Une résolution Ecolo-Groen visant à reconnaître les patients atteints d'électro-hypersensibilité a été débattue mercredi matin en Commission Santé publique de la Chambre. Cette résolution demandait notamment au gouvernement de reconnaître officiellement l’existence de ce syndrome comme maladie, ainsi que de reconnaître comme handicap les inadaptations et incapacités fonctionnelles qui en résultent.
Le texte demandait également à la Belgique de mener et de participer à des études scientifiques, visant à mettre à jour les mécanismes exacts de causalité entre l’exposition et les symptômes, ainsi que de ménager dans certains lieux publics des « zones blanches » exemptes d’ondes électromagnétiques, afin de favoriser l’accès aux services publics, sociaux et de santé aux personnes souffrant d’électro-hypersensibilité.
Depuis l’annonce de la mise à l’agenda de la résolution, les députés membres de la Commission santé publique ont reçu de nombreux témoignages (et des certificats médicaux) venant de tous les coins du pays, attestant des souffrances physiques et sociales que vivent les personnes hyper sensibles et du lien entre leurs symptômes et l’intensité de l’exposition aux rayonnements électro-magnétiques. Face à une exposition non choisie et non maîtrisable, face à l’absence de traitements accessibles, ces personnes exprimaient des demandes qui rejoignaient pour le moins celles de notre résolution.
L’ensemble des partis de la majorité se sont cependant prononcés contre cette proposition de résolution, arguant du manque de certitude scientifique sur le sujet. Au-delà de notre déception et de notre inquiétude face à une majorité gouvernementale peu soucieuse du principe de précaution, le groupe Ecolo-Groen déplore sincèrement les propos tenus par le groupe socialiste, dont est issu l’actuelle ministre de la Santé Laurette Onkelinx.
Ainsi, les auteurs de la résolution ont été successivement accusés de donner du crédit aux « théories de complot » entourant ce dossier, « d’utiliser politiquement la souffrance » de personnes malades, voire de « semer la panique » parmi la population. Nous espérons sincèrement que ces dérapages langagiers de députés socialistes flamands comme francophones n’engagent nullement la ministre Onkelinx, ni sa vision ou gestion politique réelle du cas des personnes atteintes d’électro-hypersensibilité.
Pour le groupe Ecolo-Groen, le combat n’est pas fini. Les écologistes suivront, dans les mois à venir, l’actualité et l’évolution des connaissances scientifiques en la matière, afin de les relayer utilement auprès des services de la ministre dans la Santé et de faire infléchir sa position en la matière.
Nous souhaitons rester en contact avec vous, et vous recommandons de ne pas baisser les bras et de continuer à témoigner auprès de toutes les autorités politiques, de contribuer dans la mesure de vos possibilités à une reconnaissance scientifique plus large du syndrôme, de continuer à chercher ce qui peut vous soulager et de le partager avec d’autres pour rendre la vie plus facile à tous ceux qui souffrent aujourd’hui.
De notre côté, nous poursuivrons notre suivi des études et des témoignages qui pourront un jour contribuer à atteindre cette reconnaissance.
A l’heure où certains font pression sur les politiques pour une dérégulation des normes de protection de la santé, il faut rassembler les résistances et démontrer le bénéfice social et de santé des normes, en particulier celles prises en Région bruxelloise.
Tout cela n’empêchera pas Ecolo de poursuivre ses combats et de maintenir sa solidarité avec les victimes des pollutions environnementales.
Bien à vous,
Thérèse SNOY, Muriel GERKENS, Députées fédérales
Meyrem ALMACI, Députée fédérale Groen
Le texte demandait également à la Belgique de mener et de participer à des études scientifiques, visant à mettre à jour les mécanismes exacts de causalité entre l’exposition et les symptômes, ainsi que de ménager dans certains lieux publics des « zones blanches » exemptes d’ondes électromagnétiques, afin de favoriser l’accès aux services publics, sociaux et de santé aux personnes souffrant d’électro-hypersensibilité.
Depuis l’annonce de la mise à l’agenda de la résolution, les députés membres de la Commission santé publique ont reçu de nombreux témoignages (et des certificats médicaux) venant de tous les coins du pays, attestant des souffrances physiques et sociales que vivent les personnes hyper sensibles et du lien entre leurs symptômes et l’intensité de l’exposition aux rayonnements électro-magnétiques. Face à une exposition non choisie et non maîtrisable, face à l’absence de traitements accessibles, ces personnes exprimaient des demandes qui rejoignaient pour le moins celles de notre résolution.
L’ensemble des partis de la majorité se sont cependant prononcés contre cette proposition de résolution, arguant du manque de certitude scientifique sur le sujet. Au-delà de notre déception et de notre inquiétude face à une majorité gouvernementale peu soucieuse du principe de précaution, le groupe Ecolo-Groen déplore sincèrement les propos tenus par le groupe socialiste, dont est issu l’actuelle ministre de la Santé Laurette Onkelinx.
Ainsi, les auteurs de la résolution ont été successivement accusés de donner du crédit aux « théories de complot » entourant ce dossier, « d’utiliser politiquement la souffrance » de personnes malades, voire de « semer la panique » parmi la population. Nous espérons sincèrement que ces dérapages langagiers de députés socialistes flamands comme francophones n’engagent nullement la ministre Onkelinx, ni sa vision ou gestion politique réelle du cas des personnes atteintes d’électro-hypersensibilité.
Pour le groupe Ecolo-Groen, le combat n’est pas fini. Les écologistes suivront, dans les mois à venir, l’actualité et l’évolution des connaissances scientifiques en la matière, afin de les relayer utilement auprès des services de la ministre dans la Santé et de faire infléchir sa position en la matière.
Nous souhaitons rester en contact avec vous, et vous recommandons de ne pas baisser les bras et de continuer à témoigner auprès de toutes les autorités politiques, de contribuer dans la mesure de vos possibilités à une reconnaissance scientifique plus large du syndrôme, de continuer à chercher ce qui peut vous soulager et de le partager avec d’autres pour rendre la vie plus facile à tous ceux qui souffrent aujourd’hui.
De notre côté, nous poursuivrons notre suivi des études et des témoignages qui pourront un jour contribuer à atteindre cette reconnaissance.
A l’heure où certains font pression sur les politiques pour une dérégulation des normes de protection de la santé, il faut rassembler les résistances et démontrer le bénéfice social et de santé des normes, en particulier celles prises en Région bruxelloise.
Tout cela n’empêchera pas Ecolo de poursuivre ses combats et de maintenir sa solidarité avec les victimes des pollutions environnementales.
Bien à vous,
Thérèse SNOY, Muriel GERKENS, Députées fédérales
Meyrem ALMACI, Députée fédérale Groen