L'association Robin des Toits et EELV se battent pour que le principe de précaution soit respecté. Photo Le DL
Alors que la 4G arrive à Grenoble, Europe Ecologie- Les Verts et l'association Robin des Toits dénoncent "un manque de transparence". Ils demandent au maire de "prendre les mesures nécessaires contre les risques sanitaires potentiels liés à l'exposition aux ondes électromagnétiques des antennes de relais de téléphonie mobile".
"Ce matin, nous avons rendu visite aux habitants du quartier Beauvert à Grenoble. Sur certaines terrasses, on a relevé jusqu'à 8 v/m d'ondes électromagnétiques. La réglementation européenne demande de ne pas dépasser 3 v/m, car cela peut être très dangereux, surtout pour les personnes fragiles ou les jeunes enfants. Or, on a relevé 12 v/m au dessus d'un berceau", raconte Enzo Lesourt, porte-parole d'Europe Ecologie- Les Verts Grenoble.
En mai 2011, le Conseil de l'Europe a reconnu, dans sa résolution 1815, le danger des expositions trop fortes aux antennes-relais et a recommandé d'abaisser leur seuil d'exposition à 0,6 v/m. "Les opérateurs refusent de descendre sous les 6 v/m pour des raisons économiques", explique de son côté Jean Rinaldi, responsable de l'association Robin des Toits.
En 2009, l'association Robin des Toits fut à l'origine du COPIC, Comité d'expérimentation de l'abaissement de l'exposition du public à 0,6 v/m. Le but était alors d'étudier comment, dans certains secteurs en 2G ou 3G, réduire l'intensité des ondes tout en conservant la même qualité de connexion à Internet. "Les résultats ont été concluants. A Grenoble, il faudrait multiplier le nombre d'antennes par 1,6, pour mieux répartir les ondes dans toute la commune, et ainsi réduire les risques sanitaires existants dans certains secteurs. Ce qu'on ne comprend pas, c'est pourquoi le maire n'a pas communiqué ces résultats à la ville", s'indigne Jean Rinaldi.
Aujourd'hui, EELV souhaite que cette expérimentation soit renouvelée avec la 4G. "Ça pourrait marcher. Avec une meilleure répartition, on obtiendra une protection globale de la ville", soutient Lucille, membre d'EELV Grenoble qui attend une réponse de la mairie. Celle-ci n'a pas répondu au courrier envoyé en février dernier. "C'est un problème de santé publique. Le maire doit prendre position, trouver sa place entre ce que demandent les opérateurs et l'espace public", estime Enzo Lesourt, qui ajoute: "On veut créer un collectif, et briser la loi du silence" .
Une conférence-débat sur le sujet aura lieu avec Jean Rinaldi ce mercredi 29 mai à partir de 20h à la salle Fernand-Boucher de Corenc.
par Marion Boccon-Gibod
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Source : http://www.citylocalnews.com/grenoble-environnement/2013/05/27/eelv-demande-l-application-du-principe-de-precaution
"Ce matin, nous avons rendu visite aux habitants du quartier Beauvert à Grenoble. Sur certaines terrasses, on a relevé jusqu'à 8 v/m d'ondes électromagnétiques. La réglementation européenne demande de ne pas dépasser 3 v/m, car cela peut être très dangereux, surtout pour les personnes fragiles ou les jeunes enfants. Or, on a relevé 12 v/m au dessus d'un berceau", raconte Enzo Lesourt, porte-parole d'Europe Ecologie- Les Verts Grenoble.
En mai 2011, le Conseil de l'Europe a reconnu, dans sa résolution 1815, le danger des expositions trop fortes aux antennes-relais et a recommandé d'abaisser leur seuil d'exposition à 0,6 v/m. "Les opérateurs refusent de descendre sous les 6 v/m pour des raisons économiques", explique de son côté Jean Rinaldi, responsable de l'association Robin des Toits.
En 2009, l'association Robin des Toits fut à l'origine du COPIC, Comité d'expérimentation de l'abaissement de l'exposition du public à 0,6 v/m. Le but était alors d'étudier comment, dans certains secteurs en 2G ou 3G, réduire l'intensité des ondes tout en conservant la même qualité de connexion à Internet. "Les résultats ont été concluants. A Grenoble, il faudrait multiplier le nombre d'antennes par 1,6, pour mieux répartir les ondes dans toute la commune, et ainsi réduire les risques sanitaires existants dans certains secteurs. Ce qu'on ne comprend pas, c'est pourquoi le maire n'a pas communiqué ces résultats à la ville", s'indigne Jean Rinaldi.
Aujourd'hui, EELV souhaite que cette expérimentation soit renouvelée avec la 4G. "Ça pourrait marcher. Avec une meilleure répartition, on obtiendra une protection globale de la ville", soutient Lucille, membre d'EELV Grenoble qui attend une réponse de la mairie. Celle-ci n'a pas répondu au courrier envoyé en février dernier. "C'est un problème de santé publique. Le maire doit prendre position, trouver sa place entre ce que demandent les opérateurs et l'espace public", estime Enzo Lesourt, qui ajoute: "On veut créer un collectif, et briser la loi du silence" .
Une conférence-débat sur le sujet aura lieu avec Jean Rinaldi ce mercredi 29 mai à partir de 20h à la salle Fernand-Boucher de Corenc.
par Marion Boccon-Gibod
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Source : http://www.citylocalnews.com/grenoble-environnement/2013/05/27/eelv-demande-l-application-du-principe-de-precaution