La protection contre les radiations des Hyper Fréquences en conflit avec la Science.
de Franz Adlkofer Pandora - Fondation pour la Recherche Indépendante, Berlin
Aucune autre technologie hormis les communications sans fil n’a progressé aussi vite et aussi intensivement dans la vie quotidienne de la population. En seulement 20 ans, le nombre d’utilisateurs de téléphones mobiles dans le monde est passé de presque zéro à 4.6 milliards. Les plus jeunes utilisateurs ont à peine plus de trois ans. . D’un point de vue scientifique, ce développement pose un sérieux problème. Les connaissances actuelles sur les effets biologiques des champs électromagnétiques des Hautes Fréquences (HF) de basse intensité sont encore faibles. . Les limites d’exposition en vigueur sont basées sur l’hypothèse qu’elles protègent efficacement l’organisme humain: ceci parce que le rayonnement HF serait sans effet tant qu’il n’augmente pas la température des tissus cellulaires. Cette hypothèse est cependant contraire aux résultats d’un nombre croissant d’études qui toutes démontrent que des effets biologiques (effets athermiques) sont constatés bien avant ces limites d’exposition officielles. Cependant, ces résultats ne sont pris en compte ni par l’industrie des communications, ni par les gouvernements qui sont, dans tous les cas, responsables de la protection de la population contre les risques sanitaires.
En fait, nous pouvons affirmer qu’actuellement est menée, avec une issue plus qu’incertaine, la plus grande expérience biophysique sur l’humanité entière.
Les limites d’exposition .
Les limites d’exposition indiquent les valeurs limites autorisées pour les substances nocives dans l’eau potable par exemple, pour les niveaux de pollution de l’air ou les niveaux de bruits dans les zones habitées. Afin de protéger les populations, ces valeurs ne doivent pas être dépassées. Les limites d’exposition pour les rayonnements HF micro-ondes des communications mobiles garantissent que l’énergie absorbée par le corps humain ou parties de ce corps, en particulier la tête, est si faible que les problèmes de santé induits par la génération de chaleur sont exclus. Ces limites sont établies en tenant compte de l’état actuel de la recherche scientifique. Quelque soit l’entité qui contrôle cet état de recherche, il est responsable de la protection de la population. Déjà avant la seconde guerre mondiale, il avait été admis que des limites d’exposition étaient nécessaires. Mais pendant la guerre, lorsque les applications techniques ont été de plus en plus utilisées à des fins militaires, les risques sanitaires déjà identifiés ont été ignorées. Après la guerre, l’armée et l’industrie, qui entre temps avaient identifié tout le potentiel technique des HF ou RadioFréquences (RF), ont pris soin de continuer à ignorer ces risques pendant des décennies. Ils ont été soutenus par les politiques.
En Europe, une étape importante pour conforter les intérêts économiques en fixant des limites d’exposition a été la mise en place, en 1992, de la Commission Internationale pour la Protection contre les Radiations Non-Ionisantes (ICNIRP). Créée sous l’investigation du Dr Mike Repacholi, à cette époque directeur du projet des CEM à l’OMS, ceci en totale contradiction avec les statuts de l’organisation et la déontologie. . L’ICNIRP, association privée, a obtenu, grâce au Dr Repacholi la reconnaissance officielle de l’OMS, de l’Union Européenne et de plusieurs états européens comme la France et l’Allemagne. En 2006, Repacholi a été embauché comme consultant par la compagnie d’Electricité américaine. En accord avec l’industrie, l’ICNIRP s’est alignée sur l’avis de l’industrie, selon lequel le rayonnement RF n’a aucun autre effet que l’effet thermique. Les limites sanitaires d’irradiation proposées sont de 4.5 W/m2 pour les champs de 900 MHz, de 9.0 W/m2 pour les champs de 1800 MHz et de 10.0 W/m2 pour les champs de 2100 MHz.
