PARIS - Le Rassemblement pour la planète, qui regroupe une cinquantaine d'ONG, a indiqué mardi qu'il ne se satisferait pas d'un simple agenda à l'issue de la conférence environnementale qui se tient vendredi et samedi, escomptant des signaux forts et des annonces.
Le Rassemblement a présenté mardi à la presse ses propositions pour faire face à la crise économique, écologique et sanitaire, insistant sur la nécessité d'un nouveau paradigme écologique, un modèle de sortie de crise par le haut, avec outils fiscaux et gouvernance adaptés, qui serait créateur d'emplois.
Parmi les décisions qui pourraient être mises en oeuvre dès la fin de la conférence, le Rassemblement cite la remise en question de l'exonération partielle de la taxe sur les agrocarburants et le diesel, l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et du canal Seine-Nord-Europe, pour limiter l'artificialisation des terres, la création d'un Institut de veille environnementale, acté lors du Grenelle...
Ouvrir des chantiers, ça ne suffit pas, vu l'importance de la crise, on veut des signaux, a dit François Veillerette, de Générations futures. Plusieurs représentants du Rassemblement se sont réjouis qu'à la différence du Grenelle de l'environnement ce soient les ministres eux-mêmes qui participent à la conférence: Ils ne peuvent pas juste dire qu'ils ont acté un agenda.
Le Rassemblement, qui sera représenté à toutes les tables rondes (énergie, biodiversité, santé, fiscalité, gouvernance), plaidera notamment pour la création d'une filière spécialisée dans le démantèlement des réacteurs nucléaires.
Le Rassemblement défend par ailleurs l'idée d'une agence de la biodiversité, du même niveau que l'Ademe, l'agence du climat. Il veut aussi la mise en place d'une vraie gouvernance et de financements pour réaliser les objectifs du plan Ecophyto visant à réduire l'utilisation des pesticides.
Il évoquera aussi la nécessité de s'attaquer aux causes des maladies chroniques plutôt que de se borner aux soins, la création de zones franches écologiques bénéficant d'avantages fiscaux et la promotion des énergies propres.
Le Rassemblement a présenté mardi à la presse ses propositions pour faire face à la crise économique, écologique et sanitaire, insistant sur la nécessité d'un nouveau paradigme écologique, un modèle de sortie de crise par le haut, avec outils fiscaux et gouvernance adaptés, qui serait créateur d'emplois.
Parmi les décisions qui pourraient être mises en oeuvre dès la fin de la conférence, le Rassemblement cite la remise en question de l'exonération partielle de la taxe sur les agrocarburants et le diesel, l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et du canal Seine-Nord-Europe, pour limiter l'artificialisation des terres, la création d'un Institut de veille environnementale, acté lors du Grenelle...
Ouvrir des chantiers, ça ne suffit pas, vu l'importance de la crise, on veut des signaux, a dit François Veillerette, de Générations futures. Plusieurs représentants du Rassemblement se sont réjouis qu'à la différence du Grenelle de l'environnement ce soient les ministres eux-mêmes qui participent à la conférence: Ils ne peuvent pas juste dire qu'ils ont acté un agenda.
Le Rassemblement, qui sera représenté à toutes les tables rondes (énergie, biodiversité, santé, fiscalité, gouvernance), plaidera notamment pour la création d'une filière spécialisée dans le démantèlement des réacteurs nucléaires.
Le Rassemblement défend par ailleurs l'idée d'une agence de la biodiversité, du même niveau que l'Ademe, l'agence du climat. Il veut aussi la mise en place d'une vraie gouvernance et de financements pour réaliser les objectifs du plan Ecophyto visant à réduire l'utilisation des pesticides.
Il évoquera aussi la nécessité de s'attaquer aux causes des maladies chroniques plutôt que de se borner aux soins, la création de zones franches écologiques bénéficant d'avantages fiscaux et la promotion des énergies propres.