L’association Robin des toits salue la décision du tribunal de Toulouse prise en faveur d’une personne électrosensible.
La décision, début juillet, du tribunal de Toulouse, de reconnaître que le grave handicap dont souffrait une femme de 39 ans était dû à son hypersensibilité aux ondes électromagnétiques (voir la NR du 27 août) est évidemment saluée par Emmanuel Denis.
« On progresse étape par étape. Ça tend aussi à prouver que la justice évolue plus vite que les politiques », estime le représentant local de Robin des toits.
Un précédent en Touraine
On se souvient qu'en novembre dernier, l'association avait rendu publique la décision de la Maison départementale des personnes handicapées de prendre en compte les conclusions du Dr Dupas.
Médecin au centre hospitalier universitaire de Nantes, spécialisé en pathologie professionnelle et environnementale, ce dernier avait ausculté Véronika, une patiente tourangelle « qui présentait un tableau clinique tout à fait caractéristique d'une intolérance environnementale idiopathique aux champs électromagnétiques… justifiant l'attribution de la qualité de travailleur handicapé ».
Selon Emmanuel Denis, on était alors resté au milieu du gué, « la commission ayant examiné le dossier de cette Tourangelle lui ayant accordé un taux d'invalidité ne lui permettant pas de toucher une prestation de compensation du handicap alors même qu'elle n'était pas en état de poursuivre son activité professionnelle ».
Il est à noter que la Toulousaine Marie Richard vient, elle, d'être reconnue invalide à 85 %, ce qui lui ouvre droit à l'allocation adulte handicapée (NDLR : pour deux ans et sous réserve que la juridiction saisie en appel par la MDPH de l'Ariège confirme la décision de Toulouse).
En la matière, l'association estime « qu'on fait preuve d'une hypocrisie incroyable ». « L'État continue à ne pas reconnaître l'électrohypersensibilité alors même que, depuis des années, les assurances refusent de couvrir les dommages de toute nature liés aux champs et ondes magnétiques ».
Robin des toits déplore également que la loi Abeille (NDLR : du nom de la députée écologiste Laurence Abeille) « ait été détricotée sous la pression des lobbys ». Il se réjouit, par contre, que le dialogue reste ouvert avec la municipalité de Tours avec laquelle vont être menées plusieurs actions de sensibilisation, notamment en direction des jeunes.
Philippe Samzun
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Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2015/09/10/Electrosensibilite-le-debut-d-une-reconnaissance-2458578
La décision, début juillet, du tribunal de Toulouse, de reconnaître que le grave handicap dont souffrait une femme de 39 ans était dû à son hypersensibilité aux ondes électromagnétiques (voir la NR du 27 août) est évidemment saluée par Emmanuel Denis.
« On progresse étape par étape. Ça tend aussi à prouver que la justice évolue plus vite que les politiques », estime le représentant local de Robin des toits.
Un précédent en Touraine
On se souvient qu'en novembre dernier, l'association avait rendu publique la décision de la Maison départementale des personnes handicapées de prendre en compte les conclusions du Dr Dupas.
Médecin au centre hospitalier universitaire de Nantes, spécialisé en pathologie professionnelle et environnementale, ce dernier avait ausculté Véronika, une patiente tourangelle « qui présentait un tableau clinique tout à fait caractéristique d'une intolérance environnementale idiopathique aux champs électromagnétiques… justifiant l'attribution de la qualité de travailleur handicapé ».
Selon Emmanuel Denis, on était alors resté au milieu du gué, « la commission ayant examiné le dossier de cette Tourangelle lui ayant accordé un taux d'invalidité ne lui permettant pas de toucher une prestation de compensation du handicap alors même qu'elle n'était pas en état de poursuivre son activité professionnelle ».
Il est à noter que la Toulousaine Marie Richard vient, elle, d'être reconnue invalide à 85 %, ce qui lui ouvre droit à l'allocation adulte handicapée (NDLR : pour deux ans et sous réserve que la juridiction saisie en appel par la MDPH de l'Ariège confirme la décision de Toulouse).
En la matière, l'association estime « qu'on fait preuve d'une hypocrisie incroyable ». « L'État continue à ne pas reconnaître l'électrohypersensibilité alors même que, depuis des années, les assurances refusent de couvrir les dommages de toute nature liés aux champs et ondes magnétiques ».
Robin des toits déplore également que la loi Abeille (NDLR : du nom de la députée écologiste Laurence Abeille) « ait été détricotée sous la pression des lobbys ». Il se réjouit, par contre, que le dialogue reste ouvert avec la municipalité de Tours avec laquelle vont être menées plusieurs actions de sensibilisation, notamment en direction des jeunes.
Philippe Samzun
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Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2015/09/10/Electrosensibilite-le-debut-d-une-reconnaissance-2458578