Ces propositions [1] non seulement excluent les problèmes de santé directs et à court terme induits par les rayonnements RF mais de plus ne considèrent pas les effets à long terme comme le développement de cancers et les désordres neuro-dégénératifs. Elles ont cependant été acceptées par l’OMS et l’Union Européenne en 1998, avec recommandation d’application à leurs membres. Voir détails [2]
L’Étude Européenne REFLEX (Le rapport REFLEX
Pour l’industrie des communications sans fil, l’étude REFLEX fût presque une nuisance car ses résultats mettant en cause la sécurité liée aux limites d’exposition actuelles. L’étude REFLEX a été menée de 2000 à 2004 par douze équipes de recherche de sept pays européens, principalement fondée par l’Union Européenne et organisée et coordonnée par mes soins. Les résultats obtenus à l’Université Médicale de Vienne ont montré que les basses fréquences ainsi que les champs électromagnétiques RF possèdent un potentiel de destruction des gênes. Des effets génotoxiques comme les ruptures de brins d’ADN ont été observés dans des fibroblastes humains isolés exposé aux rayonnements UMTS avec un taux d’absorption de 0.05 W/kg, correspondant seulement à un quarantième de la limite d’exposition actuelle. Sous les rayonnements GSM et avec des conditions identiques d’expérimentation, un taux d’absorption de 0.3 W/kg, c’est à dire le sixième de la limite actuelle d’exposition, a été nécessaire pour augmenter sensiblement le taux de rupture des brins d’ADN. Le Professeur Alexander Lerchl, à cette époque membre et depuis 2009, Directeur du Comité des rayonnements non-ionisantes de la commission allemande sur la protection radiologique (SSK) de l’office fédéral pour la protection contre les rayonnements (BfS) et maintenant responsable de la protection de la population en Allemagne en est arrivé à la conclusion dramatique: Si les résultats des recherches de Vienne étaient confirmées, cela pourrait être le début de la fin des communications sans fil. Mais de lui-même ou encouragé par l’industrie des communications sans fil, il a décidé d’agir – et il n’a pas hésité à utiliser des moyens inhabituels. Voir [3] pour les informations détaillées.
Une campagne de dénigrement contre l’étude REFLEX
Il est bien connu, et cela a été prouvé plusieurs fois, que les publications avec des résultats comme ceux de l’étude REFLEX sont reçus avec scepticisme et désapprobation par l’industrie des communications et ses supporteurs dans le monde des Sciences. Mon idée d’utiliser les résultats de REFLEX comme base pour une nouvelle dotation auprès de la Commission Européenne, dans laquelle le rayonnement RF devait être investiguée non pas in vitro mais sur des humains vivants a rencontré une grande résistance. Lerchl a décidé - en accord avec ses clients je présume - de réaliser des actions contre les publications de Vienne et leurs auteurs d’une façon très personnelle. Les calculs statistiques, suspects à ses yeux, lui ont donné l’opportunité d’affirmer que les résultats de REFLEX étaient falsifiés. Pour cette action, il trouva le support nécessaire en la personne du Professeur Wolfgang Schütz, recteur de l’Université Médicale de Vienne. Le but principal de leurs activités communes était de pousser à la rétractation des deux publications qui témoignaient des effets nocifs du rayonnement RF sur les gênes. Mais l’exécution morale des deux auteurs de cette campagne alarmiste a été approuvée. Mais ces atteintes éhontées ont été contrecarrées par le fait que deux commissions pour l’Ethique dans les Sciences, qui avaient été requises pour investiguer le cas, n’ont pas réussi, malgré leurs efforts, à prouver les falsifications alléguées. . Cependant, les résultats, bien qu’encore disponibles dans la littérature scientifique, sont entachés selon la sentence : Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Mais, en même temps, le fait qu’ils ont été prouvés à plusieurs reprises reste complètement ignoré – même par l’Agence Internationale pour la recherche sur le Cancer (IARC/CRIC) à Lyon [4,5].
