Le Premier ministre François Fillon a décidé d'organiser une table ronde afin de discuter des dangers potentiels des téléphones mobiles et des antennes-relais pour la santé, a annoncé mercredi la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno.
"Le Premier ministre a pris une décision très claire, la décision c'est qu'on va faire une réunion dont il a confié le pilotage à (la ministre de la Santé) Roselyne Bachelot", a indiqué Mme Jouanno à la presse à l'issue du Conseil des ministres, confirmant une information du quotidien La Tribune.
Cette réunion aura pour vocation de "traiter et du problème des antennes et du problème du téléphone portables, qui posent des questions en terme de santé publique", a-t-elle ajouté.
Selon La Tribune, cette table ronde, qui pourrait avoir lieu le 26 mars, réunira autour de Mmes Bachelot et Jouanno et de la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, des scientifiques, des associations, et des représentants de la société civile et des collectivités territoriales.
L'annonce de cette réunion intervient alors que SFR a été condamné le 16 février à Carpentras (Vaucluse) à démonter une antenne-relais en raison de sa nuisance esthétique et de l'incertitude de son impact sanitaire, peu de temps après une décision similaire de la cour d'appel de Versailles visant Bouygues Telecom.
Mme Kosciusko-Morizet, qui avait proposé début février la tenue d'un "Grenelle des antennes", a estimé mercredi sur Europe 1 que ce dossier ne devait pas se régler "devant les tribunaux".
"Le Premier ministre a pris une décision très claire, la décision c'est qu'on va faire une réunion dont il a confié le pilotage à (la ministre de la Santé) Roselyne Bachelot", a indiqué Mme Jouanno à la presse à l'issue du Conseil des ministres, confirmant une information du quotidien La Tribune.
Cette réunion aura pour vocation de "traiter et du problème des antennes et du problème du téléphone portables, qui posent des questions en terme de santé publique", a-t-elle ajouté.
Selon La Tribune, cette table ronde, qui pourrait avoir lieu le 26 mars, réunira autour de Mmes Bachelot et Jouanno et de la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, des scientifiques, des associations, et des représentants de la société civile et des collectivités territoriales.
L'annonce de cette réunion intervient alors que SFR a été condamné le 16 février à Carpentras (Vaucluse) à démonter une antenne-relais en raison de sa nuisance esthétique et de l'incertitude de son impact sanitaire, peu de temps après une décision similaire de la cour d'appel de Versailles visant Bouygues Telecom.
Mme Kosciusko-Morizet, qui avait proposé début février la tenue d'un "Grenelle des antennes", a estimé mercredi sur Europe 1 que ce dossier ne devait pas se régler "devant les tribunaux".
'Antennes de téléphonie mobile: le gouvernement organise une table ronde' - Associated Press - 04/03/2009
Le gouvernement se penche sur l'épineuse question des antennes de téléphonie mobile. Après une nouvelle condamnation en justice d'un opérateur pour qu'il démantèle une antenne dans le Vaucluse, le gouvernement a décidé d'organiser une table ronde le 26 mars prochain avec les principaux acteurs du secteur.
Parallèlement, l'Académie nationale de médecine épingle mercredi une "erreur scientifique manifeste" de la justice, estimant qu'"on ne connaît aucun mécanisme par lequel les champs électromagnétiques (...) pourraient avoir un effet négatif" sur la santé.
La secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno a précisé à la sortie du conseil des ministres la tenue d'une "réunion de pilotage" confiée à la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, en liaison avec la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet et Mme Jouanno elle-même, "pour traiter du problème des antennes et du téléphone portable qui pose des questions en terme de santé publique".
Le Premier ministre François Fillon souhaite en effet dans la lettre de mission de cette table ronde consacrée aux "radiofréquences, santé et environnement", que soit faite la distinction entre téléphone et antenne, selon "La Tribune" paru mercredi. Il partirait du principe que "l'hypothèse d'un risque pour la santé" des riverains d'antennes "ne peut être retenue en l'état actuel des connaissances scientifiques".
