Antennes-relais : " Tours n'est pas un point noir " - La Nouvelle République - 27/06/2013



Emmanuel Denis est le délégué départemental de Robin des toits.

C’est ce qu’affirme l’association Robin des toits face aux critiques sur l’implantation des antennes-relais.



Le rapport du conseil général de l'environnement et du développement durable, qui laissait entendre que la Ville de Tours freinait l'implantation des antennes-relais de téléphonie mobile sur son territoire (NR du 10 juin), a fait réagir Emmanuel Denis.
Le délégué départemental de Robin des toits, association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil, avance, au contraire, que « Tours n'est pas un point noir mais une ville précurseur en termes de santé environnementale concernant les ondes électromagnétiques ».


Mais, selon lui, cette position n'est pas uniquement le fait d'une volonté municipale : « Déjà, en 2003, la charte (*) était le résultat du travail de l'association environnementale Priartem. Ensuite, à partir de 2009, l'association Robin des toits, relayée par deux fortes mobilisations citoyennes contre l'implantation d'antennes dans les quartiers de la Chambrerie et des Halles, a obtenu l'achat d'une sonde pour que la mairie puisse réaliser de manière autonome des mesures indépendantes. »
Autres acquis à Tours : « La mise en place d'un groupe de concertation pour l'implantation des nouvelles antennes, l'utilisation systématique de simulations des champs électromagnétique pour juger de l'exposition à laquelle les nouvelles antennes vont soumettre la population et la réalisation (NDLR : en cours par Tour(s) plus) d'une cartographie pour déterminer les points noirs dans la ville. »

Un exemple à suivre pour Robin des toits


Le représentant de Robin des toits estime que « ces décisions municipales, impulsées par des mobilisations citoyennes, sont la réponse à une réglementation laxiste qui date de 2002 basée sur des travaux scientifiques de 1998, c'est-à-dire l'âge de pierre en terme scientifique concernant les ondes de la téléphonie ».

Et de rappeler que, « depuis 2012, les ondes des téléphones sont considérées comme potentiellement cancérigènes par l'OMS ».

Emmanuel Denis voit donc dans Tours un exemple à suivre, dans l'attente d'une évolution de la législation en matière d'exposition aux champs électromagnétiques. Le niveau maximal de 2V/m, que s'efforce d'imposer la Ville aux opérateurs dans les lieux de vie, est déjà une avancée significative à ses yeux « puisque c'est trente fois inférieur à la législation actuelle ».
Mais l'association veut aller plus loin et milite pour un abaissement de ce niveau à 0,6 V/m qu'elle considère comme un seuil de précaution sanitaire.

(*) Signée entre la Ville de Tours et les opérateurs de téléphonie mobile, elle définit les modalités d'implantations d'antennes-relais.

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Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communautes-NR/n/Contenus/Articles/2013/06/27/Antennes-relais-Tours-n-est-pas-un-point-noir-1527659


Robin Des Toits
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