L’Agence Internationale pour la Recherche sur la Cancer
Fin Mai 2011, l’Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer (IARC/CIRC) de l’OMS à Lyon a classifié les champs électromagnétiques RF auxquels appartiennent les rayonnements des communications sans fil comme "potentiellement carcinogènes". La décision est basée sur le vote de 30 scientifiques de 14 pays invités par IARC à Lyon entre le 24 Mai et le 31 Mai 2011, pour discuter des risques de cancer sur les humains exposés aux rayonnements RF. Les récents résultats des études épidémiologiques, et en particulier une partie de l’étude INTERPHONE, coordonnée par l’IARC, et les études de Lennart Hardell de l’Université d’ Orebro en Suède ont été décisives pour la classification " potentiellement carcinogène ". Ces études ont mis en évidence un risque accru pour les gliomes (tumeurs malignes du cerveau) et les neurinomes de l’acoustiques (tumeurs bénignes des nerfs du système auditif) après une utilisation à long terme (>10 ans) et intensive du téléphone mobile. Les résultats d’expérimentation sur les animaux ont aussi démontré l’effet carcinogène des rayonnements des radiofréquences. Des résultats de recherche fondamentale avec des changements prouvés dans la structure et les fonctions des gènes après exposition de cellules humaines et animales isolées, mais aussi d’animaux vivants eux-mêmes exposés. Ce qui aurait pu donner du poids aux observations épidémiologiques n’a pas été du tout pris en considération. Si ces résultats avaient été pris en compte à leur juste valeur, la classification n’aurait pas été “potentiellement carcinogène” mais plutôt “probablement”. Vraisemblablement, l’IARC/CIRC voulait éviter une telle difficulté, bien que demandé par quelques participants, aux gouvernements pro communication sans fil qui financent l’OMS et à la puissante industrie des communications sans fil également. Après tout, les politiques et les industriels ensemble croient encore en l’absence de nocivité des rayonnements des communications sans fil. Malgré la récente alerte de l’IARC/CIRC, leurs intérêts communs prévaudront probablement encore longtemps. Pour défendre leurs intérêts encore plus avant, ils ne seront certainement pas hésitants dans le choix des moyens comme la diffamation du Professeur Lerchl à l’encontre de l’étude REFLEX l’a montré.
Pandora - Fondation pour une Independent Recherche Indépendante
L’Histoire enseigne que la Science est souvent utilisée par les gouvernements et l’industrie à des fins partisanes et que plus de scientifiques qu’il n’en faut se laissent utiliser par bénéfices professionnels et /ou matériels. La Fondation Pandora fut créée pour démontrer le sérieux risque encouru par les citoyens européens, engendré par cette attitude et pour réagir par de l’information claire. Les déficiences à éliminer sont engendrées principalement par l’information incorrecte du public sur le véritable état des connaissances. Cette déviation est la tache de scientifiques complaisants qui sont les premiers à être promus “experts” et qui siègent dans des conseils nationaux et internationaux, chargés de conseiller les gouvernements en charge des décisions. De part leur position, ils sont responsables d’analyser constamment les progrès scientifiques dans les domaines variés de la recherche. Ils ont l’habitude de discriminer les résultats des scientifiques travaillant sur des points critiques et n’ont aucune honte à utiliser leurs propres résultats, bien souvent fournis par l’industrie – et les pseudo-recherches fondées par les gouvernements - comme des consignes guidant leurs actions. Ce genre de pratique est contraire au système de valeurs prôné par les nations de l’Union Européenne. La Fondation Pandora doit empêcher que les décideurs dans le monde politique et le monde industriel qui trahissent les principes éthiques en utilisant à mauvais escient la science, au détriment de la société, ne restent impunis.
La dotation du Professeur Lennart Hardell de la Fondation Pandora
Un de nos participants, Lennart Hardell du Département d’Oncologie à l’Hôpital Universitaire d’ Orebro, en Suède, a contribué à la classification de l’IARC avec les données de ses recherches épidémiologiques. A cause de la courte période de temps écoulée entre l’émergence des technologies de communication et la fin de ses recherches, ses données sont encore d’une grande incertitude. La dotation de Hardell montre qu’il a enregistré des données disponibles sur des Suédois et Suédoises diagnostiqués avec des tumeurs cérébrales de 2007 à 2009 [6]. Avec une grande probabilité, l’évaluation de ces données montrera que les risques de tumeurs cérébrales augmentent avec la durée d’utilisation de téléphones. Ceci permettra enfin de prouver que le rayonnement des radiofréquences est bien un risque carcinogène. Depuis des mois maintenant, Hardell essaie de lever les fonds nécessaires à l’évaluation statistique de ses données. Comme la classification de l’IARC/CIRC est déjà une nuisance pour l’industrie, il n’y a vraisemblablement aucun intérêt pour renforcer la suspicion déjà divulguée d’un risque de tumeur cérébrale provoqué par le rayonnement RF. A cause de son impact économique, toute classification dans la catégorie supérieure « probablement carcinogène” doit être évité à tout prix. C’est pour cette raison que tout support pour le travail de recherche de Hardell est refusé par le gouvernement et l’industrie. Je suis conscient que je ne peux pas vous demander d’aider au financement de cette recherche car vous avez-vous-même besoin de façon urgente de moyens pour survivre dans un environnement hostile. Mais nous avons besoin, néanmoins de votre support moral. Continuez votre combat aussi longtemps que nécessaire, jusqu’à ce que vous soyez entendu par ceux qui sont responsables que la vérité dans ce domaine de recherche voit le jour……
