Plaintes présentées contre des stations de base d'antennes relais en Espagne - 25/03/2003

Norte de Castilla, Espagne
Le parquet demande au juge du cas "Quintana" d'enquêter sur un cas de cancer de la peau.



Le parquet demande au juge du cas "Quintana" d'enquêter sur un cas de cancer de la peau.
Le Ministère public a demandé au juge qui instruit 'le cas García Quintana ', César Gil Margareto, de faire des recherches sur un nouveau diagnostic de cancer, de la peau cette fois, devant la crainte de la personne touchée qu'il puisse y avoir une certaine relation avec les antennes de téléphonie qui ont fonctionnée sur le toit du n° 5 de la rue López Gómez jusqu'à la fin décembre 2001.

Le Ministère public a demandé l'incorporation de la plainte aux pièces précédentes que la cour suit " du fait des radiations de téléphonie du collège".

Le demandeur, une femme qui a travaillé jusqu'à février 2002 dans un bureau de la rue Santuario, expose que son bureau donnait sur les fenêtres de la cour du centre scolaire García Quintana et que "je suis partie de là avec des taches très étranges sur la jambe droite". Elle indique de même qu'elle a été opérée et qu'il a été diagnostiqué un mélanome malin.

La femme, qui a témoigné devant le juge jeudi dernier, explique qu'elle a été mise en contact avec le docteur Éspinosa, un cancérologue qui a déjà émis ses avis dans les demandes qui sont instruites et qui lui a indiqué "que sa maladie peut avoir une relation avec les radiations des antennes".

Antécédents

Comme l'a signalé la personne affectée, en sortant du tribunal, elle n'a pas d'antécédents familiaux et personnels de cancer. La femme, qui travaille maintenant dans d'autres bureaux, a détecté avant l'été 2001 la tache qu'en janvier de cette année lui on a diagnostiqué comme un mélanome malin, après son extirpation. En réalité, comme elle le rapporte, elle n'est pas allé voir son dermatologue à cause de la tache qui était apparue sur sa jambe droite -"au début je ne lui accordais pas d'importance" - mais pour consulter le spécialiste sur d'autres problèmes de peau; mais lui ayant parlé de cette tache, le dermatologue a décidé de la lui enlever pour l'analyser. Les résultats ont indiqué qu'il s'agissait d'un mélanome malin, et une zone plus vaste a dû être opérée ; ce qui lui a laissé une séquelle "considérable", comme elle le déclare.

La patiente assure que ce n'est pas le seul cas de cancer détecté dans son bureau. "Il y en a trois, peut-être quatre, et un travailleur de quelque 56 ans est récemment décédé d'un cancer du côlon; mais "il est évident que je ne sais pas si il y a ou non une relation avec les antennes".

Cette femme s'est adressée au Parquet, non avec l'intention de comparaître dans le cas ou d'obtenir une indemnisation, comme elle l'explique, mais pour le cas où son témoignage pouvait être utile et apporter une information. Elle souligne de même qu'elle a encouragé d'autres collègues se mettre à disposition sur ce dossier ; mais qu'ils lui ont répondu être préoccupés par leur maladie et sentir découragés " de commencer avec des problèmes dans les tribunaux".

La doctoresse qui s'est occupée du demandeur lui a expliqué que cela pouvait être dû au trou d ans l'ozone ; mais elle dit que "je prends peu le soleil et je porte souvent des pantalons". Quand la patiente a demandé à son dermatologue si pouvait y avoir une relation entre son cancer de peau et les radiations, elle dit qu' il a répondu que c'était difficile à établir et que "peut-être, en effet, ou peut-être non".

En outre, elle souligne qu'elle souffrait depuis des années d d'une grosseur dans l'utérus et que, signalent au gynécologue son problème de mélanome, il a décidé de l'enlever ; bien que "dans ce cas elle ait été heureusement bénigne".

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Deux plaintes sont présentées contre les stations de base proches du collège Garcia Lorca

A S/Valladolid

Le représentant légal des parents du collège García Lorca, Agustín Bocos, a présenté deux demandes au tribunal, car il estime qu'il y a des irrégularités urbaines dans les équipements de base de téléphonie qui opèrent depuis la rue Huertas et la Promenade del cauce, proches du centre scolaire public.

Après la dénonciation administrative présentée à la Mairie, qui n'a pas obtenu de réponse, on a formalisé à nouveau les demandes.

L'accusation estime que ces antennes sont illégales car elles vont à l'encontre du Plan Général d'Aménagement Urbain (PGOU), en dépassant la hauteur et le volume permis dans ce plan, et nesont pas, en outre, compatibles avec l'utilisation résidentielle des logements sur lesquels elles ont été installées. De même, indique-t-il, elles n'ont pas de licence d'activité classée.

En outre, souligne l'avocat, le décret municipal qui régule ce domaine et qui est entré en vigueur le 1er janvier dernier établissait un temps de trois mois pour régulariser la situation.

Robin Des Toits
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