Si on peut saluer les louables initiatives incitant les usagers particuliers à boycotter l’achat et l’usage des objets connectés en 5G, en stigmatisant avec légitimité l’impact de cette technologie sur l’environnement, la consommation énergétique, le pillage des ressources, les conditions de travail inhumaines dans les industries d’extraction minière, l’impact sanitaire de cette technologie (les antennes 5G faisceaux orientables ont des puissances d’émission jusqu’à 100 fois supérieures aux antennes 4G), il faut se rendre à l’évidence que l’on ne s’attaque qu’à la partie émergée de l’iceberg 5G.
Cette technologie, vantée par les opérateurs de la téléphonie mobile pour les prétendus avantages qu’elle va leur procurer versus les technologies antérieures, ne convaincra que les gogos technophiles accros aux gadgets dernier cri, autant inutiles que toxiques, ou les candides convaincus par une publicité racoleuse et mensongère.
Renoncer à utiliser cette technologie pour le particulier représente bien sûr un geste important pour la planète et l’humanité, car la 5G peut symboliser un pas supplémentaire vers l’inhumanité. Mais est-ce encore une fois à ce particulier de porter tout le poids de la résistance et l’inacceptation de cette technologie mortifère?
Les projections statistiques mettent en évidence que la part des usages domestiques pour l’utilisation de la 5G se situera dans une fourchette de 10 à 20% seulement.
Car, contrairement à la publicité commerciale et à la propagande officielle, c’est bien l’industrie, les militaires et les pouvoirs politiques qui vont profiter pleinement de cette technologie.
Si 70% du trafic de données en 4G étaient dus à la vidéo en ligne, pour la 5G, ce sont les systèmes de surveillance et de contrôle qui vont revendiquer ce chiffre.
Qui a besoin de recueillir ces données issues des équipements connectés de pistage et de contrôle ?
Qui a décidé de robotiser les chaines de production afin de remplacer l’humain par des machines connectées ?
Qui a décidé que chaque humain sera traçable et tracé par ses propres objets connectés via la 5G ?
Qui a décidé que les citoyens imposables vont financer le déploiement de la 5G afin de permettre aux dirigeants et aux militaires d’avoir une formidable infrastructure numérique, apte au contrôle absolu sur tout, et aux militaires d’avoir un formidable outil gratuit pour leurs opérations et applications ?
Appeler les usagers à boycotter les objets connectés en 5G n’empêchera pas l’avènement d’une société liberticide, dans laquelle le contrôle sera l’arme ultime du totalitarisme, par le biais de l’avènement d’une pensée unique, et d’une pseudo-science qui ne saurait convaincre que les ignorants ou les cerveaux débranchés.
Par ailleurs, si la 5G est toxique pour le vivant, la 4G est loin d’être exemplaire en matière de risque sanitaire, et son intérêt pour le particulier reste aussi très limité.
La 3G, 2 fois moins émissive que la 4G, suffit largement aux besoins d’Internet mobile en usage domestique.
Alors, d’accord pour boycotter l’achat et l’usage de ces objets connectés en 5G, mais d’accord aussi pour aller plus loin et s’attaquer à la source et à la racine de ce poison social et sociétal que sont la croyance et la confiance aveugles en la toute-puissance et l’inéluctabilité des avancées technologiques.
La technologie n’est pas la science, mais une de ses applications industrielles, actuellement dévoyée par l’ultralibéralisme.
© Patrice Goyaud pour Robin des Toits (16 mai 2021)
Cette technologie, vantée par les opérateurs de la téléphonie mobile pour les prétendus avantages qu’elle va leur procurer versus les technologies antérieures, ne convaincra que les gogos technophiles accros aux gadgets dernier cri, autant inutiles que toxiques, ou les candides convaincus par une publicité racoleuse et mensongère.
Renoncer à utiliser cette technologie pour le particulier représente bien sûr un geste important pour la planète et l’humanité, car la 5G peut symboliser un pas supplémentaire vers l’inhumanité. Mais est-ce encore une fois à ce particulier de porter tout le poids de la résistance et l’inacceptation de cette technologie mortifère?
Les projections statistiques mettent en évidence que la part des usages domestiques pour l’utilisation de la 5G se situera dans une fourchette de 10 à 20% seulement.
Car, contrairement à la publicité commerciale et à la propagande officielle, c’est bien l’industrie, les militaires et les pouvoirs politiques qui vont profiter pleinement de cette technologie.
Si 70% du trafic de données en 4G étaient dus à la vidéo en ligne, pour la 5G, ce sont les systèmes de surveillance et de contrôle qui vont revendiquer ce chiffre.
Qui a besoin de recueillir ces données issues des équipements connectés de pistage et de contrôle ?
Qui a décidé de robotiser les chaines de production afin de remplacer l’humain par des machines connectées ?
Qui a décidé que chaque humain sera traçable et tracé par ses propres objets connectés via la 5G ?
Qui a décidé que les citoyens imposables vont financer le déploiement de la 5G afin de permettre aux dirigeants et aux militaires d’avoir une formidable infrastructure numérique, apte au contrôle absolu sur tout, et aux militaires d’avoir un formidable outil gratuit pour leurs opérations et applications ?
Appeler les usagers à boycotter les objets connectés en 5G n’empêchera pas l’avènement d’une société liberticide, dans laquelle le contrôle sera l’arme ultime du totalitarisme, par le biais de l’avènement d’une pensée unique, et d’une pseudo-science qui ne saurait convaincre que les ignorants ou les cerveaux débranchés.
Par ailleurs, si la 5G est toxique pour le vivant, la 4G est loin d’être exemplaire en matière de risque sanitaire, et son intérêt pour le particulier reste aussi très limité.
La 3G, 2 fois moins émissive que la 4G, suffit largement aux besoins d’Internet mobile en usage domestique.
Alors, d’accord pour boycotter l’achat et l’usage de ces objets connectés en 5G, mais d’accord aussi pour aller plus loin et s’attaquer à la source et à la racine de ce poison social et sociétal que sont la croyance et la confiance aveugles en la toute-puissance et l’inéluctabilité des avancées technologiques.
La technologie n’est pas la science, mais une de ses applications industrielles, actuellement dévoyée par l’ultralibéralisme.
© Patrice Goyaud pour Robin des Toits (16 mai 2021)