Hyper-sensibilité Electromagnétique (EHS)
C’est une réelle tragédie que des milliers de personnes en Europe, qui souffrent des effets variés des champs électromagnétiques (EMF), sont considérés comme des malades mentaux seulement parce que la science n’est pas encore capable de comprendre les mécanismes de base conduisant à l’électro-sensibilité. Les médecins, qui sont consultés par de plus en plus de personnes ayant des symptômes qui ne s’apparentent à aucune maladie connue, se sentent aussi démunis que leurs patients, qui eux souffrent d’une telle façon que leur désarroi ne peut plus être ignoré. Ceci devrait être une raison assez forte pour nos sociétés de prendre soin de ces personnes qui essaie de mener une vie aussi normale que possible. Depuis des décennies, les politiques et l’industrie ont dominé la recherche sur les champs électromagnétiques, poussés à protéger leurs intérêts économiques. Pourtant, notre connaissance actuelle sur les risques causés par les champs électromagnétiques pour l’homme et la nature est très pauvre, comparée aux autres risques environnementaux plus aléatoires. Ces raccourcis de la science dus au fait que la recherche ne se concentrent pas sur les besoins humains mais sur les profits économiques est la principale raison de vos problèmes. Ce déficit de la science entraine une profonde injustice envers tous ceux qui souffrent et personne ne se sent responsable pour ce fait. Aussi longtemps que l’industrie et les politiques arriveront à défendre leur principe selon lequel il n’y a pas d’effets biologiques significatifs en dessous des limites d’exposition en vigueur, la situation légale des électro-sensibles déjà affectés ne changera probablement pas. Ce qu’il nous faut est une recherche indépendante, fondée par des entités privées si les gouvernements refusent de le faire. La situation actuelle, dans laquelle les bénéficiaires de cette technologie font d’énormes bénéfices, tandis que les conséquences ne sont supportées que par une minorité sacrifiée, est absolument intolérable.
Conclusion
Au regard de mon expérience passée avec l’industrie des communications sans fil, les politiques et les medias, alors que j’organisais et coordonnais le projet REFLEX, je peux affirmer aujourd’hui qu’en toutes circonstances, la vérité sur les effets biologiques des rayonnements RF est largement étouffée par tous les moyens – y compris des moyens criminels. Or il est de règle dans les démocraties, que la loi, les droits et les règles soient au dessus du pouvoir et de ceux qui le possèdent. Dans notre cas, cette règle a été outrageusement violée au désavantage de la population. Il n’y a rien de plus important dans notre société démocratique que d’insister pour que cette règle soit respectée.
Voilà ce que je vous encourage vivement à faire….
---
Références :
Extrait d'une interviex de Franz Adelkoffer :
http://www.next-up.org/divers/carlo_3.php
(Vue sur : http://www.robindestoits.org_a166.html
1. ICNIRP (1998) Guidelines for Limiting Exposure to Time-Varying Electric, Magnetic, and Electromagnetic Fields (up to 300 GHz). Health Physics 74 (4):494-522. 2. only in German: Warum Grenzwerte schädigen, nicht schützen – aber aufrecht erhalten werden. Beweise eines wissenschaftlichen und politischen Skandals. Schriftenreihe der Kompetenzinitiative e.V., Heft 4 3. How Susceptible Are Genes to Mobile Phone Radiation? State of the Research – Endorsements of Safety and Controversies – Self-Help Recommendations. With Articles by Franz Adlkofer, Igor Y. Belyaev, Karl Richter, Vladislav M. Shiroff. Competence Intitiative e.V., B3 4. soon also in English: Strahlenschutz im Widerspruch zur Wissenschaft. Eine Dokumentation. Schriftenreihe der Kompetenzinitiative e.V., Heft 5 5. http://www.pandora-foundation.eu/documents/ruthless-attacks-on-scientific-results.html
6. http://www.pandora-foundation.eu/projects/hardell-project/index.html
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Source : http://www.next-up.org/pdf/Pr_Franz_Adlkofer_La_protection_contre_les_radiations_des_Hyper_Frequences_en_conflit_avec_la_Science_17_09_2011_Saou_France_Une_Terre_pour_les_EHS.pdf
de Franz Adlkofer Pandora - Fondation pour la Recherche Indépendante, Berlin
Aucune autre technologie hormis les communications sans fil n’a progressé aussi vite et aussi intensivement dans la vie quotidienne de la population. En seulement 20 ans, le nombre d’utilisateurs de téléphones mobiles dans le monde est passé de presque zéro à 4.6 milliards. Les plus jeunes utilisateurs ont à peine plus de trois ans. . D’un point de vue scientifique, ce développement pose un sérieux problème. Les connaissances actuelles sur les effets biologiques des champs électromagnétiques des Hautes Fréquences (HF) de basse intensité sont encore faibles. . Les limites d’exposition en vigueur sont basées sur l’hypothèse qu’elles protègent efficacement l’organisme humain: ceci parce que le rayonnement HF serait sans effet tant qu’il n’augmente pas la température des tissus cellulaires. Cette hypothèse est cependant contraire aux résultats d’un nombre croissant d’études qui toutes démontrent que des effets biologiques (effets athermiques) sont constatés bien avant ces limites d’exposition officielles. Cependant, ces résultats ne sont pris en compte ni par l’industrie des communications, ni par les gouvernements qui sont, dans tous les cas, responsables de la protection de la population contre les risques sanitaires.
