ETUDE : Des régions cruciales du cerveau liées à l’étude, la mémoire (Alzheimer) sont impactées par les micro-ondes du portable et du DECT - 20/01/2012

Une étude scientifique grecque menée par Adamantia Fragopoulou et Lukas Margaritis a démontré des changements importants de protéines dans le cerveau d'animaux après exposition de l'organisme entier à des CEM micro-ondes, semblables au type de rayonnement micro-onde émis par des téléphones portables (GSM), des téléphones domestiques sans fil (DECT), du WiFi et d'autres transmissions informatiques sans fil.



L'étude, "Réponse protéome du cerveau après exposition de l'organisme entier de souris au rayonnement de téléphone portable ou du sans-fil DECT " (Brain proteome response following whole body exposure of mice to mobile phone or wireless DECT base radiation., vient d'être publiée dans Electromagnetic Biology and Medicine, ce 20 janvier. [Pubmed]

Des régions importantes du cerveau nécessaires pour l'étude, la mémoire et d'autres fonctions cérébrales chez les mammifères -- y compris l'hippocampe, le cervelet et le lobe frontal -- ont été impactées par des rayonnements micro-ondes pour des niveaux d'exposition en dessous des directives de sécurité de l'ICNIRP (Commission Internationale sur la Protection contre les Radiations Non ionisantes).

Un total de 143 protéines cérébrales ont été impactées par les rayonnements micro-ondes pour une durée de 8 mois, apportant une nouvelle preuve d'une relation potentielle entre l'utilisation quotidienne du téléphone portable, des émetteurs sans fil et des équipements informatiques sans fil, et des symptômes d'électrosensibilité tels que : maux de tête, vertiges et troubles du sommeil, de même que tumeurs, effets métaboliques et même Alzheimer.

L'étude a simulé 3 heures d'exposition de téléphone portable (GSM) pendant huit mois, 8 heures d'exposition au téléphone portable domestique (DECT) pendant plus de huit mois et a inclus un groupe témoin d'exposition feinte. Les résultats ont montré des changements de taux de protéines à la fois vers le bas et vers le haut.


Adamantia F. Fragopoulou, M.Sc., doctorante au département de biologie cellulaire et de biophysique à l'université d'Athène, Grèce, dit :

"Notre étude est importante parce qu'elle montre pour la première fois des changements de protéines du cerveau de souris après l'exposition à des CEM et en particulier de régions très cruciales comme l'hippocampe, le cervelet et le lobe frontal, tous impliqués dans l'étude, la mémoire et d'autres fonctions compliquées du cerveau chez les mammifères. Nous avons démontré que 143 protéines sont modifiées après le rayonnement électromagnétique, y compris des protéines qui ont été corrélées jusqu'ici avec l'Alzheimer, le glioblastome, le stress et le métabolisme. En perspective, on prévoit que cette étude puisse éclairer la compréhension de tels effets de santé comme des maux de tête, des vertiges, des troubles du sommeil, des troubles de la mémoire, des tumeurs cérébrales, tous liés, à la fonction des protéines cérébrales modifiées."

Le Dr Lukas H. Margaritis, professeur honoraire (à partir de septembre 2010) de Biologie Cellulaire et la Radiobiologie, au Département de Biologie Cellulaire et de Biophysique, de l'Université d'Athènes, chef du groupe de recherche d'Athènes, dit,

"Une approche à haut rendement (caractérisation massive de biomolécules, semblable aux micro-matrices ("micro-array") qui analysent les gènes totaux d'un organisme) comme celui du Proteomics* n'avait jusqu'ici jamais été utilisée dans la recherche CEM sur les tissu cérébraux après exposition de l'organisme entier d'animaux modèles (des souris) à des valeurs de DAS (débit d'absorption spécifique) en dessous des recommandations de l'ICNIRP. C'est aussi la première fois que les rayonnements de téléphone sans-fil DECT sont impliqués dans des études d'animaux de laboratoire et spécifiquement dans de tels effets moléculaires. Le message à retenir de ce travail est que les gens devraient être très prudents en utilisant des téléphones portables à proximité de leur corps."

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Source : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22263702

Robin Des Toits
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