Santini R. et coll. - 'Enquête sur la santé de riverains de stations relais de téléphonie mobile' - 2002 et 2003

I) 2002 : Incidences de la distance et du sexe
II) 2003 : Incidences de l'âge des sujets, de la durée de leur exposition et de leur position par rapport aux antennes et autres sources électromagnétiques



Des effets significatifs sur la santé de riverains d'antennes ont été mis en évidence pour des personnes situées à 300 m d'antennes relais. L'étude de 2002 conclut : il est recommandé de ne pas installer d'antennes relais à moins de 300 m des populations. L'étude de 2003 conclut à une augmentation des symptômes en fonction de l'âge (plus sensibles) et de la localisation face au antennes-relais et autres émetteurs radio électriques venant potentialiser les effets (irritabilité, augmentée après 5 ans d'exposition).

Etude de Juillet 2002 :

Lien Pubmed :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12168254?ordinalpos=2&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportPanel.Pubmed_RVDocSum

Titre du document :
Enquête sur la santé de riverains de stations relais de téléphonie mobile: I/Incidences de la distance et du sexe

Auteurs :
SANTINI R. (1) ; SANTINI P. (1) ; DANZE J. M. (1) ; LE RUZ P. (1) ; SEIGNE M. (1) ;

Affiliation des auteurs :
(1) Institut national des sciences appliquées, laboratoire de biochimie-pharmacologie, bâtiment Louis Pasteur, 20, avenue Albert Einstein, 69621 Villeurbanne, FRANCE

Résumé :
Une étude a été conduite au moyen d'un questionnaire sur 530 personnes (270 hommes, 260 femmes) vivant ou non, à proximité de stations relais de téléphonie mobile. Dix huit symptômes, décrits dans la maladie des radiofréquences, ont été étudiés au moyen du test non paramétrique du CHI-CARRÉ avec la correction de Yates. Les résultats obtenus soulignent que certaines plaintes sont exprimées uniquement dans le voisinage immédiat (<10 m) des stations relais (nausées, perte d'appétit, perturbations visuelles, etc.), d'autres le sont à des distances plus grandes, 100 m pour l'irritabilité, la tendance dépressive, la baisse de la libido, etc. voire 200 m pour les maux de tête, les perturbations du sommeil, etc. Dans la zone de 200/300 m, seule la plainte fatigue est significativement plus souvent exprimée par rapport aux sujets résidant à plus de 300 m ou non exposés. Pour sept symptômes étudiés la fréquence des plaintes rapportée est significativement plus élevée (p < 0,05) chez les femmes par rapport aux hommes.

Revue :
Pathologie et biologie ISSN 0369-8114

Source :
2002, vol. 50, no6, pp. 369-373 (12 ref.)
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=13760036

Version Anglaise :
http://www.iddd.de/umtsno/Santini.pdf (en pièce-jointe au format pdf).


-- --
Etude de Septembre 2003 :

Lien Pubmed :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12948762?ordinalpos=6&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_DefaultReportPanel.Pubmed_RVDocSum&dopt=Abstract

Titre du document :
Enquête sur la santé de riverains de stations relais de téléphonie mobile : II/ Incidences de l'âge des sujets, de la durée de leur exposition et de leur position par rapport aux antennes et autres sources électromagnétiques

Auteur(s) :
SANTINI R. (1) ; SANTINI P. (2) ; DANZE J. M. (2) ; LE RUZ P. (2) ; SEIGNE M. (1) ;

Affiliation des auteurs :
(1) Institut national des sciences appliquées, laboratoire de biochimie-pharmacologie, bâtiment Louis-Pasteur, 69621 Villeurbanne, FRANCE
(2) ABPE, 26, square Marcel-Bouget, 35700 Rennes, FRANCE

Résumé :
Une enquête a été conduite au moyen d'un questionnaire auprès de 530 personnes (270 hommes, 260 femmes) vivant ou non à proximité de stations relais de téléphonie mobile. Seize symptômes (Non Specific Health Symptoms - NSHS) ont été étudiés (test non paramétrique du CHI-Carré avec la correction de continuité de Yates). Les résultats obtenus dans cette 2e partie montrent des augmentations significatives (p < 0,05) de la fréquence de différentes plaintes exprimées par les riverains, en fonction de leur âge (plus grande sensibilité des sujets âgés). La position «face aux antennes apparaît en outre, pour quelques symptômes, comme la plus nocive jusqu'à une distance de 100 m des stations relais. La durée d'exposition (de < 1 an à > 5 ans) n'a pas d'effet significatif sur la fréquence des plaintes rapportées par les riverains à l'exception du symptôme irritabilité. La présence d'autres sources électromagnétiques dans l'environnement des riverains (transformateurs électriques, émetteurs de radiotélévision,...) modifie la fréquence de certaines plaintes.

Revue :
Pathologie et biologie ISSN 0369-8114

Source / Source
2003, vol. 51, no7, pp. 412-415 [4 page(s) (article)] (12 ref.)
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=15099075

---
Autres publications scientifiques de Roger Santini (liens Pubmed, en Anglais) :

- Symptoms reported by mobile cellular telephone users - Avril 2001

- Danger of cellular telephones and their relay stations _ Juillet 2000

- Cellular telephones and their relay stations: a health risk? - Novembre 1999

---
Voir également :

- Rapport du CSIF-CEM sur les antennes relais de la téléphonie mobile - 08/03/2003

- 'Arguments scientifiques justifiant l'application immédiate du principe de précaution à l'encontre de la téléphonie mobile' - Dr Roger SANTINI - Avril 2006

- Avis du CSIF-CEM sur les effets des radiofréquences sur la BARRIÈRE HÉMATO-ENCÉPHALIQUE - 11/04/2003

- Dr Roger Santini : 'Arguments en faveur de l'application du principe de précaution à l'encontre des stations relais de téléphonie mobile' - audition au Sénat - 06/03/2002

Robin Des Toits
Lu 7602 fois
Dans la même rubrique :