En fait, nous pouvons affirmer qu’actuellement est menée, avec une issue plus qu’incertaine, la plus grande expérience biophysique sur l’humanité entière.
Les limites d’exposition .
Les limites d’exposition indiquent les valeurs limites autorisées pour les substances nocives dans l’eau potable par exemple, pour les niveaux de pollution de l’air ou les niveaux de bruits dans les zones habitées. Afin de protéger les populations, ces valeurs ne doivent pas être dépassées. Les limites d’exposition pour les rayonnements HF micro-ondes des communications mobiles garantissent que l’énergie absorbée par le corps humain ou parties de ce corps, en particulier la tête, est si faible que les problèmes de santé induits par la génération de chaleur sont exclus. Ces limites sont établies en tenant compte de l’état actuel de la recherche scientifique. Quelque soit l’entité qui contrôle cet état de recherche, il est responsable de la protection de la population. Déjà avant la seconde guerre mondiale, il avait été admis que des limites d’exposition étaient nécessaires. Mais pendant la guerre, lorsque les applications techniques ont été de plus en plus utilisées à des fins militaires, les risques sanitaires déjà identifiés ont été ignorées. Après la guerre, l’armée et l’industrie, qui entre temps avaient identifié tout le potentiel technique des HF ou RadioFréquences (RF), ont pris soin de continuer à ignorer ces risques pendant des décennies. Ils ont été soutenus par les politiques.
En Europe, une étape importante pour conforter les intérêts économiques en fixant des limites d’exposition a été la mise en place, en 1992, de la Commission Internationale pour la Protection contre les Radiations Non-Ionisantes (ICNIRP). Créée sous l’investigation du Dr Mike Repacholi, à cette époque directeur du projet des CEM à l’OMS, ceci en totale contradiction avec les statuts de l’organisation et la déontologie. . L’ICNIRP, association privée, a obtenu, grâce au Dr Repacholi la reconnaissance officielle de l’OMS, de l’Union Européenne et de plusieurs états européens comme la France et l’Allemagne. En 2006, Repacholi a été embauché comme consultant par la compagnie d’Electricité américaine. En accord avec l’industrie, l’ICNIRP s’est alignée sur l’avis de l’industrie, selon lequel le rayonnement RF n’a aucun autre effet que l’effet thermique. Les limites sanitaires d’irradiation proposées sont de 4.5 W/m2 pour les champs de 900 MHz, de 9.0 W/m2 pour les champs de 1800 MHz et de 10.0 W/m2 pour les champs de 2100 MHz.
