"Le Pr Belpomme avance avoir trouvé les critères biologiques permettant de diagnostiquer l'électrosensibilité" - Agence de Presse Médicale - 06/01/2015



PARIS, 6 janvier 2015 (APM) - Le Pr Dominique Belpomme et ses collègues avancent avoir trouvé les critères biologiques permettant de diagnostiquer une électrosensibilité, sur la base d'une étude publiée dans Reviews on Environmental Health et relayée mercredi par l'association Robin des Toits.

Dans le passé, certaines affirmations du Pr Belpomme, notamment sur les pesticides, ont été contestées, rappelle-t-on (cf APM RLKK8003).

L'étude publiée en décembre dans Reviews of environnemental Health a été financée par l'association qu'il a fondée et qu'il préside: l'Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse (Artac). Il est également premier auteur de cet article.

Selon son éditeur, De Gruyter, le trimestriel Reviews of Environnemental Health ne s'était pas vu attribuer d'Impact Factor par Thomson Reuters Journal Citation Reports en 2014, contrairement à 144 autres revues du groupe éditorial, note-t-on.

Afin de savoir si l'électrohypersensibilité et la sensibilité chimique multiple (SCM) pouvaient être identifiées par des critères cliniques et des marqueurs biologiques objectifs, Dominique Belpomme et ses confrères indiquent suivre depuis 2009 1.216 personnes souffrant d'électrosensibilité ou de SCM. Les auteurs précisent s'être concentrés sur l'histamine parce qu'elle est un "médiateur de l'inflammation", processus "entraîné par les champs électromagnétiques" et les substances chimiques.

Selon l'analyse qui porte sur 727 personnes (521 électrosensibles et 52 personnes atteintes de SCM), 40% des patients inclus présentent une histaminémie anormalement élevée, signe d'une inflammation chronique. De fait, la majorité des patients inclus (60%) ne présentaient pas d'hyperhistaminémie, note-t-on.

L'équipe explique également que chez ces malades, la barrière hémato-encéphalique est "ouverte", sur la base de valeurs excessives de nitrotyrosine chez 28% des participants ainsi que de la protéine S100B chez 15% des patients seulement.

Par ailleurs, le Pr Belpomme rapporte un déficit en mélatonine chez tous les participants examinés. De plus, à l'appui d'anticorps O-myéline circulants détectés chez 23% du groupe examiné, les auteurs affirment que ces syndromes sont associés "à la réponse auto-immunitaire".

"En utilisant la batterie de biomarqueurs que nous avons investigués dans cette étude, il est désormais possible de caractériser objectivement et d'identifier l'électrosensibilité et la sensibilité chimique multiple", déclarent les trois auteurs en conclusion.

(Reviews on Environmental Health, n°30 vol.4, p251-71)

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Source : http://www.apmnews.com/accueil.php

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Voir également :

-VIDEO - Ondes : une étude établit la causalité pour l'électrosensibilité ! - Robin des Toits - 06/01/2015

Robin Des Toits
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