"Suicides liés aux antennes-relais" - Express.co.uk - 22/06/2008



La Health Protection Agency maintient ses mensonges alors que des scientifiques éminents révèlent des liens entre l'exposition aux ondes électromagnétiques et le taux de suicide


"Il n'y a aucune preuve que les antennes de téléphonie sont nocives. Les niveaux d'émissions sont très faibles." La HPA ment à nouveau alors que la population, qu'elle est censée protéger, est soumise à des niveaux d'émissions de plus en plus élevés. Comme nous n'avons de cesse de le dénoncer, les nivaux de risques sont amplement démontrés.

Voir : http://www.express.co.uk/posts/view/49330/Suicides-linked-to-phone-masts

La vague de décès parmi les jeunes habitant Bridgend, au sud du Pays de Galles, la ville qui compte le plus fort taux de suicide de Grande Bretagne, pourrait être liée à la présence des nombreux mâts de téléphonie mobile près des maisons des victimes.


Le Dr Roger Coghill, président d'un comité gouvernemental de conseillers sur la téléphonie mobile, a découvert que les 22 jeunes gens qui se sont suicidés dans les 18 derniers mois à Bridgend, dans le sud du Pays de Galles, vivaient beaucoup plus près que la moyenne des habitants d'un mât de téléphonie mobile.


Il a passé en revue toutes les études mondiales établissant un lien entre la proximité d'antennes et le risque de dépression. Le travail du Dr Coghill est susceptible de déclencher une alerte de santé publique et mener à une remise en question de l'innocuité des antennes de téléphonie mobile, qui sont généralement placées sur des bâtiments publics telles que des écoles, ou des hôpitaux. Cette étude est également susceptible de renforcer les protestations contre l'implantation de mâts de téléphonie mobile proche des lieux publics pour des raisons sanitaires.


Le Dr Coghill a la nuit passée dit qu'il y a de fortes preuves que les mâts soient à l'origine de la dépression qui a poussé ces gens de Bridgend au suicide.


Ceci inclut Kelly Stephenson, 20 ans, qui s'est pendue d'une tringle de douche en février cette année alors qu'elle était en vacances à Folkestone, dans la province de Kent.


Le Dr Coghill dit qu'"il y un faisceau de preuve qui s'est accumulé années après années et qui démontre que l'exposition aux ondes de la téléphonie mobile conduit à la dépression. Il y a des preuves que les zones habitées exposées aux équipements électriques pulsant des ondes ont également des taux de suicide plus élevés par rapport aux zones non exposées.


Il y a aujourd'hui 70 millions de téléphones mobiles en Grande Bretagne et environ 50 000 mâts de téléphonie. Toutes deux émettent des signaux radio et des champs électromagnétiques qui pénètrent les tissus cérébraux, et pendant plusieurs années, des militants ont soutenu que ceci pourrait sérieusement nuire à la santé des gens.


La moyenne nationale en ce qui concerne la proximité aux antennes relais varie suivant le type d'émetteurs. Les dernières antennes sont beaucoup plus puissantes (ndlr : antennes 3G, la bande passante est plus large, même si l'intensité en champ électrique est moins élevée, résultant en une nocivité accrue par rapport aux générations précédentes) et peuvent transmettre des données plus sophistiquées, comme des photos, des vidéos, que les gens téléchargent sur des téléphones compatibles avec l'internet.


Les antennes sont en moyenne distantes de 800 mètres des maisons. A Bridgend en revanche, les victimes vivaient à 356 mètres de celles-ci.
La moyenne nationale dans les distances par rapport à ces nouveaux et puissants émetteurs est de 1km, alors qu'à Bridgend elle est de 540 mètres. 3 antennes se trouvent dans les 200 mètres, 13 dans les 400 mètres et 22 dans les 500 mètres des maisons des victimes. Carwyn Jones, 28 ans, qui s'est pendu la semaine dernière, était le troisième jeune de la rue à commettre un suicide.


Les études montrent que le cerveau des jeunes est plus susceptible aux émissions radios. Il y a seulement deux semaines, un rapport montrait un lien entre les téléphones portables et la qualité du sommeil.


"Ce qui semble se passer, dit le Dr Coghill, c'est que l'énergie électrique affecte les réactions chimiques qui ont lieu dans le cerveau ; elles font baisser les niveaux de sérotonine. Il est connu que les dépressifs ont des niveaux de sérotonine très bas et que le traitement standard consiste à booster les niveaux de ce neurotransmetteur. Quand les neurotransmetteurs atteignent des niveaux normaux, les symptômes dépressifs diminuent." Il maintient que des recherches urgentes sont nécessaires car la Grande Bretagne est dorénavant recouverte par des milliers d'antennes, lesquelles sont proches de maisons, d'écoles et de bureaux.


Depuis le 5 janvier 2007, 22 morts parmi de jeunes gens sont à déplorer à Bridgend. Certains pensent que les suicides y sont liés, mais les experts peinent à trouver une cause commune.


Thomas Davies, 20 ans, s'est pendu en février 2007. La nuit dernière son frère Nathan, 19 ans, a accueilli l'équipe de recherche du Dr Coghill. "Rien ne nous ramènera Tom", dit-il "mais si nous pouvions trouver des indices ceci aiderait à prévenir d'autres suicides"


Mike Dolan, directeur exécutif de l'association des opérateurs de téléphonie mobile, rejette l'étude du Dr Coghill : " Ceci est un travail sans base scientifique, spéculatif, insensé et insultant".


La HPA insite que les champs émis par les antennes relais de téléphonie mobile - même ceux provenant des dernières générations d'antennes - sont dans les limites imposées par les normes internationales. "Il n'y a aucune preuve que les antennes causent des nuisances. Les niveaux d'ondes sont très bas."

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Source en Anglais : http://inthesenewtimes.com/2008/06/22/hpa-keeps-lying-as-prominent-scientist-reveals-possible-em-connection-to-suicides/

Robin Des Toits
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