Ces propositions [1] non seulement excluent les problèmes de santé directs et à court terme induits par les rayonnements RF mais de plus ne considèrent pas les effets à long terme comme le développement de cancers et les désordres neuro-dégénératifs. Elles ont cependant été acceptées par l’OMS et l’Union Européenne en 1998, avec recommandation d’application à leurs membres. Voir détails [2]
L’Étude Européenne REFLEX (Le rapport REFLEX
Pour l’industrie des communications sans fil, l’étude REFLEX fût presque une nuisance car ses résultats mettant en cause la sécurité liée aux limites d’exposition actuelles. L’étude REFLEX a été menée de 2000 à 2004 par douze équipes de recherche de sept pays européens, principalement fondée par l’Union Européenne et organisée et coordonnée par mes soins. Les résultats obtenus à l’Université Médicale de Vienne ont montré que les basses fréquences ainsi que les champs électromagnétiques RF possèdent un potentiel de destruction des gênes. Des effets génotoxiques comme les ruptures de brins d’ADN ont été observés dans des fibroblastes humains isolés exposé aux rayonnements UMTS avec un taux d’absorption de 0.05 W/kg, correspondant seulement à un quarantième de la limite d’exposition actuelle. Sous les rayonnements GSM et avec des conditions identiques d’expérimentation, un taux d’absorption de 0.3 W/kg, c’est à dire le sixième de la limite actuelle d’exposition, a été nécessaire pour augmenter sensiblement le taux de rupture des brins d’ADN. Le Professeur Alexander Lerchl, à cette époque membre et depuis 2009, Directeur du Comité des rayonnements non-ionisantes de la commission allemande sur la protection radiologique (SSK) de l’office fédéral pour la protection contre les rayonnements (BfS) et maintenant responsable de la protection de la population en Allemagne en est arrivé à la conclusion dramatique: Si les résultats des recherches de Vienne étaient confirmées, cela pourrait être le début de la fin des communications sans fil. Mais de lui-même ou encouragé par l’industrie des communications sans fil, il a décidé d’agir – et il n’a pas hésité à utiliser des moyens inhabituels. Voir [3] pour les informations détaillées.
Une campagne de dénigrement contre l’étude REFLEX
Il est bien connu, et cela a été prouvé plusieurs fois, que les publications avec des résultats comme ceux de l’étude REFLEX sont reçus avec scepticisme et désapprobation par l’industrie des communications et ses supporteurs dans le monde des Sciences. Mon idée d’utiliser les résultats de REFLEX comme base pour une nouvelle dotation auprès de la Commission Européenne, dans laquelle le rayonnement RF devait être investiguée non pas in vitro mais sur des humains vivants a rencontré une grande résistance. Lerchl a décidé - en accord avec ses clients je présume - de réaliser des actions contre les publications de Vienne et leurs auteurs d’une façon très personnelle. Les calculs statistiques, suspects à ses yeux, lui ont donné l’opportunité d’affirmer que les résultats de REFLEX étaient falsifiés. Pour cette action, il trouva le support nécessaire en la personne du Professeur Wolfgang Schütz, recteur de l’Université Médicale de Vienne. Le but principal de leurs activités communes était de pousser à la rétractation des deux publications qui témoignaient des effets nocifs du rayonnement RF sur les gênes. Mais l’exécution morale des deux auteurs de cette campagne alarmiste a été approuvée. Mais ces atteintes éhontées ont été contrecarrées par le fait que deux commissions pour l’Ethique dans les Sciences, qui avaient été requises pour investiguer le cas, n’ont pas réussi, malgré leurs efforts, à prouver les falsifications alléguées. . Cependant, les résultats, bien qu’encore disponibles dans la littérature scientifique, sont entachés selon la sentence : Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Mais, en même temps, le fait qu’ils ont été prouvés à plusieurs reprises reste complètement ignoré – même par l’Agence Internationale pour la recherche sur le Cancer (IARC/CRIC) à Lyon [4,5].
