Nous relayons ci-dessous son dernier communiqué. Vous retrouverez les autres éléments de l'enquête sur le site d'Alerte Phonegate grâce aux liens suivants :
[Enquête] Mobi-kids : une étude minée par les conflits d'intérêt :
https://phonegatealert.org/enquete-mobikids-conflits-interets
Mobi-kids : Orange au cœur du dispositif de l'étude ! :
https://phonegatealert.org/mobi-kids-orange-au-coeur-du-dispositif-de-letude
Etude Mobi-kids : une nouvelle version avec conflits d'intérêt :
https://phonegatealert.org/etude-mobi-kids-nouvelle-version-avec-conflits-dinterets
L'étude Mobi-kids a pour objectif d’évaluer le risque potentiel de tumeur cérébrale chez l’enfant et l’adolescent lié à l’exposition aux champs électromagnétiques générés par les téléphones mobiles et par d’autres sources d’exposition dans leur environnement. Après quelques années, viennent, en décembre 2021, d'en être publiés les résultats. Naturellement, elle montre qu’il n’existe aucune preuve d’un lien de causalité entre l’utilisation du téléphone mobile chez les jeunes et le développement de tumeur cérébrale.
Heureusement que ces études pseudo-scientifiques, menées en fait par des industriels, sont là pour nous rassurer de pair avec l'ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire).
Communiqué d'Alerte Phonegate:
Mobi-kids : Daniel Krewski, un auteur qui cumule les conflits d’intérêts
L’étude Mobi-kids (qui analyse l’impact du téléphone sans fil sur le risque de tumeur du cerveau pour les jeunes et qui a été publiée fin décembre 2021) est-elle fiable ou non ? Notre association Alerte Phonegate se donne le droit de poser publiquement la question. En effet, nos recherches découvrent que de nombreux conflits d’intérêts au bénéfice d’auteurs de la recherche Mobi-kids sont, soit simplement cachés, soit sous-estimés. C’est le cas pour un autre auteur de l’étude, à savoir le scientifique canadien Daniel Krewski.
Pour rappel : lors de la publication de l’article Mobi-kids dans Environment International, les auteurs avaient « oublié » de faire paraître la partie consacrée aux conflits d’intérêts. Ainsi monsieur Joe Wiart, un des auteurs, travaillait-il pour Orange Labs durant toute la période de l’étude (2009-2016). C’est notre intervention auprès de madame Elisabeth Cardis, coordinatrice de l’étude, qui a permis de rectifier ce manquement à la transparence (on lira notre communiqué sur le site Alerte Phonegate).
Depuis, nos recherches ont découvert que cinq employés du groupe Orange ont directement participé à un des volets stratégiques de l’étude, à savoir : la mesure de l’exposition des enfants et des jeunes atteints de tumeurs du cerveau.
À ce jour, les auteurs auxquels nous avons écrit n’ont toujours pas justifié leur position au sujet de la participation de l’opérateur de téléphonie mobile – et ce dernier n’apparaît d’ailleurs pas dans les conflits d’intérêts signalés.
Or, en ce qui concerne monsieur Daniel Krewski, c’est suite à notre action que son nom est apparu dans la rubrique des conflits d’intérêts, patents comme on le lit ci-dessous.
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Heureusement que ces études pseudo-scientifiques, menées en fait par des industriels, sont là pour nous rassurer de pair avec l'ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire).
Communiqué d'Alerte Phonegate:
Mobi-kids : Daniel Krewski, un auteur qui cumule les conflits d’intérêts
L’étude Mobi-kids (qui analyse l’impact du téléphone sans fil sur le risque de tumeur du cerveau pour les jeunes et qui a été publiée fin décembre 2021) est-elle fiable ou non ? Notre association Alerte Phonegate se donne le droit de poser publiquement la question. En effet, nos recherches découvrent que de nombreux conflits d’intérêts au bénéfice d’auteurs de la recherche Mobi-kids sont, soit simplement cachés, soit sous-estimés. C’est le cas pour un autre auteur de l’étude, à savoir le scientifique canadien Daniel Krewski.
Pour rappel : lors de la publication de l’article Mobi-kids dans Environment International, les auteurs avaient « oublié » de faire paraître la partie consacrée aux conflits d’intérêts. Ainsi monsieur Joe Wiart, un des auteurs, travaillait-il pour Orange Labs durant toute la période de l’étude (2009-2016). C’est notre intervention auprès de madame Elisabeth Cardis, coordinatrice de l’étude, qui a permis de rectifier ce manquement à la transparence (on lira notre communiqué sur le site Alerte Phonegate).
Depuis, nos recherches ont découvert que cinq employés du groupe Orange ont directement participé à un des volets stratégiques de l’étude, à savoir : la mesure de l’exposition des enfants et des jeunes atteints de tumeurs du cerveau.
À ce jour, les auteurs auxquels nous avons écrit n’ont toujours pas justifié leur position au sujet de la participation de l’opérateur de téléphonie mobile – et ce dernier n’apparaît d’ailleurs pas dans les conflits d’intérêts signalés.
Or, en ce qui concerne monsieur Daniel Krewski, c’est suite à notre action que son nom est apparu dans la rubrique des conflits d’intérêts, patents comme on le lit ci-dessous.
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