Des scientifiques de haut niveau mettent en garde le Congrès Americain : 'nous n’avons pas le droit d’ignorer le lien entre téléphone portable et cancer comme nous le fîmes pour le tabac' - Daily Mail - 26/09/2008



Une relation probable entre la téléphonie mobile et le cancer ne doit pas être ignorée, déclare la communauté scientifique.

L’Etat ne doit a aucun prix renouveler avec la possible correlation téléphonie mobile et tumeur cervicale l’erreur qu’il fît jadis en ignorant le lien entre tabagie et cancer du poumon, préviennent deux chercheurs émerites.
Une commission parlementaire américaine qui fait autorite s’est entendue dire qu’un avertissement devrait être appose sur chaque portable, à l’instar de ce qui se fait pour les paquets de cigarettes.

Il a fallu 50 ans a l’industrie du tabac pour reconnaître les risques associés aux cigarettes et 70 ans pour faire accepter l’essence et la peinture sans plomb, dirent les experts.

Le professeur David Carpenter, directeur de l’Institut Santé & Environment – Université d’Albany – déclara a la commission : « La société ne peut, ne doit reproduire une situation comme celle qui nous a fait tergiverser si longtemps avant de prévenir le public sur le lien tabagie / cancer du poumon ».

La prudence s’impose, même en l’absence de preuves irréfutables en ce qui concerne l’ampleur du risque encouru - pour les enfants en particulier.
Le Docteur Ronald Heberman, directeur de l’Institut du Cancer de l’Université de Pittsburgh – un centre US majeur de recherche sur le cancer – le rejoignit lorsqu’il dit : «Au regard de nos manquements passes, nous avons aujourd’hui l’obligation de faire une évaluation sérieuse des risques potentiels »

La commission prit note du fait que les scientifiques sont divisés quant au danger que les portables font courir a ceux qui les utilisent.

Le Docteur Heberman , quant a lui, souligna que la plupart des travaux concluant à l’absence de connexion entre portables et tumeurs cérébrales sont totalement dépassés. Beaucoup de ces etudes d’ailleurs définissent l’utilisation « une fois par semaine » comme utilisation moyenne d’un portable.
Il fit aussi remarquer que les utilisateurs de longue duree sont sous-representés lorsqu’on sait que les cancers cérébraux peuvent prendre plusieurs décennies pour se développer.

Les deux experts ajoutèrent que le risque de cancer cérébral est beaucoup plus grand chez les enfants que chez les adultes. Le Docteur Heberman présenta à ce propos un graphisme montrant la plus grande pénétration des radiations émises par un telephone portable dans le cerveau d’un enfant de cinq ans par rapport à la pénétration dans un cerveau d’adulte.

La commission prit connaissance d’une etude britannique publiée par la Royal Society qui demontre que les adolescents utilisant un portable avant l’âge de 20 ans ont cinq fois plus de chances d’être atteints d’un cancer du cerveau à l’age de 29 ans que les adolescents n’utilisant pas de portable.

Professeur Carpenter: “ Le cancer se développe uniquement sur le côté de la tête où s’appuie l’appareil ».

Une étude israelienne montre que l’usage intensif du téléphone portable fait croitre de 50% les risques de tumeur des glandes salivaires chez l’utilisateur .

Une etude réalisée cette année par le Docteur Hardell, cancérologue suédois, démontre que l’usage intensif d’un téléphone portable double le risque d’une tumeur des nerfs de l’oreille, du côté de la main qui tient l’appareil.

Le Professeur Carpenter conclut en ces termes : « Nous avons là un problème de santé publique particulierement grave ».


BARRY WIGMORE

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Source : http://www.dailymail.co.uk/news/worldnews/article-1062578/We-ignore-links-mobile-phones-cancer-like-did-tobacco-scientists-tell-U-S-Congress.html


Robin Des Toits
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