Téléphonie mobile et santé : DECLARATION DE STRASBOURG (suite au colloque du 04/12/07)

Colloque de Strasbourg du 04/12/07 "Téléphonie mobile et Santé"
Eléments significatifs - Communiqué de Robin des Toits (documents à télécharger)



Téléphonie mobile
DECLARATION DE STRASBOURG
04 Décembre 2007
(télécharger le PDF en bas de page)

Le lancement commercial de la téléphonie mobile date des premières années de la décennie 1990.
Depuis le début, cette technologie fait l’objet de graves inquiétudes sur les risques de santé qu’elle comporte.
Aujourd’hui, l’état de la situation est le suivant :

1- LES FAITS


A- Toxicité

La technologie de la téléphonie mobile et des émissions de même structure physique
UMTS – WIFI – WIMAX – BLUE TOOTH – etc…
que nous appellerons globalement émissions TTM – Type Téléphonie Mobile comporte une agression générale de la Santé publique.

Deux documents récapitulatifs de plusieurs centaines de travaux scientifiques publiés confirment
un verdict définitif :
- la Résolution de BENEVENTO,
- le Rapport BIOINITIATIVE
600 pages – 12 chapitres sur les diverses formes de toxicité – tous, ils nous parlent point par point de preuves scientifiques.
Plus de 1500 travaux scientifiques publiés sont cités en référence.

Sur le plan scientifique, il n’y a plus de débat.
Les diverses sources de la version officielle de l’innocuité sont toutes discréditées.

Et en ce qui concerne les rapports et les experts officiels français, c’est le rapport IGAS-IGE, oeuvre de deux Inspections Générales Ministérielles, qui expose les défaillances rédhibitoires de tout ce qui est officiel en France.


B- Références légales

La seule référence citée par les sources officielles est le décret de Mai 2002 qui autorise des intensités de 41 V/m, 58 V/m, 61 V/m, suivant les fréquences.
Ce décret est invalide en légalité européenne.

En légalité française, les textes prioritaires sont de 1992 et fixent un maximum universel de 3 V/m, nécessaire pour protéger les appareillages électroniques, et notamment les appareils d’assistance médicales, pace-makers et autres.
La loi en France, c’est donc un maximum 3 V/m.
Le décret de Mai 2002 cautionne en France une illégalité omniprésente.

Rappelons que la position du Parlement Européen est un maximum de1 V/m pour l’exposition du public à l’ensemble de ce type d’émissions :
Téléphonie mobile – UMTS – WIFI – WIMAX – BLUE TOOTH.


C- Mesures
Les mesures payées par les opérateurs sont l’objet de manipulations.
Ceci a été précisé par la XVIIème Chambre du Tribunal de Paris dans le Jugement du 02-05-2006.
Ce Jugement relaxe un militant poursuivi en diffamation pour avoir affirmé que les mesures payées par les opérateurs étaient manipulées.

Il est clair que si cette affirmation n’est pas de la diffamation, c’est de l’information.
Cela est d’autant plus clair que le texte du Jugement énumère les documents et les témoignages que le Tribunal considère probants sur la réalité effective des manipulations.
Il en résulte que toute mesure payée par les opérateurs est sujette à caution.
Quand nous lisons sur des rapports de mesures payées par les opérateurs que la mesure relevée en un point donné est 0,00 V/m, cela veut dire, sur le plan scientifique, que la prise de mesure se situe avant le big-bang.

D- Clandestinité
En matière de téléphonie mobile, ainsi que des technologies de même nature, que nous appelons TTM – Type Téléphonie Mobile, les dispositions réglementaires sont les suivantes :
- Toute installation ou modification d’installation, par exemple l’introduction de l’UMTS, devrait être précédée d’une réunion d’information de la population, où celle-ci pourrait se faire assister par les sachants de son choix,
- Un dossier administratif, comportant les informations techniques essentielles précises, doit être établi. Il doit faire l’objet d’un affichage simultané en mairie et sur les lieux des travaux, pendant deux mois minimum, avant tout début d’intervention.

L’expérience montre que les cas où l’une ou l’autre de ces dispositions ne sont pas respectées et où les interventions se font à l’insu des riverains sont très fréquents. Surtout pour l’UMTS.