L’Agence Internationale pour la Recherche sur la Cancer
Fin Mai 2011, l’Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer (IARC/CIRC) de l’OMS à Lyon a classifié les champs électromagnétiques RF auxquels appartiennent les rayonnements des communications sans fil comme "potentiellement carcinogènes". La décision est basée sur le vote de 30 scientifiques de 14 pays invités par IARC à Lyon entre le 24 Mai et le 31 Mai 2011, pour discuter des risques de cancer sur les humains exposés aux rayonnements RF. Les récents résultats des études épidémiologiques, et en particulier une partie de l’étude INTERPHONE, coordonnée par l’IARC, et les études de Lennart Hardell de l’Université d’ Orebro en Suède ont été décisives pour la classification " potentiellement carcinogène ". Ces études ont mis en évidence un risque accru pour les gliomes (tumeurs malignes du cerveau) et les neurinomes de l’acoustiques (tumeurs bénignes des nerfs du système auditif) après une utilisation à long terme (>10 ans) et intensive du téléphone mobile. Les résultats d’expérimentation sur les animaux ont aussi démontré l’effet carcinogène des rayonnements des radiofréquences. Des résultats de recherche fondamentale avec des changements prouvés dans la structure et les fonctions des gènes après exposition de cellules humaines et animales isolées, mais aussi d’animaux vivants eux-mêmes exposés. Ce qui aurait pu donner du poids aux observations épidémiologiques n’a pas été du tout pris en considération. Si ces résultats avaient été pris en compte à leur juste valeur, la classification n’aurait pas été “potentiellement carcinogène” mais plutôt “probablement”. Vraisemblablement, l’IARC/CIRC voulait éviter une telle difficulté, bien que demandé par quelques participants, aux gouvernements pro communication sans fil qui financent l’OMS et à la puissante industrie des communications sans fil également. Après tout, les politiques et les industriels ensemble croient encore en l’absence de nocivité des rayonnements des communications sans fil. Malgré la récente alerte de l’IARC/CIRC, leurs intérêts communs prévaudront probablement encore longtemps. Pour défendre leurs intérêts encore plus avant, ils ne seront certainement pas hésitants dans le choix des moyens comme la diffamation du Professeur Lerchl à l’encontre de l’étude REFLEX l’a montré.
Pandora - Fondation pour une Independent Recherche Indépendante
L’Histoire enseigne que la Science est souvent utilisée par les gouvernements et l’industrie à des fins partisanes et que plus de scientifiques qu’il n’en faut se laissent utiliser par bénéfices professionnels et /ou matériels. La Fondation Pandora fut créée pour démontrer le sérieux risque encouru par les citoyens européens, engendré par cette attitude et pour réagir par de l’information claire. Les déficiences à éliminer sont engendrées principalement par l’information incorrecte du public sur le véritable état des connaissances. Cette déviation est la tache de scientifiques complaisants qui sont les premiers à être promus “experts” et qui siègent dans des conseils nationaux et internationaux, chargés de conseiller les gouvernements en charge des décisions. De part leur position, ils sont responsables d’analyser constamment les progrès scientifiques dans les domaines variés de la recherche. Ils ont l’habitude de discriminer les résultats des scientifiques travaillant sur des points critiques et n’ont aucune honte à utiliser leurs propres résultats, bien souvent fournis par l’industrie – et les pseudo-recherches fondées par les gouvernements - comme des consignes guidant leurs actions. Ce genre de pratique est contraire au système de valeurs prôné par les nations de l’Union Européenne. La Fondation Pandora doit empêcher que les décideurs dans le monde politique et le monde industriel qui trahissent les principes éthiques en utilisant à mauvais escient la science, au détriment de la société, ne restent impunis.
La dotation du Professeur Lennart Hardell de la Fondation Pandora
Un de nos participants, Lennart Hardell du Département d’Oncologie à l’Hôpital Universitaire d’ Orebro, en Suède, a contribué à la classification de l’IARC avec les données de ses recherches épidémiologiques. A cause de la courte période de temps écoulée entre l’émergence des technologies de communication et la fin de ses recherches, ses données sont encore d’une grande incertitude. La dotation de Hardell montre qu’il a enregistré des données disponibles sur des Suédois et Suédoises diagnostiqués avec des tumeurs cérébrales de 2007 à 2009 [6]. Avec une grande probabilité, l’évaluation de ces données montrera que les risques de tumeurs cérébrales augmentent avec la durée d’utilisation de téléphones. Ceci permettra enfin de prouver que le rayonnement des radiofréquences est bien un risque carcinogène. Depuis des mois maintenant, Hardell essaie de lever les fonds nécessaires à l’évaluation statistique de ses données. Comme la classification de l’IARC/CIRC est déjà une nuisance pour l’industrie, il n’y a