| MÉFIANCE |
La plupart des locataires de cet immeuble appartenant à Pas-de-Calais habitat « sont tombés des nues en voyant arriver, le mercredi 29 février, une équipe d'ouvriers et une grue envoyés par l'installateur de téléphonie Camisa qui ont monté du matériel sur le toit » de cet immeuble de cinq niveaux, témoigne un des habitants qui ont entamé des démarches auprès du bailleur, de l'opérateur, Orange, et de la mairie.
Interloqués par ces prémisses de travaux qui n'auraient été notifiés que de manière imprécise par voie d'affichage, les locataires se sont réunis le jour même, puis le lendemain encore pour faire barrage, pacifiquement, à la réalisation du projet, où l'on parle de deux ou trois antennes. Ils ont été rejoints par quelques propriétaires de maisons du quartier, rendus méfiants vis-à-vis des antennes aériennes et bien embarrassés devant la complexité de l'interprétation des études scientifiques menées sur l'impact de la téléphonie mobile sur la santé publique. D'ailleurs, l'usage par les adolescents du téléphone portable inquiète davantage les médecins.
Ces « résistants » ont commencé à s'organiser, autant en contactant l'association de défense « Les Robin des toits », qu'en faisant signer une pétition exigeant que l'opérateur Orange réunisse les habitants du secteur et le bailleur, pourquoi pas un élu de Saint-Laurent-Blangy, pour diffuser une information et répondre aux questions. Un minimum en démocratie.
Cette pétition a recueilli une bonne vingtaine de signatures mais depuis lors, point de nouvelle sur une date de réunion. Hier lundi, le collectif s'attendait à voir revenir l'équipe d'installation des antennes, mais il n'en a rien été. Ce qui n'exclut pas une vigilance de la part des habitants du quartier. -
DANIELLE BÉCU
------
Source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Arras/actualite/Secteur_Arras/2012/03/06/article_les-habitants-de-cet-immeuble-resistent.shtml
La plupart des locataires de cet immeuble appartenant à Pas-de-Calais habitat « sont tombés des nues en voyant arriver, le mercredi 29 février, une équipe d'ouvriers et une grue envoyés par l'installateur de téléphonie Camisa qui ont monté du matériel sur le toit » de cet immeuble de cinq niveaux, témoigne un des habitants qui ont entamé des démarches auprès du bailleur, de l'opérateur, Orange, et de la mairie.
Interloqués par ces prémisses de travaux qui n'auraient été notifiés que de manière imprécise par voie d'affichage, les locataires se sont réunis le jour même, puis le lendemain encore pour faire barrage, pacifiquement, à la réalisation du projet, où l'on parle de deux ou trois antennes. Ils ont été rejoints par quelques propriétaires de maisons du quartier, rendus méfiants vis-à-vis des antennes aériennes et bien embarrassés devant la complexité de l'interprétation des études scientifiques menées sur l'impact de la téléphonie mobile sur la santé publique. D'ailleurs, l'usage par les adolescents du téléphone portable inquiète davantage les médecins.
Ces « résistants » ont commencé à s'organiser, autant en contactant l'association de défense « Les Robin des toits », qu'en faisant signer une pétition exigeant que l'opérateur Orange réunisse les habitants du secteur et le bailleur, pourquoi pas un élu de Saint-Laurent-Blangy, pour diffuser une information et répondre aux questions. Un minimum en démocratie.
Cette pétition a recueilli une bonne vingtaine de signatures mais depuis lors, point de nouvelle sur une date de réunion. Hier lundi, le collectif s'attendait à voir revenir l'équipe d'installation des antennes, mais il n'en a rien été. Ce qui n'exclut pas une vigilance de la part des habitants du quartier. -
DANIELLE BÉCU
------
Source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Arras/actualite/Secteur_Arras/2012/03/06/article_les-habitants-de-cet-immeuble-resistent.shtml