Les grandeurs physiques utilisées en sciences et leurs unités

le 09/04/2024



Avertissement:
Le présent document est écrit en support des documents « Antennes et ondes, plus simple que vous ne le pensez » et « Nano particules magnétisables, graphène et modifications des comportements, ou Fenêtre entrouverte sur un monde trop méconnu », et doit être utilisé comme complément si l’on se pose des questions sur les unités utilisées.
Il a en effet pour but d’expliciter la notion de grandeurs physiques et surtout les unités qui leur sont associées. Certaines notions mentionnées ici se trouvent déjà développées dans le document «Antennes et ondes…». Nous détaillerons notamment les grandeurs et les unités qui sont utilisées dans notre «sport favori»: le monde merveilleux des ondes électromagnétiques.
Voici un exemple de problème qui peut se poser quand nous sommes sur le terrain. Imaginez-vous à proximité d’un beau pylône de l’opérateur Fribouysfrange, à la demande d’un citoyen inquiet de ce voisinage pas vraiment désiré. Votre appareil de mesure vous indique une valeur de 1,2 volt par mètre (V/m). Vous tournez le bouton «mode», et voici que le faisceau que vous mesurez est instantanément affublé d’une autre unité: le milliwatt par mètre carré (mW/m2), et bien évidemment la valeur lue a changé : vous lisez sur votre écran 3,8 mW/m2. Or, c’est toujours le même faisceau !
Vous vous demandez peut-être, et à fort juste titre, pourquoi le faisceau d’une antenne-relais est caractérisé parfois par une unité qui s’appelle le volt par mètre (V/m) et parfois par une autre unité : le milliwatt par mètre carré (mW/m2).
Comme vous allez le voir, il est possible de passer d’une unité à l’autre, suivant votre besoin.
L’ingénieur (ou le militant RdT) utilisera plus volontiers le volt par mètre, alors que le biologiste, par exemple, sera davantage enclin à utiliser le milliwatt par mètre carré, pour décrire le même être: l’onde électromagnétique.
Il est donc important, pour nous permettre de décrypter la documentation technique (par exemple celle fournie par les opérateurs dans le Dossier d’Information en Mairie, décrit dans le document «Antennes et ondes…»), de nous rendre familiers des subtilités relatives aux grandeurs et unités couramment utilisées (en électromagnétisme, mais plus généralement dans tout domaine scientifique). Ces subtilités, vous allez le voir, ne ressortissent pas du tout au domaine de la sorcellerie, même si elles requièrent un peu de patience…

Introduction
Notre activité sur le front des abus des opérateurs téléphoniques nous amène à avoir souvent plusieurs «facettes» : militants sur le terrain, il nous faut aussi répondre aux nombreuses questions qui nous sont posées.
Que faire si une antenne est programmée dans le voisinage ?
Quelles actions concrètes ?
Quelles sont les lois et dispositions règlementaires qui régissent ces installations ?
Faut-il envisager une action en justice, et si oui, quelle action, et quels avocats contacter ?
Quels sont les dangers encourus quand nous sommes soumis aux CEM (champs électromagnétiques), et à quel niveau d’exposition ?
Et pour commencer, quelle est la nature des ondes électromagnétiques ? Comment, si possible, s’en protéger ?
Qu’est-ce qu’une cellule, un nerf, un gliome, un schwannome, les mitochondries ?
C’est quoi, les normes sanitaires ?
Le Linky rend-il sourd ?
La tablette et les écrans, sont-ce forcément des outils de décérébrage massif?
Pourquoi ne faut-il pas téléphoner en marchant, en voiture, en train ?

Nous ne sommes pas omniscients, mais Robin des Toits, notre association, dispose de divers «spécialistes» (ou supposés tels) qui peuvent, chacun dans son domaine, proposer des éclaircissements.

En vue d’apporter une aide aux membres de notre association, nous avons rédigé deux documents, que nous avons cités plus haut : l’un d’entre eux résume le fonctionnement des antennes, des téléphones et autres objets connectés, et l’autre concerne la biologie et les effets sanitaires et sociétaux que les ondes peuvent occasionner quand elles sont associées à une technologie encore très peu connue du public, les nanoparticules magnétisables.
En vue d’aider à la compréhension de ces deux documents, le présent document vise plus simplement à préciser les notions de grandeur physique et d’unité de mesure. On connait la longueur, la masse, et aussi le mètre et le kilogramme, mais bien d’autres grandeurs et unités existent et il n’est pas inutile de nous y intéresser de plus près.
Nous allons donc commencer par définir les grandeurs physiques pertinentes utilisées actuellement dans le domaine scientifique et technique, et les unités qui leur sont associées. Entrons donc un petit peu dans le monde enchanteur de la physique, cette science qui rebute, hélas, énormément de gens, peut-être parce que l’on n’a pas su, à l’école, en montrer la sombre beauté.

 

Les grandeurs physiques utilisées en sciences et leurs unités.pdf  (2.87 Mo)


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