L'association Robin des Toits demande aux pouvoirs publics d'ajourner le déploiement des technologies sans fil, à la suite de la publication de l'étude Interphone sur les effets du téléphone mobile sur la santé, et d'organiser des campagnes de prévention et d'information.
Les risques pour la santé sont désormais "réels" et "nul ne peut aujourd'hui prétendre les ignorer", a estimé Robin des Toits dans un communiqué.
Pour Robin des Toits, les pouvoirs publics doivent en "tirer les conséquences logiques" et "ajourner, jusqu'à ce que son innocuité soit démontrée, le déploiement de toute nouvelle technologie sans fil".
"Ils devront surtout organiser immédiatement des campagnes de prévention et d'information dépourvues de toute ambiguïté, visant en premier lieu à la protection des enfants (pour lesquels l'usage du mobile doit être purement et simplement prohibé) et des femmes enceintes, et plus largement à la modération de l'usage pour tous les utilisateurs", estime l'association.
L'étude Interphone ne conclut pas formellement à un lien entre téléphonie mobile et cancer. Elle fait apparaître un risque de gliome de 40% supérieur et un risque de méningiome de 15% supérieur pour les personnes déclarant une utilisation fréquente et habituellement "du même côté de la tête que la tumeur", mais les chercheurs estiment que les biais et les erreurs "limitent la force des conclusions" et "empêchent d'établir une interprétation causale".
Robin des Toits cite des scientifiques selon lesquels, pour la plupart des cancérogènes, la période de latence s'approche plutôt de 15-30 ans, et non de la période de référence de 10 ans choisie par l'étude. Ils notent aussi qu'elle n'inclut pas les enfants ni les téléphones sans fil, "facteur supplémentaire de risque".
AFP
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Source : http://actu.orange.fr/high-tech/telephonie-mobile-robin-des-toits-favorable-a-des-campagnes-de-prevention_550856.html
Les risques pour la santé sont désormais "réels" et "nul ne peut aujourd'hui prétendre les ignorer", a estimé Robin des Toits dans un communiqué.
Pour Robin des Toits, les pouvoirs publics doivent en "tirer les conséquences logiques" et "ajourner, jusqu'à ce que son innocuité soit démontrée, le déploiement de toute nouvelle technologie sans fil".
"Ils devront surtout organiser immédiatement des campagnes de prévention et d'information dépourvues de toute ambiguïté, visant en premier lieu à la protection des enfants (pour lesquels l'usage du mobile doit être purement et simplement prohibé) et des femmes enceintes, et plus largement à la modération de l'usage pour tous les utilisateurs", estime l'association.
L'étude Interphone ne conclut pas formellement à un lien entre téléphonie mobile et cancer. Elle fait apparaître un risque de gliome de 40% supérieur et un risque de méningiome de 15% supérieur pour les personnes déclarant une utilisation fréquente et habituellement "du même côté de la tête que la tumeur", mais les chercheurs estiment que les biais et les erreurs "limitent la force des conclusions" et "empêchent d'établir une interprétation causale".
Robin des Toits cite des scientifiques selon lesquels, pour la plupart des cancérogènes, la période de latence s'approche plutôt de 15-30 ans, et non de la période de référence de 10 ans choisie par l'étude. Ils notent aussi qu'elle n'inclut pas les enfants ni les téléphones sans fil, "facteur supplémentaire de risque".
AFP
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Source : http://actu.orange.fr/high-tech/telephonie-mobile-robin-des-toits-favorable-a-des-campagnes-de-prevention_550856.html