La lettre de mission demande "de mettre tout le monde autour de la table et rappelle dans quel contexte scientifique cela se situe", a expliqué Mme Kosciusko-Morizet sur RTL. Pour elle, "il s'agit de sortir par le haut et par le dialogue d'une situation qui n'est favorable à personne". "A partir du moment où il y a une inquiétude qui s'exprime, le rôle du politique c'est de pouvoir l'entendre et dialoguer", même si "du point de vue scientifique, autant il y a des doutes sur le téléphone lui-même, autant il n'y a rien de concret sur les antennes", a rappelé NKM. Pour elle, "le citoyen qui se retrouve au tribunal, c'est la pire des solutions".
La secrétaire d'Etat a jugé que cette table ronde pouvait "déboucher sur du concret très vite si on met en oeuvre des projets de mutualisation des antennes, si on décide de modifier éventuellement les normes, si on choisit de relancer un certain nombre d'études scientifiques, si on choisit d'avoir des études nationales".
Dans une "mise au point" rendue publique mercredi, l'Académie nationale de médecine note que "les antennes de téléphonie mobile entraînent une exposition aux champs électromagnétiques 100 à 100.000 fois plus faible que les téléphones portables: être exposé pendant 24 heures à une antenne à 1 volt par mètre donne la même exposition de la tête que de téléphoner avec un portable pendant 30 secondes".
Elle "s'étonne" que l'arrêt du 4 février de la cour d'appel de Versailles, condamnant Bouygues Telecom à démonter une antenne dans le Rhône, "puisse s'appuyer sur une erreur scientifique manifeste en prenant en compte le 'risque démontré' de champs d'extrêmement basse fréquence émis par ces antennes". "En réalité, les antennes de téléphonie mobile émettent exclusivement en haute fréquence". L'Académie "renouvelle sa mise en garde contre une interprétation subjective du principe de précaution", annonçant la mise en place d'un groupe de travail sur ce sujet.
AP
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Source : http://fr.news.yahoo.com/3/20090304/tfr-gouvernement-telephonie-antennes-56633fe.html
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Commentaire Robin des Toits : L'Académie de Médecine fournit ici de mauvaises informations au Public. En effet, les ondes des technologies "type téléphonie mobile" émettent à la fois des hyperfréquences (synonyme : micro-ondes) et des très basses fréquences, appelées ELF (pour "Extremly Low Frequencies"). La toxicité démontrée de ces technologies dans leur état technique actuel, notamment par le rapport Bioinitiative, porte à la fois sur ces très hautes et sur ces très basses fréquences, ainsi que la nature "pulsée" du signal.
Voir : Mobile et santé ?... > Ce qu'il faut savoir
Voir également :
- Jouanno :« Il faudra interdire le portable pour les petits » - Le Parisien - 27/02/2009
- Téléphonie Mobile : le JUGEMENT de la Cour d'Appel de Versailles - 04/02/2009
- 'Le danger des antennes-relais pour la santé enfin reconnu !' - Jean DESESSARD, Sénateur de Paris - 05/02/2009
- Proposition de Loi 13 juillet 2005 en faveur du 0,6V/m maximal
(Déposée entre autres par Mme Nathalie Kosciusko-Morizet)
- 'L'OMS accusée de négligence' : Associated Press - 08/05/2007
- Mises en cause de l'expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile
- 'Une campagne de lobbying intensif' - Le Parisien - 21/03/2008
Le gouvernement se penche sur l'épineuse question des antennes de téléphonie mobile. Après une nouvelle condamnation en justice d'un opérateur pour qu'il démantèle une antenne dans le Vaucluse, le gouvernement a décidé d'organiser une table ronde le 26 mars prochain avec les principaux acteurs du secteur.
Parallèlement, l'Académie nationale de médecine épingle mercredi une "erreur scientifique manifeste" de la justice, estimant qu'"on ne connaît aucun mécanisme par lequel les champs électromagnétiques (...) pourraient avoir un effet négatif" sur la santé.
La secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno a précisé à la sortie du conseil des ministres la tenue d'une "réunion de pilotage" confiée à la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, en liaison avec la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet et Mme Jouanno elle-même, "pour traiter du problème des antennes et du téléphone portable qui pose des questions en terme de santé publique".
Le Premier ministre François Fillon souhaite en effet dans la lettre de mission de cette table ronde consacrée aux "radiofréquences, santé et environnement", que soit faite la distinction entre téléphone et antenne, selon "La Tribune" paru mercredi. Il partirait du principe que "l'hypothèse d'un risque pour la santé" des riverains d'antennes "ne peut être retenue en l'état actuel des connaissances scientifiques".
La lettre de mission demande "de mettre tout le monde autour de la table et rappelle dans quel contexte scientifique cela se situe", a expliqué Mme Kosciusko-Morizet sur RTL. Pour elle, "il s'agit de sortir par le haut et par le dialogue d'une situation qui n'est favorable à personne". "A partir du moment où il y a une inquiétude qui s'exprime, le rôle du politique c'est de pouvoir l'entendre et dialoguer", même si "du point de vue scientifique, autant il y a des doutes sur le téléphone lui-même, autant il n'y a rien de concret sur les antennes", a rappelé NKM. Pour elle, "le citoyen qui se retrouve au tribunal, c'est la pire des solutions".
La secrétaire d'Etat a jugé que cette table ronde pouvait "déboucher sur du concret très vite si on met en oeuvre des projets de mutualisation des antennes, si on décide de modifier éventuellement les normes, si on choisit de relancer un certain nombre d'études scientifiques, si on choisit d'avoir des études nationales".
Dans une "mise au point" rendue publique mercredi, l'Académie nationale de médecine note que "les antennes de téléphonie mobile entraînent une exposition aux champs électromagnétiques 100 à 100.000 fois plus faible que les téléphones portables: être exposé pendant 24 heures à une antenne à 1 volt par mètre donne la même exposition de la tête que de téléphoner avec un portable pendant 30 secondes".
Elle "s'étonne" que l'arrêt du 4 février de la cour d'appel de Versailles, condamnant Bouygues Telecom à démonter une antenne dans le Rhône, "puisse s'appuyer sur une erreur scientifique manifeste en prenant en compte le 'risque démontré' de champs d'extrêmement basse fréquence émis par ces antennes". "En réalité, les antennes de téléphonie mobile émettent exclusivement en haute fréquence". L'Académie "renouvelle sa mise en garde contre une interprétation subjective du principe de précaution", annonçant la mise en place d'un groupe de travail sur ce sujet.
AP
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Source : http://fr.news.yahoo.com/3/20090304/tfr-gouvernement-telephonie-antennes-56633fe.html
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Commentaire Robin des Toits : L'Académie de Médecine fournit ici de mauvaises informations au Public. En effet, les ondes des technologies "type téléphonie mobile" émettent à la fois des hyperfréquences (synonyme : micro-ondes) et des très basses fréquences, appelées ELF (pour "Extremly Low Frequencies"). La toxicité démontrée de ces technologies dans leur état technique actuel, notamment par le rapport Bioinitiative, porte à la fois sur ces très hautes et sur ces très basses fréquences, ainsi que la nature "pulsée" du signal.
Voir : Mobile et santé ?... > Ce qu'il faut savoir
Voir également :
- Jouanno :« Il faudra interdire le portable pour les petits » - Le Parisien - 27/02/2009
- Téléphonie Mobile : le JUGEMENT de la Cour d'Appel de Versailles - 04/02/2009
- 'Le danger des antennes-relais pour la santé enfin reconnu !' - Jean DESESSARD, Sénateur de Paris - 05/02/2009
- Proposition de Loi 13 juillet 2005 en faveur du 0,6V/m maximal
(Déposée entre autres par Mme Nathalie Kosciusko-Morizet)
- 'L'OMS accusée de négligence' : Associated Press - 08/05/2007
- Mises en cause de l'expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile
- 'Une campagne de lobbying intensif' - Le Parisien - 21/03/2008