Deux jugements consécutifs en février dernier ont condamné des opérateurs de téléphonie mobile (Bouygues et SFR) à démonter des antennes-relais par application du principe de précaution. Une véritable onde de choc. Et chacun de s'inquiéter. Les opérateurs qui craignent une multiplication de procès se sont pourvus en cassation, les riverains qui craignent pour leur santé et celle de leurs enfants, tous attendent avec impatience le Grenelle des antennes, le 23 avril prochain.
Cette table ronde, organisée sous l'égide de trois ministères (santé, écologie et numérique), réunira Etat, opérateurs, associations, scientifiques et collectivités territoriales. Pourra-t-elle répondre à la question de l'innocuité ou de la dangerosité des ondes et champs électromagnétiques? Rien n'est moins sûr. Les scientifiques sont divisés.
Certains, à l'instar de Dominique Belpomme, estiment que les champs électromagnétiques pourraient être à l'origine d'un problème de santé majeur, d'autres, dont l'académie de médecine, considèrent qu'aucun risque n'a été scientifiquement établi. De plus, les experts distinguent le problème des antennes-relais - dont les risques potentiels sont très controversés - de celui des téléphones mobiles.
Pour René de Sèze, chercheur à l'Ineris, « les débats devraient clarifier la situation, mieux informer et répondre à l'inquiétude des populations, mais le manque de recul ne permettra pas que l'onpuisse conclure définitivement ». Mais si le doute est admis, des précautions devront être prises. Et c'est bien tout l'enjeu de ce débat.
« Nous attendons des mesures réglementaires en faveur du principe de précaution, explique Stéphen Kerchkove, de l'association Agir pour l'environnement. Nous voulons baisser les seuils d'exposition des antennes-relais, que soient installées des antennes de moindre puissance et qu'elles soient éloignées des écoles. Nous souhaitons aussi une réglementation de l'usage du téléphone mobile à destination des enfants. »
Si le danger des ondes des téléphones mobiles est moins contesté que celui des antennes-relais, il reste sujet à controverse. D'autant que la grande étude Interphone, lancée par l'a MS dans plusieurs pays, n'a toujours pas été publiée alors que des premiers résultats - les enquêtes françaises, israéliennes, suédoises ... - montrent un risque de tumeur au cerveau.
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Voir également :
- Direct 8 : Débat 'Touche Pas Ma Planète' - 'Téléphone portables, antennes relais... Mauvaises ondes ?' - 28/02/2006
- Colloque au SENAT - Electro-hypersensbilité (EHS) : VIDEO de l'appel des scientifiques européens - 23/03/2009
- TELEPHONIE MOBILE : FILLON MAL INFORME - 05/03/2009
- JT France 2 (13h) - Téléphone portable et risque de cancer : l'étude Interphone - 15/10/2008
- Infos scientifiques > Etudes et rapports
- Après le Jugement d’Appel de Versailles contre Bouygues Télécom, le Jugement de Carpentras - 02/03/2009
- Antennes-relais de Téléphonie Mobile : le JUGEMENT de la Cour d'Appel de Versailles - 04/02/2009
Cette table ronde, organisée sous l'égide de trois ministères (santé, écologie et numérique), réunira Etat, opérateurs, associations, scientifiques et collectivités territoriales. Pourra-t-elle répondre à la question de l'innocuité ou de la dangerosité des ondes et champs électromagnétiques? Rien n'est moins sûr. Les scientifiques sont divisés.
Certains, à l'instar de Dominique Belpomme, estiment que les champs électromagnétiques pourraient être à l'origine d'un problème de santé majeur, d'autres, dont l'académie de médecine, considèrent qu'aucun risque n'a été scientifiquement établi. De plus, les experts distinguent le problème des antennes-relais - dont les risques potentiels sont très controversés - de celui des téléphones mobiles.
Pour René de Sèze, chercheur à l'Ineris, « les débats devraient clarifier la situation, mieux informer et répondre à l'inquiétude des populations, mais le manque de recul ne permettra pas que l'onpuisse conclure définitivement ». Mais si le doute est admis, des précautions devront être prises. Et c'est bien tout l'enjeu de ce débat.
« Nous attendons des mesures réglementaires en faveur du principe de précaution, explique Stéphen Kerchkove, de l'association Agir pour l'environnement. Nous voulons baisser les seuils d'exposition des antennes-relais, que soient installées des antennes de moindre puissance et qu'elles soient éloignées des écoles. Nous souhaitons aussi une réglementation de l'usage du téléphone mobile à destination des enfants. »
Si le danger des ondes des téléphones mobiles est moins contesté que celui des antennes-relais, il reste sujet à controverse. D'autant que la grande étude Interphone, lancée par l'a MS dans plusieurs pays, n'a toujours pas été publiée alors que des premiers résultats - les enquêtes françaises, israéliennes, suédoises ... - montrent un risque de tumeur au cerveau.
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