En particulier, baisse des taux :
- d'ACTH (hormone corticotrope),
- de cortisol,
- des hormones thyroïdiennes (en particulier la T3),
- de la prolactine pour les jeunes femmes,
- et des niveaux de testostérone chez l'homme.
Objectifs
Conception et méthodes
Un premier group de 82 personnes, dont 41 jeunes (14-22 ans) et 41 adultes (25-60 ans) divisés en 3 groupes selon des durées croissantes d'exposition au GSM (950 Mhz), ainsi qu'un groupe de contrôle de 20 personnes non exposées.
Un second groupe de 34 personnes (17 de chaque groupe d'âge) vivant respectivement à 20-100 m ou à 100-500 m d'une antenne relais (station de base), ainsi qu'un groupe de contrôle de 10 personnes vivant à plus de 500 m d'une antenne.
Tous les volontaires ont été suivis pendant 6 ans et les échantillons sanguins ont été récoltés régulièrement à des intervalles de temps de 1 an, 3 ans et 6 ans pour l'analyse hormonale, avec prise de sang matinale (8h00).
Résultats
Cette étude a montré une réduction des taux d'ACTH plasmique des volontaires et de cortisol sérique. Une diminution de la sécrétion des hormones thyroïdiennes a également été observée, en particulier la T3. De plus, tant le taux de prolactine sérique chez les jeunes femmes (14-22 ans) que les niveaux de testostérone chez les hommes ont baissé de façon significative en raison de l'exposition à long terme aux radiofréquences.
Par contre, le taux de prolactine sérique chez les femmes adultes (25-60 ans) a cru de façon significative en relation avec le temps d'exposition.
Conclusion
La présente étude a révélé que l'exposition à des radiofréquences a des effets significatifs sur l'axe pituitaire-surrénal.
Références
How does long term exposure to base stations and mobile phones affect human hormone profiles?
Clinical Biochemistry doi:10.1016/j.clinbiochem.2011.11.006
Eskander E. F. et al., Hormones Department, Medical Research Division, National Research Centre, Le Caire, Egypte - 26 nov. 2011.