'La bibliothèque Sainte-Geneviève escamote tout débat scientifique'
L'usage du WiFi dans les espaces publics doit être définitivement abandonné
Après avoir débranché les bornes Wifi le 15 mai 2008 la bibliothèque interuniversitaire Sainte-Geneviève, dans le 5e arrondissement semble avoir décidé de les rebrancher suite à la tenue d’un simulacre de Comité Hygiène et Sécurité, les mesures produites par l’administration justifiant une absence prétendue de danger n’ayant été communiquées à cette instance que la veille quand un délai de 15 jours est de rigueur afin de permettre aux membres d’en prendre connaissance.La réunion de CHS de l’université Paris 3 (tutelle de la BSG) aura donc délibéré sur le danger des ondes électromagnétiques, sans expertise scientifique indépendante ni débat contradictoire.
Cela intervient dans un contexte où la question des effets du Wifi et des ondes électromagnétiques sur le vivant est posée ¹
Devant cette décision inacceptable, des personnels de la bibliothèque Ste Geneviève se disent aujourd’hui prêts à faire valoir massivement leur droit de retrait en cas de remise en service des bornes Wifi.
Aujourd'hui, et alors que l'appel des 20 vient confirmer une prise de conscience de plus en plus large par la société civile de la dangerosité des ondes électromagnétiques, que le procédé filaire constitue une alternative satisfaisante et inoffensive, la position de l'université PIII ne laisse d'interroger et pose de manière aigue la question politique du maintien à tout prix du Wifi. Le rejet de ce procédé ne constituerait-il pas, en effet, un manque à gagner considérable pour les sociétés qui en financent le développement, la commercialisation et multiplient les opérations de mécénat à l'endroit de certains ministères comme celui de la Culture, administration de tutelle de plusieurs sites bénéficiant de cette technologie ?
Nous appelons l’administration de Paris III à renoncer à la remise en marche des bornes WiFi, sauf à mettre en danger les usagers et les personnels. Nous appelons l'ensemble des associations, syndicats, partis, citoyens, agents et usagers des services publics à un rassemblement massif pour l'interdiction de l'usage du WiFi dans les bibliothèques et l'ensemble des autres sites recevant des publics et soutenir les personnels ayant exercé leur droit de retrait le samedi 5 juillet à 11 heures devant la Bibliothèque Sainte-Geneviève, Place du Panthéon.
1. Rapport du consortium scientifique « Bioinitiative », Moratoire sur le Wifi dans 4 bibliothèques parisiennes, Etudes de l’université de Chicago, Etudes de l’université « Blaise Pascal » de Clermont Ferrand, Installation d’une connexion filaire alternative au Wifi à la BNF, Décision du Conseil de Paris de limiter l’exposition aux ondes Wifi et mise en place d’une conférence citoyenne sur ce sujet,Suppression du Wifi dans les écoles par le Maire de Courbevoie, Appel des 20 regroupant des médecins cancérologues, Etude récente de l’université de Louvain en Belgique
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Signataires :
Michèle RIVASI – Fondatrice du CRIIREM, ancienne députée, conseillère générale de la drome.
Daniel OBERHAUSEN – Physicien, expert auprès de la cour d’appel de Bordeaux.
Association « AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT»
Denis LEBIODA – Créateur / animateur du site contaminations - chimiques.info.
Jean DESESSARD – Sénateur de Paris
Association « PRIARTEM » (Pour une réglementation des implantions des antennes relais téléphonie mobile
Yves FREMION – Conseiller règional d’Ile de France, ancien députè européen, membre du conseil d’administration de ParisIII.
Marie-Claude SEMEL – SUPAP-FSU, CHS des affaires culturelles de la ville de Paris
Association nationale « ROBIN DES TOITS »
André CICOLLELA– Conseiller en santé environnementale)
Pierre MAUREL– Militant associatif et environnemental
Association « APUESETAP » ( Alerter, Prévenir, Urgence, Réagir, Sauver ET Autres Projets)
Olivier VO-TAN – FSU, CHS de la BNF
Gaël LEGRAND – CFDT, CHS des affaires culturelles de la ville de Paris
Zinnedine M’JATI – Conseiller régional d’Ile de France
Evelyne ROUQUIER – Citoyenne electrohypersensible
Les VERTS Paris
Agnès DUTREVIS – SUPAP-FSU, CHS des affaires culturelles de la ville de Paris
Bernard ALLAND – SUPAP-FSU, CHS des affaires culturelles de la ville de Paris*
Bertrand PIERI – SUPAP-FSU, affaires culturelles de la ville de Paris
Jean-François BESANCON– FSU BNF
Christine HUVE- -Conservateur en chef ville de Paris, responsable de conservation préventive
Association « APRES » (Association Pour le Respect de l’Environnement et de la Santé)
Cedric DAMERON FSU-BNF
Jacques MARET Militant associatif et environnemental
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Vous êtes responsable ou représentant politique, associatif ou syndical, scientifique ou 'simple citoyen' et vous souhaitez soutenir cet appel, écrivez-nous à webmaster@robindestoits.org (NB: cette adresse est temporairement l'adresse de contact pour cet appel uniquement ; voir les autres contacts qui transmettrons à Supap-FSU (dont l'e-mail est temporairement inactif).
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Lire à ce sujet la lettre des employés de la BSG faisant valoir leur "droit de retrait" en raison des dangers sanitaires du Wifi.