E- Assurances

Les principales Compagnies mondiales de Réassurance ne couvrent plus la téléphonie mobile depuis 2003.
C’est la raison pour laquelle les opérateurs refusent de rendre publiques les listes d’exclusions de leurs polices, qui seules permettraient de savoir si ces polices sont simplement décoratives ou non.
Pour mémoire, c’est en 1911 que les industries de l’amiante ont cessé d’être couvertes.



2- QUI EST RESPONSABLE ?


A- AFOM et opérateurs

A l’AFOM et aux Directions d’Entreprises des opérateurs de téléphonie mobile, nous disons que pour prétendre aujourd’hui ignorer la toxicité de cette technologie, il faut en même temps prétendre ne pas savoir lire.
L’agression générale de la santé publique que comporte la mise en oeuvre des technologies de ce type a pour conséquences un nombre important et croissant de victimes. Et ce nombre va continuer à grandir de plus en plus si une réglementation protégeant la santé n’est pas imposée aux opérateurs.

Il en résulte dans certains cas des souffrances dont certaines sont aussi insupportables que continues. En particulier pour les niveaux graves de l’électrohypersensibilité.
Alors qu’il existe une solution technique, certes moins rentable, de rendre compatibles la téléphonie mobile et la santé publique.


B- Bailleurs sociaux

Aux Bailleurs Sociaux qui cautionnent une action d’agression générale de la Santé publique, nous disons que cette caution équivaut à une complicité.


C- AFSSE/AFSSET – INVS - FSR

A l’AFSSE/AFSSET, Agence Française pour la Sécurité Sanitaire, Environnementale et du Travail, A l’INVS, Institut National de Veille Sanitaire, A la FSR, Fondation Santé Radiofréquence, nous disons
- que tout dispositif qui permet d’être juge et partie est étranger à la démocratie,
- que le fait d’avoir recours à des experts payés par les opérateurs – fait exposé par le rapport officiel IGAS-IGE – est une manipulation délibérée de l’état actuel réel des connaissances scientifiques.



3- LA SOLUTION


A- Solution générale

La téléphonie mobile et la Santé publique sont compatibles.
Sur le plan réglementaire cela comporte :
- La fixation d’un seuil maximal d’exposition du public à 0,6 V/m. Seuil de sécurité sanitaire défini par les scientifiques indépendants et compétents.
- L’ouverture d’un poste budgétaire dans les Conseils Généraux pour l’acquisition de sondes en continu dont l’emploi sera confié à des représentants qualifiés des Associations.
Solution qui apporte à la population une autonomie des mesures.
Il y a quelques cas de précurseurs en France.
- La délimitation par les Conseils Généraux de zones blanches où toutes les alimentations seront filaires.

Ces zones permettront des conditions d’existence acceptables pour les électrohypersensibles.
La Suède a mis en place diverses dispositions qui concrétisent cet objectif.


B- Solution STRASBOURG

STRASBOURG est une ville symbole.
Cela lui impose de montrer l’exemple d’une ville où le politique n’est pas subordonné aux intérêts économiques de quelques industriels.

Nous proposons à STRASBOURG :
- d’imposer le seuil à 0,6 V/m.
Cela lui est d’autant plus possible que le sujet est aujourd’hui traité au niveau national dans le cadre du Grenelle de l’Environnement.
- de faire le ménage de l’état actuel des implantations en commandant une campagne de mesures au CRIIREM, Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques.

Ce à quoi la Ville s’est déjà engagée en public.
- de délimiter une zone blanche à proximité du Centre Ville.
Les documents de référence des informations de cette déclaration sont disponibles à l’Association Nationale Robin des Toits.


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LE COLLOQUE DE STRASBOURG
Eléments significatifs :
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La Ville de STRASBOURG a organisé le 04 Décembre 2007 un Colloque dont le thème était TELEPHONIE MOBILE ET SANTE.

