Le 3 mars, la société ITT, qui distribue en France le téléphone mobile pour enfants Babymo, a assigné en référé devant le tribunal de grande instance (TGI) de Paris, les associations Agir pour l'environnement (APE) et Priartem (Pour une réglementation des implantations d'antennes-relais de téléphonie mobile).
Pour mémoire, ces deux associations ont obtenu, en début d'année, le retrait du Babymo des rayons de Carrefour et du BHV.
«Le TGI de Paris est saisi par ITT aux fins de voir supprimer et cesser les informations malveillantes et dénigrantes à l'encontre du produit Babymo», indique un porte-parole de la société contacté par ZDNet.
Applicant le principe de précaution, APE et Priartem ont notamment qualifié d'«irresponsable» la vente de ce produit qu'elles jugent dangereux pour la santé. En intervenant contre la commercialisation du Babymo en France, elles estiment avoir «pleinement rempli leur rôle d'alerte citoyenne sur une question de santé publique qui concerne, dans le cas présent, les enfants».
Le distributeur ITT, basé en Belgique, assure pour sa part qu'utilisé sous certaines conditions (pas plus de 6 minutes par jour, avec les oreillettes, sans dormir à côté) l'appareil est «peu dangereux».
Il rappelle par ailleurs que le conseil sanitaire hollandais, qui le 13 janvier dernier avait exigé l'arrêt de la vente du Babymo, «vient de donner son accord pour une nouvelle commercialisation du produit auprès d'enfants au-dessus de 2 ans».
L'audience du TGI de Paris est fixée ce lundi 7 mars, à 14 heures.
Source : http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39210133,0
Pour mémoire, ces deux associations ont obtenu, en début d'année, le retrait du Babymo des rayons de Carrefour et du BHV.
«Le TGI de Paris est saisi par ITT aux fins de voir supprimer et cesser les informations malveillantes et dénigrantes à l'encontre du produit Babymo», indique un porte-parole de la société contacté par ZDNet.
Applicant le principe de précaution, APE et Priartem ont notamment qualifié d'«irresponsable» la vente de ce produit qu'elles jugent dangereux pour la santé. En intervenant contre la commercialisation du Babymo en France, elles estiment avoir «pleinement rempli leur rôle d'alerte citoyenne sur une question de santé publique qui concerne, dans le cas présent, les enfants».
Le distributeur ITT, basé en Belgique, assure pour sa part qu'utilisé sous certaines conditions (pas plus de 6 minutes par jour, avec les oreillettes, sans dormir à côté) l'appareil est «peu dangereux».
Il rappelle par ailleurs que le conseil sanitaire hollandais, qui le 13 janvier dernier avait exigé l'arrêt de la vente du Babymo, «vient de donner son accord pour une nouvelle commercialisation du produit auprès d'enfants au-dessus de 2 ans».
L'audience du TGI de Paris est fixée ce lundi 7 mars, à 14 heures.
Source : http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39210133,0