Rue Jean-Cottin (XVIIIe), hier. Les riverains, soutenus par Roxane Decorte (au centre), élue UMP du le XVIIIe et conseillère de Paris, ont empêché purement et simplement l’installation des antennes relais. (LP/C.B.)
Trois installations de l’opérateur Free doivent être implantées à proximité de quatre établissements scolaires. Riverains et parents d’élèves ont empêché les travaux hier.
Rue Jean-Cottin (XVIIIe), en plein cœur du quartier populaire de la Chapelle, la perspective de voir installer trois antennes relais à quelques mètres d’établissements scolaires, laisse comme un goût amer aux riverains. Certains d’entre eux, accompagnés par Roxane Decorte, élue (UMP) dans le XVIIIe et conseillère de Paris, ont d’ailleurs décidé hier matin de prendre le taureau par les cornes, en empêchant purement et simplement leur installation… Sous le regard d’un équipage de police, appelé à la rescousse par les deux parties.
Les ouvriers devraient revenir aujourd’hui
Mais les ouvriers devraient revenir aujourd’hui, poursuivre le travail inachevé : « Et nous serons là, à nouveau », insiste Roxane Decorte. Au cœur de la polémique qui met particulièrement en émoi les parents d’élève : la présence de trois écoles — parmi lesquelles une maternelle — et d’un lycée dans le secteur.
« La charte signée par l’opérateur Free est formelle, s’insurge une manifestante : pas d’antennes relais à proximité immédiate des établissements scolaires. La santé de nos enfants est en jeu. » Autre motif d’exaspération : le panneau indiquant les futures installations a été posé en plein cœur de l’été, le 19 juillet, « quand nous étions en vacances », soulignent les riverains…
Quant au début des travaux, il était programmé pour le 6 septembre, ce qui n’a pas empêché Free d’intervenir la veille : « Un passage en force dont l’opérateur est coutumier », selon Roxane Decorte, immédiatement contredite par l’intéressé. Comme rue Marcadet (XVIIIe), voici quelques mois, boulevard Bessières (XVIIe), précédemment, les antennes relais ne passent pas rue Jean-Cottin, où les habitants réclament à cor et à cri un certificat prouvant l’innocuité des installations de Free. Et rédigé par des experts indépendants.
Une réunion est bien prévue pour en débattre avec l’opérateur en mairie d’arrondissement, le 19 septembre prochain, mais les antennes seront, à cette date, déjà installées. Cheval de bataille de l’association Robins des Toits, qui dénonce sans relâche les dangers potentiels des ondes électromagnétiques, les antennes relais qui seraient déjà au nombre de 32300 dans la capitale, font l’objet d’une charte entre la ville et les opérateurs. Charte contre laquelle l’association avait déposé un recours l’hiver dernier… Avant de se désister mercredi, de crainte que la justice interdise le principe même de ces chartes.
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Source : http://www.leparisien.fr/espace-premium/paris-75/la-chapelle-en-guerre-contre-les-antennes-relais-06-09-2013-3110889.php
Rue Jean-Cottin (XVIIIe), en plein cœur du quartier populaire de la Chapelle, la perspective de voir installer trois antennes relais à quelques mètres d’établissements scolaires, laisse comme un goût amer aux riverains. Certains d’entre eux, accompagnés par Roxane Decorte, élue (UMP) dans le XVIIIe et conseillère de Paris, ont d’ailleurs décidé hier matin de prendre le taureau par les cornes, en empêchant purement et simplement leur installation… Sous le regard d’un équipage de police, appelé à la rescousse par les deux parties.
Les ouvriers devraient revenir aujourd’hui
Mais les ouvriers devraient revenir aujourd’hui, poursuivre le travail inachevé : « Et nous serons là, à nouveau », insiste Roxane Decorte. Au cœur de la polémique qui met particulièrement en émoi les parents d’élève : la présence de trois écoles — parmi lesquelles une maternelle — et d’un lycée dans le secteur.
« La charte signée par l’opérateur Free est formelle, s’insurge une manifestante : pas d’antennes relais à proximité immédiate des établissements scolaires. La santé de nos enfants est en jeu. » Autre motif d’exaspération : le panneau indiquant les futures installations a été posé en plein cœur de l’été, le 19 juillet, « quand nous étions en vacances », soulignent les riverains…
Quant au début des travaux, il était programmé pour le 6 septembre, ce qui n’a pas empêché Free d’intervenir la veille : « Un passage en force dont l’opérateur est coutumier », selon Roxane Decorte, immédiatement contredite par l’intéressé. Comme rue Marcadet (XVIIIe), voici quelques mois, boulevard Bessières (XVIIe), précédemment, les antennes relais ne passent pas rue Jean-Cottin, où les habitants réclament à cor et à cri un certificat prouvant l’innocuité des installations de Free. Et rédigé par des experts indépendants.
Une réunion est bien prévue pour en débattre avec l’opérateur en mairie d’arrondissement, le 19 septembre prochain, mais les antennes seront, à cette date, déjà installées. Cheval de bataille de l’association Robins des Toits, qui dénonce sans relâche les dangers potentiels des ondes électromagnétiques, les antennes relais qui seraient déjà au nombre de 32300 dans la capitale, font l’objet d’une charte entre la ville et les opérateurs. Charte contre laquelle l’association avait déposé un recours l’hiver dernier… Avant de se désister mercredi, de crainte que la justice interdise le principe même de ces chartes.
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Source : http://www.leparisien.fr/espace-premium/paris-75/la-chapelle-en-guerre-contre-les-antennes-relais-06-09-2013-3110889.php