Électrosensibilité. Il réclame un « droit aux zones blanches » - letelegramme.fr - 26/08/2019

L’électrosensibilité n’est pas une pathologie reconnue. Mais pour ceux en souffrent, le calvaire est quotidien. À l’image de Marilyne, qui a dû quitter Rennes et sa famille pour vivre à Plougasnou (29), dans une zone peu exposée aux ondes. Son mari a écrit à Emmanuel Macron pour lancer le débat sur un « droit aux zones blanches ».



Face à la situation de son épouse et de sa famille, Frédéric Ballestracci a envoyé un courrier à Emmanuel Macron, réclamant un « droit aux zones blanches ». (Photo Monique Kéromnès)
« Ma vie a littéralement basculé il y a trois ans ». Alors consultante pour Rennes métropole, Marilyne Ballestracci se met à ressentir « une énorme fatigue, des douleurs, plus de jambes, l’impossibilité de me concentrer et cette impression que mon cerveau brûle », décrit la Rennaise. La cause ? Au départ, il n’y a pas d’explication puis elle se rend compte, par elle-même, qu’elle ne supporte plus les zones où il y a du wi-fi. « Avant, je n’avais pas de problème. Oui, des fourmillements ou des maux de tête. Mais pas de quoi m’alerter », raconte la jeune femme qui le sait désormais : elle est électrohypersensible. « Je ressens aussi bien les hautes que les basses fréquences ». Émises par les ondes électromagnétiques des réseaux et appareils électriques, du wi-fi, des antennes-relais…
 

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