Elle y a officiellement invité :
L’AFOM - Association Française des Opérateurs Mobiles,
L’ANFR - Agence Nationale des Fréquences,
L’AMF - Association des Maires de France,
L’AFSSET - Association Française de Sécurité Sanitaire Environnementale et du Travail,
La FSR - Fondation Santé et Radiofréquences
Le Professeur Daniel GRUCKER,
Les Villes de Brest et de Marseille,
L’Association Nationale Robin des Toits,
Le CRIIREM - Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements
Electromagnétiques.
L’Association Nationale Robin des Toits et le CRIIREM sont les deux organismes qui exposent que la toxicité de cette technologie est prouvée dans l’état présent de la science.

A l’ouverture du Colloque, il est constaté l’absence de l’ANFR, de l’AMF et de l’AFSSET.
Après les exposés d’accueil et de présentation, la parole est donnée aux participants invités :
- Un enseignant local chargé d’un exposé théorique déclare qu’il y a des choses qui existent et des choses qui n’existent pas.
Dans ce qui n’existe pas, il range une branche entière de la science, nommée BIOELECTROMAGNETISME, qui traite des très nombreux effets, non thermiques, des champs électromagnétiques sur le vivant.
Les fondateurs de cette branche de la science se nomment GURWITSCH et FRÖLICH.
Son état présent comporte notamment les travaux de POPP.
Robin des Toits tient disponible un résumé des domaines traités par les principaux auteurs, dont l’existence est peu contestable.

- La Fondation Santé Radiofréquences est présente par deux représentants.
L’un d’eux déclare qu’il a personnellement participé, avec le laboratoire PIOM dirigé par Bernard VEYRET, à des réplications des travaux qui concluent à une toxicité, et qu’il n’en a pas lui-même trouvé.
Le rapport BIOINITIATIVE mentionnant plus de 1500 travaux dans le domaine, prendre connaissance des protocoles et les reproduire représente donc une intervention considérable. Devant un tel travail de titan, la surprise le dispute à l’admiration. Et l’on comprend la déception de celui qui, d’après ses dires, n’a pas été en mesure de retrouver aucun des résultats cohérents et convergents des sommités scientifiques internationales.

Le deuxième déclare qu’il a entendu parler d’électrohypersensibilité, mais qu’il n’a connaissance d’aucune donnée réellement scientifique permettant de conclure à une pathologie effective.
Il faut ici rappeler que de nombreux travaux scientifiques décrivent cette pathologie, qu’elle est officiellement reconnue en Suède, en Angleterre, et par l’OMS. Qu’elle est constatée en France par l’AFSSET. Que sa reconnaissance a commencé au niveau de la Sécurité Sociale Française. Qu’en Suède, des dispositions administratives organisent différentes formes d’assistance et de protection pour les personnes victimes de cette pathologie.

- La Fondation Santé Radiofréquences est une instance assez jeune. Toutefois, elle est entourée d’une importante assistance financière des opérateurs qui, pour plus de sécurité, siègent également à son Conseil d’Administration.
Souhaitons-lui de trouver aussi les moyens scientifiques qui lui permettront d’être informée de l’état présent de la science.

- La FSR reconnaît que le Professeur HARDELL, par sa participation à l’étude INTERPHONE, lui pose un problème important car ses résultats ne correspondent pas du tout à l’innocuité. Ils indiquent une nette toxicité.

- Le représentant de l’AFOM développe les formules habituelles à cet organisme, et qui concluent globalement à l’innocuité.
Les présents font alors le constat que tous les représentants de la version officielle font une impasse totale sur les deux points cruciaux du sujet :

la publication de deux grands rapports scientifiques internationaux, et d’un plus réduit desquels il résulte que toutes les formes de toxicité sanitaire de la téléphonie mobile font maintenant l’objet de PREUVES SCIENTIFIQUES.
Sur le plan scientifique,
- la toxicité EST PROUVEE,
- il n’y a plus de débat.
- la priorité légale en France est aux textes qui fixent un seuil maximal d’exposition à 3 V/m.
- le maximum légal en France, c’est 3 V/m dans le cadre de ce qui est nommé compatibilité électromagnétique.

