Le projet de Réseau ferré de France (RFF) d'un réseau d'antennes GSM le long des voies de TGV entraînera des dangers pour la santé des riverains, des usagers de la SNCF, l'environnement et les instruments de sécurité des trains, selon l'association Robin des Toits.
Dans une lettre au président de Synerail, la société chargée de la construction de ce réseau, Jean-Luc Arguedas, publiée lundi, l'ONG a voulu "lancer l'alerte sur le danger auquel ce projet expose le public".
Robin des Toits, qui milite pour la sécurité des populations exposées aux rayonnements des nouvelles technologies sans fils, affirme que les valeurs auxquelles le public va être exposé "correspondent au même risque que si vous soumettiez leur corps entier au rayonnement maximal d'un Iphone en communication pendant 3h de trajet à une vitesse de 300 km/h, avec des points considérables en s'approchant des antennes".
L'effet thermique de ce type de portable, rappelle l'association, se manifeste déjà à partir de 6 minutes d'exposition en moyenne.
L'ONG regrette aussi qu'aucune étude n'ait été faite sur les conséquences d'une "exposition à un cocktail d'interférences aux conséquences imprévisibles tant sur la santé que sur les technologies."
Le nouveau réseau d'antennes GSM va "immanquablement perturber durablement l'environnement de la compatibilité électromagnétique (CEM)" à proximité, non seulement dans les habitations et hôpitaux proches mais également les équipements électroniques à bord des trains, selon le texte de la lettre.
L'ONG rappelle que de nombreuses personnes se sont déjà plaintes de troubles de la santé après 2 minutes d'exposition à des ondes de la téléphonie mobile à un niveau supérieur à 0,6V/m.
Synerail, de son côté, rassure les usagers de la SNCF sur l'inocuité de ses projets en citant, sur son site internet, le ministère de la Santé et l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement.
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Source : http://www.sciencesetavenir.fr/depeche/nature-environnement/20110418.AFP9205/antennes-gsm-le-long-des-voies-de-tgv-attention-aux-dangers-des-ondes.html
Dans une lettre au président de Synerail, la société chargée de la construction de ce réseau, Jean-Luc Arguedas, publiée lundi, l'ONG a voulu "lancer l'alerte sur le danger auquel ce projet expose le public".
Robin des Toits, qui milite pour la sécurité des populations exposées aux rayonnements des nouvelles technologies sans fils, affirme que les valeurs auxquelles le public va être exposé "correspondent au même risque que si vous soumettiez leur corps entier au rayonnement maximal d'un Iphone en communication pendant 3h de trajet à une vitesse de 300 km/h, avec des points considérables en s'approchant des antennes".
L'effet thermique de ce type de portable, rappelle l'association, se manifeste déjà à partir de 6 minutes d'exposition en moyenne.
L'ONG regrette aussi qu'aucune étude n'ait été faite sur les conséquences d'une "exposition à un cocktail d'interférences aux conséquences imprévisibles tant sur la santé que sur les technologies."
Le nouveau réseau d'antennes GSM va "immanquablement perturber durablement l'environnement de la compatibilité électromagnétique (CEM)" à proximité, non seulement dans les habitations et hôpitaux proches mais également les équipements électroniques à bord des trains, selon le texte de la lettre.
L'ONG rappelle que de nombreuses personnes se sont déjà plaintes de troubles de la santé après 2 minutes d'exposition à des ondes de la téléphonie mobile à un niveau supérieur à 0,6V/m.
Synerail, de son côté, rassure les usagers de la SNCF sur l'inocuité de ses projets en citant, sur son site internet, le ministère de la Santé et l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement.
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Source : http://www.sciencesetavenir.fr/depeche/nature-environnement/20110418.AFP9205/antennes-gsm-le-long-des-voies-de-tgv-attention-aux-dangers-des-ondes.html
Le projet de Réseau ferré de France (RFF) d'un réseau d'antennes GSM le long des voies de TGV entraînera des dangers pour la santé des riverains, des usagers de la SNCF, l'environnement et les instruments de sécurité des trains, selon l'association Robin des Toits. (c) Afp