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Voir également :
- APPEL du Supap FSU - Lettre ouverte à Bertrand Delanoë pour la création de « zones blanches » - 26/10/2008
L'usage du WiFi dans les espaces publics doit être définitivement abandonné
Après avoir débranché les bornes Wifi le 15 mai 2008 la bibliothèque interuniversitaire Sainte-Geneviève, dans le 5e arrondissement semble avoir décidé de les rebrancher suite à la tenue d’un simulacre de Comité Hygiène et Sécurité, les mesures produites par l’administration justifiant une absence prétendue de danger n’ayant été communiquées à cette instance que la veille quand un délai de 15 jours est de rigueur afin de permettre aux membres d’en prendre connaissance.La réunion de CHS de l’université Paris 3 (tutelle de la BSG) aura donc délibéré sur le danger des ondes électromagnétiques, sans expertise scientifique indépendante ni débat contradictoire.
Cela intervient dans un contexte où la question des effets du Wifi et des ondes électromagnétiques sur le vivant est posée ¹
Devant cette décision inacceptable, des personnels de la bibliothèque Ste Geneviève se disent aujourd’hui prêts à faire valoir massivement leur droit de retrait en cas de remise en service des bornes Wifi.
Aujourd'hui, et alors que l'appel des 20 vient confirmer une prise de conscience de plus en plus large par la société civile de la dangerosité des ondes électromagnétiques, que le procédé filaire constitue une alternative satisfaisante et inoffensive, la position de l'université PIII ne laisse d'interroger et pose de manière aigue la question politique du maintien à tout prix du Wifi. Le rejet de ce procédé ne constituerait-il pas, en effet, un manque à gagner considérable pour les sociétés qui en financent le développement, la commercialisation et multiplient les opérations de mécénat à l'endroit de certains ministères comme celui de la Culture, administration de tutelle de plusieurs sites bénéficiant de cette technologie ?
Nous appelons l’administration de Paris III à renoncer à la remise en marche des bornes WiFi, sauf à mettre en danger les usagers et les personnels. Nous appelons l'ensemble des associations, syndicats, partis, citoyens, agents et usagers des services publics à un rassemblement massif pour l'interdiction de l'usage du WiFi dans les bibliothèques et l'ensemble des autres sites recevant des publics et soutenir les personnels ayant exercé leur droit de retrait le samedi 5 juillet à 11 heures devant la Bibliothèque Sainte-Geneviève, Place du Panthéon.
1. Rapport du consortium scientifique « Bioinitiative », Moratoire sur le Wifi dans 4 bibliothèques parisiennes, Etudes de l’université de Chicago, Etudes de l’université « Blaise Pascal » de Clermont Ferrand, Installation d’une connexion filaire alternative au Wifi à la BNF, Décision du Conseil de Paris de limiter l’exposition aux ondes Wifi et mise en place d’une conférence citoyenne sur ce sujet,Suppression du Wifi dans les écoles par le Maire de Courbevoie, Appel des 20 regroupant des médecins cancérologues, Etude récente de l’université de Louvain en Belgique
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Signataires :
Michèle RIVASI – Fondatrice du CRIIREM, ancienne députée, conseillère générale de la drome.
Daniel OBERHAUSEN – Physicien, expert auprès de la cour d’appel de Bordeaux.
Association « AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT»
Denis LEBIODA – Créateur / animateur du site contaminations - chimiques.info.
Jean DESESSARD – Sénateur de Paris
Association « PRIARTEM » (Pour une réglementation des implantions des antennes relais téléphonie mobile
Yves FREMION – Conseiller règional d’Ile de France, ancien députè européen, membre du conseil d’administration de ParisIII.
Marie-Claude SEMEL – SUPAP-FSU, CHS des affaires culturelles de la ville de Paris
Association nationale « ROBIN DES TOITS »
André CICOLLELA– Conseiller en santé environnementale)
Pierre MAUREL– Militant associatif et environnemental
Association « APUESETAP » ( Alerter, Prévenir, Urgence, Réagir, Sauver ET Autres Projets)
Olivier VO-TAN – FSU, CHS de la BNF
Gaël LEGRAND – CFDT, CHS des affaires culturelles de la ville de Paris
Zinnedine M’JATI – Conseiller régional d’Ile de France
Evelyne ROUQUIER – Citoyenne electrohypersensible
Les VERTS Paris
Agnès DUTREVIS – SUPAP-FSU, CHS des affaires culturelles de la ville de Paris
Bernard ALLAND – SUPAP-FSU, CHS des affaires culturelles de la ville de Paris*
Bertrand PIERI – SUPAP-FSU, affaires culturelles de la ville de Paris
Jean-François BESANCON– FSU BNF
Christine HUVE- -Conservateur en chef ville de Paris, responsable de conservation préventive
Association « APRES » (Association Pour le Respect de l’Environnement et de la Santé)
Cedric DAMERON FSU-BNF
Jacques MARET Militant associatif et environnemental
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Vous êtes responsable ou représentant politique, associatif ou syndical, scientifique ou 'simple citoyen' et vous souhaitez soutenir cet appel, écrivez-nous à webmaster@robindestoits.org (NB: cette adresse est temporairement l'adresse de contact pour cet appel uniquement ; voir les autres contacts qui transmettrons à Supap-FSU (dont l'e-mail est temporairement inactif).
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Lire à ce sujet la lettre des employés de la BSG faisant valoir leur "droit de retrait" en raison des dangers sanitaires du Wifi.
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Voir également :
- APPEL du Supap FSU - Lettre ouverte à Bertrand Delanoë pour la création de « zones blanches » - 26/10/2008