Puis la parole est donnée aux Associations.
Ici apparaît un invité surprise, l’Association PRIARTEM.
- Cette Association produit quelques documents traitant de la toxicité.
- Le Directeur Scientifique du CRIIREM, Expert accrédité par le Parlement Européen et Consultant du Conseil de l’Europe, fournit alors quelques précisions.
Il signale en premier lieu qu’en vocabulaire scientifique précis, les radiofréquences ne vont pas plus loin que 300 MHz.
Comme la téléphonie mobile commence à 900 MHz, elle se trouve, en toute rigueur scientifique, en dehors du champ de compétence de la FSR en fonction du nom même de celle-ci.
Le CRIIREM expose ensuite les conséquences des rapports scientifiques les plus récents, et notamment du rapport BIOINITIATIVE, oeuvre d’un ensemble de scientifiques internationaux indépendants, et qui cite en référence plus de 1500 travaux publiés.
Les chapitres de ce Rapport sont rédigés sous l’égide du mot PREUVE. Scientifique évidemment
Le verdict de la science libre, sans lien financier ou public, est définitif.
Il faut rappeler qu’une étude publiée en 2005 par l’Université GURU NADEK DEV en Inde, et concernant des effets sur l’ADN, a établi que chez des utilisateurs fréquents de téléphones portables 40% de l’ensemble des cellules sont endommagées.
Le CRIIREM rappelle que la référence légale prioritaire en France fixe un seuil maximal d’exposition à 3 V/m.
Chiffre fixé dans le cadre de la compatibilité électromagnétique.
Cette règle a pour objet de protéger les appareillages électroniques, et notamment les appareils d’assistance médicale, pace makers et autres. Dont le bon fonctionnement est d’un intérêt vital pour ceux qui les portent.
La loi en France, c’est donc un maximum de 3 V/m.
Le décret de Mai 2002, dont les seuils sont à 41 V/m, 58 V/m et 61 V/m cautionne en France une illégalité omniprésente.

Le CRIIREM précise que l’électrohypersensibilité, dont le sigle est EHS, est une pathologie bien répertoriée sur le plan médical, bien que cela semble avoir échappé aux instances médicales officielles en France.
Cette pathologie est officiellement reconnue par l’OMS.
Il semble également que cela ait échappé à la FSR.
Il ajoute que cette pathologie est en croissance rapide en raison du développement incontrôlé des divers types d’émissions électromagnétiques.
Le cas d’une habitante de Strasbourg, victime de cette pathologie à un niveau aigu, est évoqué. Du fait de sa maladie, les conditions de vie de cette personne sont insupportables.
Le CRIIREM considère qu’il est de la responsabilité de la Ville d’assurer d’urgence une protection à cette personne.

La Ville acquiesce et confirme qu’elle fera le nécessaire dans un délai rapide.

Le CRIIREM donne une information technique :
- les dispositifs WIFI installés dans les bibliothèques municipales de la Ville de Paris seront retirés.

Le CRIIREM signale que les administrations, y compris les plus importantes, désireuses d’informations et de mesures indiscutables, qui font appel à lui, sont de plus en plus nombreuses.

- Robin des Toits intervient pour rappeler un précédent.
Le scandale sanitaire majeur de l’amiante aujourd’hui reconnu publiquement après 80 ans d’étouffement efficace par les groupes industriels et financiers.
On peut constater que les dispositifs en place aujourd’hui dans le domaine de la téléphonie mobile et dont l’objectif est de gagner du temps pour prolonger de considérables profits au mépris de la Santé Publique sont identiques presque point par point.
Robin des Toits revient sur le sujet des mesures payées par les opérateurs.
Par un jugement du 02-05-2006, la Justice a pris position.
Elle a relaxé un militant poursuivi en diffamation pour avoir affirmé que les mesures payées par les opérateurs étaient manipulées.
Le texte du Jugement énumère les documents et les témoignages que le Tribunal considère probants sur la réalité effective des manipulations.
Les mesures payées par les opérateurs ne peuvent donc être considérées valides ni sur le plan technique, ni sur le plan scientifique.
Robin des Toits traite ensuite du problème des assurances.
Les principales Compagnies mondiales de Réassurance ne couvrent plus la téléphonie mobile depuis 2003.

