JT 19/20 :
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NB : lettre du 02/07/2008 envoyée par ce collectif (EHS71) aux préfets, présidents de communautés de commune et présidents des conseils régionaux de Bourgogne et Saône et Loire (A. Montebourg)
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Précisions :
- Si le lien physiologique entre exposition aux CEM et l'électro-hypersensibilité n'est pas reconnu officiellement par les deux pays reconnaissant pourtant l'EHS comme maladie : l'Angleterre et la Suède, une agence gouvernementale britannique, la NRPB, a reconnu le phénomène d'électro-hypersensibilité comme syndrome physiologique dû aux expositions aux champs électromagnétiques (voir : 'Les champs électriques peuvent vous rendre malades' - Sunday Times - 11/09/2005 . La suède, quant à elle, prend en charge l'EHS comme handicap et finance les personnes atteintes à hauteur de 18 000 € pour blinder leur habitat avec une peinture carbone et des tissus anti-ondes.
(En France, la réalité de ce syndrome est rejeté, généralement considéré comme une manifestation phobique vis à vis des nouvelles technologies).
- Les ondes électromagnétiques incriminées sont les ondes pulsées en extrêmement basses fréquences de la téléphonie mobile (comprenant Wifi, Wimax, GSM, UMTS...) . Ce sont elles qui affectent principalement ces deux soeurs, à l'origine du collectif EHS 71 (membre de l'association Robin des Toits). On remarque cependant que l'une d'elle est équipée d'un voile de protection lors de son utilisation de l'ordinateur (avec toutefois le Wifi désactivé ; la raison en est qu'à un certain degré d'hypersensibilité électromagnétique, les très basses fréquences émises par les appareils comme les ordinateurs ou la télévision provoquent une gêne comparable.
Ces ondes ne sont cependant pas mises en cause par les associations militantes car elles concernent des expositions choisies à des niveaux d'intensité inhérents à leur réalité technique, qui ne correspond pas à celle des applications "type téléphonie mobile". En revanche, les ondes des relais GSM, UMTS (3G), Wifi et Wimax elles, conjuguent des fréquences extrêmement basses (signaux texte, voix, images) et des hyperfréquences (micro-ondes) sur un mode pulsé (principale cause de la toxicité). C'est cet aspect technique particulier et la capacité que l'on a de les réduire qui justifie une règlementation pour une exposition strictement inférieure à 0,6V/m (pour le GSM/UMTS et 1V/m, toutes applications confondues) et la création de "zones blanches" à destination des personnes atteintes d'EHS.
NB : lettre du 02/07/2008 envoyée par ce collectif (EHS71) aux préfets, présidents de communautés de commune et présidents des conseils régionaux de Bourgogne et Saône et Loire (A. Montebourg)
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Précisions :
- Si le lien physiologique entre exposition aux CEM et l'électro-hypersensibilité n'est pas reconnu officiellement par les deux pays reconnaissant pourtant l'EHS comme maladie : l'Angleterre et la Suède, une agence gouvernementale britannique, la NRPB, a reconnu le phénomène d'électro-hypersensibilité comme syndrome physiologique dû aux expositions aux champs électromagnétiques (voir : 'Les champs électriques peuvent vous rendre malades' - Sunday Times - 11/09/2005 . La suède, quant à elle, prend en charge l'EHS comme handicap et finance les personnes atteintes à hauteur de 18 000 € pour blinder leur habitat avec une peinture carbone et des tissus anti-ondes.
(En France, la réalité de ce syndrome est rejeté, généralement considéré comme une manifestation phobique vis à vis des nouvelles technologies).
- Les ondes électromagnétiques incriminées sont les ondes pulsées en extrêmement basses fréquences de la téléphonie mobile (comprenant Wifi, Wimax, GSM, UMTS...) . Ce sont elles qui affectent principalement ces deux soeurs, à l'origine du collectif EHS 71 (membre de l'association Robin des Toits). On remarque cependant que l'une d'elle est équipée d'un voile de protection lors de son utilisation de l'ordinateur (avec toutefois le Wifi désactivé ; la raison en est qu'à un certain degré d'hypersensibilité électromagnétique, les très basses fréquences émises par les appareils comme les ordinateurs ou la télévision provoquent une gêne comparable.
Ces ondes ne sont cependant pas mises en cause par les associations militantes car elles concernent des expositions choisies à des niveaux d'intensité inhérents à leur réalité technique, qui ne correspond pas à celle des applications "type téléphonie mobile". En revanche, les ondes des relais GSM, UMTS (3G), Wifi et Wimax elles, conjuguent des fréquences extrêmement basses (signaux texte, voix, images) et des hyperfréquences (micro-ondes) sur un mode pulsé (principale cause de la toxicité). C'est cet aspect technique particulier et la capacité que l'on a de les réduire qui justifie une règlementation pour une exposition strictement inférieure à 0,6V/m (pour le GSM/UMTS et 1V/m, toutes applications confondues) et la création de "zones blanches" à destination des personnes atteintes d'EHS.