui rayonne infiniment plus sur les habitants que si les câbles sont accolés.
2 – Les incendies :
Le courant de 1 ampère maximum du CPL Linky, en mode pulsé et donc non continu (il faut le rappeler), concentré à la surface du fil à 100 kHz ne peut pas créer d’échauffement du câble.
En effet, vu la résistivité du cuivre (https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistivit%C3%A9) de 17 × 10−9 ohms mètre, nous avons des milliohms par mètre de fil et donc par loi de joule, P=R*i² donnera des milliwatts CPL tout au plus.
En revanche, 30 voire 45 ampères en 50 hz dans le fil chauffent bien plus.
3 – La surconsommation due au Linky est une réalité, mais elle n’est pas due à l’effet de peau.
C’est très certainement parce que la puissance émissive du Linky, qui peut atteindre probablement plus d’un watt, est une consommation électrique qui se rajoute à celle de son électronique et c’est le client qui la paye !
Enfin et surtout, le compteur Linky facture l’énergie réactive au client, contrairement aux compteurs électromécaniques qui eux ne comptaient que l’énergie active.
La surconsommation que l’on peut constater, pourrait à notre avis être due également aux harmoniques du signal haché du CPL, qui mettent à mal la compatibilité électromagnétique des appareils domestiques, surtout anciens, cela entraîne leur dysfonctionnement, leur consommation excessive, voire leur destruction.
En direct du Labo (29 mai 2018)
Un document explicatif sur ce sujet est disponible par ce lien ICI ou en pièce jointe.
Vous trouverez en premier lieu l’exposé des questions, et ensuite nos réponses.
Cet “effet de peau” pourrait expliquer 3 problèmes majeurs du Linky :
1- Le rayonnement du CPL :
Circulant à la surface des fils non blindés, il augmente considérablement les CEM/OEM ;
2- Les incendies :
La chaleur engendrée par cette circulation à la surface des fils s’ajoute à l’effet de proximité avec les autres fils, et provoque fonte des isolants et courts-circuits.
3- enfin, dernier problème et non des moindres, la surconsommation :
Constatée par les abonnés, elle pourrait en être la conséquence, puisque cet “effet de peau” provoque une perte d’énergie, augmente la résistance des conducteurs, et donc nécessite plus de soutirage électrique.
Oui l’effet de peau existe, mais pour répondre aux trois objections du mail cité ci-dessus :
1 – Le rayonnement du CPL n’est a priori pas augmenté par "l’effet de peau", ou faiblement.
La répartition du courant dans le fil affecte peu son rayonnement à ces fréquences.
En revanche, ce qu’une étude du labo RdT souligne, c’est que si par malheur les fils de phase et neutre s’éloignent l’un de l’autre dans la maison, (https://robindestoits-midipy.org/pdf/En-direct-du-labo/Mesure-Rayonnement-magnetiqueCPL-Linky-en-habitat-v3.pdf) , nous avons immédiatement une boucle émissive qui rayonne infiniment plus sur les habitants que si les câbles sont accolés.
2 – Les incendies :
Le courant de 1 ampère maximum du CPL Linky, en mode pulsé et donc non continu (il faut le rappeler), concentré à la surface du fil à 100 kHz ne peut pas créer d’échauffement du câble.
En effet, vu la résistivité du cuivre (https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistivit%C3%A9) de 17 × 10−9 ohms mètre, nous avons des milliohms par mètre de fil et donc par loi de joule, P=R*i² donnera des milliwatts CPL tout au plus.
En revanche, 30 voire 45 ampères en 50 hz dans le fil chauffent bien plus.
3 – La surconsommation due au Linky est une réalité, mais elle n’est pas due à l’effet de peau.
C’est très certainement parce que la puissance émissive du Linky, qui peut atteindre probablement plus d’un watt, est une consommation électrique qui se rajoute à celle de son électronique et c’est le client qui la paye !
Enfin et surtout, le compteur Linky facture l’énergie réactive au client, contrairement aux compteurs électromécaniques qui eux ne comptaient que l’énergie active.
La surconsommation que l’on peut constater, pourrait à notre avis être due également aux harmoniques du signal haché du CPL, qui mettent à mal la compatibilité électromagnétique des appareils domestiques, surtout anciens, cela entraîne leur dysfonctionnement, leur consommation excessive, voire leur destruction.
En direct du Labo (29 mai 2018)