vraisemblablement aucun intérêt pour renforcer la suspicion déjà divulguée d’un risque de tumeur cérébrale provoqué par le rayonnement RF. A cause de son impact économique, toute classification dans la catégorie supérieure « probablement carcinogène” doit être évité à tout prix. C’est pour cette raison que tout support pour le travail de recherche de Hardell est refusé par le gouvernement et l’industrie. Je suis conscient que je ne peux pas vous demander d’aider au financement de cette recherche car vous avez-vous-même besoin de façon urgente de moyens pour survivre dans un environnement hostile. Mais nous avons besoin, néanmoins de votre support moral. Continuez votre combat aussi longtemps que nécessaire, jusqu’à ce que vous soyez entendu par ceux qui sont responsables que la vérité dans ce domaine de recherche voit le jour……
Hyper-sensibilité Electromagnétique (EHS)
C’est une réelle tragédie que des milliers de personnes en Europe, qui souffrent des effets variés des champs électromagnétiques (EMF), sont considérés comme des malades mentaux seulement parce que la science n’est pas encore capable de comprendre les mécanismes de base conduisant à l’électro-sensibilité. Les médecins, qui sont consultés par de plus en plus de personnes ayant des symptômes qui ne s’apparentent à aucune maladie connue, se sentent aussi démunis que leurs patients, qui eux souffrent d’une telle façon que leur désarroi ne peut plus être ignoré. Ceci devrait être une raison assez forte pour nos sociétés de prendre soin de ces personnes qui essaie de mener une vie aussi normale que possible. Depuis des décennies, les politiques et l’industrie ont dominé la recherche sur les champs électromagnétiques, poussés à protéger leurs intérêts économiques. Pourtant, notre connaissance actuelle sur les risques causés par les champs électromagnétiques pour l’homme et la nature est très pauvre, comparée aux autres risques environnementaux plus aléatoires. Ces raccourcis de la science dus au fait que la recherche ne se concentrent pas sur les besoins humains mais sur les profits économiques est la principale raison de vos problèmes. Ce déficit de la science entraine une profonde injustice envers tous ceux qui souffrent et personne ne se sent responsable pour ce fait. Aussi longtemps que l’industrie et les politiques arriveront à défendre leur principe selon lequel il n’y a pas d’effets biologiques significatifs en dessous des limites d’exposition en vigueur, la situation légale des électro-sensibles déjà affectés ne changera probablement pas. Ce qu’il nous faut est une recherche indépendante, fondée par des entités privées si les gouvernements refusent de le faire. La situation actuelle, dans laquelle les bénéficiaires de cette technologie font d’énormes bénéfices, tandis que les conséquences ne sont supportées que par une minorité sacrifiée, est absolument intolérable.
Conclusion
Au regard de mon expérience passée avec l’industrie des communications sans fil, les politiques et les medias, alors que j’organisais et coordonnais le projet REFLEX, je peux affirmer aujourd’hui qu’en toutes circonstances, la vérité sur les effets biologiques des rayonnements RF est largement étouffée par tous les moyens – y compris des moyens criminels. Or il est de règle dans les démocraties, que la loi, les droits et les règles soient au dessus du pouvoir et de ceux qui le possèdent. Dans notre cas, cette règle a été outrageusement violée au désavantage de la population. Il n’y a rien de plus important dans notre société démocratique que d’insister pour que cette règle soit respectée.
Voilà ce que je vous encourage vivement à faire….
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Références :
Extrait d'une interviex de Franz Adelkoffer :
http://www.next-up.org/divers/carlo_3.php
(Vue sur : http://www.robindestoits.org_a166.html
1. ICNIRP (1998) Guidelines for Limiting Exposure to Time-Varying Electric, Magnetic, and Electromagnetic Fields (up to 300 GHz). Health Physics 74 (4):494-522. 2. only in German: Warum Grenzwerte schädigen, nicht schützen – aber aufrecht erhalten werden. Beweise eines wissenschaftlichen und politischen Skandals. Schriftenreihe der Kompetenzinitiative e.V., Heft 4 3. How Susceptible Are Genes to Mobile Phone Radiation? State of the Research – Endorsements of Safety and Controversies – Self-Help Recommendations. With Articles by Franz Adlkofer, Igor Y. Belyaev, Karl Richter, Vladislav M. Shiroff. Competence Intitiative e.V., B3 4. soon also in English: Strahlenschutz im Widerspruch zur Wissenschaft. Eine Dokumentation. Schriftenreihe der Kompetenzinitiative e.V., Heft 5 5. http://www.pandora-foundation.eu/documents/ruthless-attacks-on-scientific-results.html
6. http://www.pandora-foundation.eu/projects/hardell-project/index.html
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Source : http://www.next-up.org/pdf/Pr_Franz_Adlkofer_La_protection_contre_les_radiations_des_Hyper_Frequences_en_conflit_avec_la_Science_17_09_2011_Saou_France_Une_Terre_pour_les_EHS.pdf