C’est la raison pour laquelle les opérateurs refusent de rendre publiques les listes d’exclusions de leurs polices, qui seules permettraient de savoir si ces polices sont simplement décoratives ou non.
Pour mémoire, c’est en 1911 que les industries de l’amiante ont cessé d’être couvertes.

Robin des Toits aborde en dernier lieu les problèmes spécifiques de STRASBOURG.
En 2005, Madame KELLER, Maire de STRASBOURG, a pris position dans les médias. Elle a déclaré qu’elle avait décidé de ne pas autoriser de nouvelles implantations.
C’est depuis cette date que la plus grande partie des antennes UMTS, qui doublent à peu de choses près les intensités, ont été installées à STRASBOURG. Et ceci, semble-t-il, dans une certaine clandestinité. En tout cas, apparemment, vis-à-vis de Madame KELLER.

Une campagne de mesures du CRIIREM a confirmé que l’UMTS est présent partout à STRASBOURG. Et les habitants disent n’avoir aucun souvenir ni d’affichages, imposés par la réglementation, ni de réunions d’information.
La Ville de STRASBOURG serait-elle dans une illégalité assez générale ?

A la suite d’une réunion en Mairie, le 18-05-2007, Monsieur GEIGER, Adjoint, a déclaré devant les médias que pour éclaircir l’état réel de la situation, la Ville allait passer commande d’une campagne de mesures plus générale au CRIIREM.
La Ville déclare ce jour qu’après mise au point des conditions administratives, elle va passer cette commande.
Il est redit publiquement à Monsieur GEIGER que ni le protocole de l’ANFR, ni l’accréditation COFRAC ne peuvent être imposés au CRIIREM, car ces deux obligations ne concernent que les Entreprises et les Bureaux de Contrôle. Or le CRIIREM est un groupe d’experts dont l’autonomie est de principe.

Robin des Toits réaffirme que son objectif n’est pas la disparition de la téléphonie mobile, mais l’obtention d’une réglementation réelle qui rende cette technologie compatible avec la Santé Publique.

Les mesures nécessaires pour STRASBOURG sont les suivantes :

1- Imposer un seuil maximal d’exposition du public à 0,6 V/m,
Décision facilitée par le fait que le sujet est traité au Grenelle de l’Environnement, à l’initiative des Associations Ecologie sans Frontière et Robin des Toits.
Cette prise de position aurait l’avantage supplémentaire de rendre clair que les décisions politiques de la Ville ne sont pas dictées par les opérateurs.
La fable des opérateurs suivant laquelle ce n’est pas possible est contredite par le fait que la solution fonctionne avec un plein succès depuis presque deux ans dans la Ville de VALENCIA en Espagne. Les intensités y sont contrôlées en permanence par des sondes qui les mesurent en continu.
2- Faire l’acquisition de sondes en continu à gérer en liaison avec les Associations pour rendre à la population l’autonomie des mesures de contrôle.
La Ville se déclare partante pour ces acquisitions.
On note que l’AFOM se déclare également favorable à l’emploi de ces appareils.
3- Délimiter une zone blanche à proximité du Centre Ville où toutes les alimentations seront filaires, afin de permettre des conditions d’existence acceptables pour les électrohypersensibles.
Ces décisions montreraient que la Ville a pris conscience du problème au niveau des actes et non plus des seuls discours.
Elles feraient de STRASBOURG une Ville pilote européenne en matière de protection électromagnétique de la population.
STRASBOURG serait en avance sur PARIS et lui montrerait l’exemple.
- Après quoi, un représentant de la Ville de Marseille donne quelques indications sur l’emploi des sondes en continu dans le cadre de sa commune.

A l’issue du Colloque, une réunion pleinement publique accueille la population.
Celle-ci exprime de façon unanime qu’elle n’a plus aucune confiance ni dans la version officielle, ni dans aucun de ceux qui parlent soit d’innocuité, soit d’incertitude.
Elle exprime également qu’elle attend de la Ville non plus seulement des discours d’intentions, mais des actions réelles et rapides.

Le colloque a été suivi par cinq chaînes de télévision, et par un nombre important de stations radiophoniques et de titres de la presse écrite.


Robin Des Toits
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