Après la décision de Bertrand Delanoë, Maire de Paris, de rebrancher les bornes Wifi désactivées en novembre 2007 et en plein débat sur l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé, des personnalités de tout horizon parmi des artistes, des scientifiques, des médecins (dont la CNMSE qui regroupe 3500 médecins), des élus, des syndicalistes et des citoyens de la société civile lancent un appel au Maire de Paris pour la création de zones blanches et reconnaître le handicap lié à l’électrosensibilité. (Voir ci-dessous).
POUR SIGNER L'APPEL : écrire tout simplement ses nom, prénom et profession (ou association) à zonesblanches@robindestoits.org
Dernières signatures :
- Association Santé Environnement France (Collectif de médecins, dont Dr Halimi, Dr Souvet et Pr Israel)
- Marc Jolivet (Comédien, Président d'honneur de "Ecologie sans Frontières")
- José Bové (Paysan),
- Jacques Testart (Biologiste, Directeur de Recherche Honoraire de l'INSERM),
- Serge Muller (Administrateur des Amis de la Confédération Paysanne),
Pollution électromagnétique : Lettre ouverte à Bertrand Delanoë pour la création de « zones blanches » dans les bâtiments municipaux
NOUVELLES TECHNOLOGIES ET NOUVEAUX HANDICAPS,
LE PARADOXE DES SOCIETES MODERNES ?
La Ville de Paris s’est engagée de longue date à lutter contre toutes les formes de handicap et contre toutes les formes d’exclusion que cela entraîne.
Elle a, dans le même temps, décidé de faire de la capitale une ville numérique (« Paris ville numérique » est son nouveau credo).
Aujourd’hui, les nouvelles technologies sans fil (wi-fi, puces RFID, etc.…) se développent de plus en plus dans le cadre du travail et plus particulièrement dans les services publics dépendant de la municipalité parisienne (bibliothèques, musées, jardins, mairies, espaces publics les plus divers).
Ces nouvelles organisations du travail génèrent, chez certains, de violentes souffrances.
Ces souffrances sont, entre autres, le résultat de la multiplication des sources de rayonnements électromagnétiques.
Ce handicap, connu sous le terme d’hyper électrosensibilité, est reconnu dans certains pays européens, mais pas encore en France. Or le risque de voir croître le nombre de personnes atteintes de ce handicap semble particulièrement d’actualité puisqu’un certain nombre d’employés de la Mairie de Paris travaillant en bibliothèques se plaint des mêmes symptômes (maux de têtes, douleurs derrière la nuque, acouphènes, nausées, etc.) que les personnes atteintes d’ hyper electrosensibilité, depuis l’installation massive de bornes Wi-fi et maintenant l’installation progressive de la technologie RFID (système de puces émettant des radiofréquences). Les conséquences du développement de cette technologie ont également des incidences sur les femmes enceintes, les porteurs de
« pacemaker » et autres.
La prolifération d’ondes de diverses fréquences, connue sous le terme de « pollution électromagnétique » (dans les pays anglo-saxon, on parle « d’electrosmog »), que l’on rencontre dans la vie de tous les jours, rend l’existence des personnes devenues éléctrosensibles de plus en plus difficile, voire impossible.
Or, l’article 1er de la Charte de l’Environnement, inscrite dans la constitution française, stipule que « chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé », c’est donc un défi qui se présente à nos sociétés.
Nous pensons nécessaire que la Ville de Paris communique aux parisiens : les emplacements, dates de mise en service, puissance, couverture géographique des antennes émettrices, bornes wi-fi et toutes installations sources de rayonnement. Pour notre part, l’information, pourtant obligatoire, concernant celles installées dans le cadre du travail, n’a jamais été donnée aux personnels concernés.
Pour mémoire, la Ville de Paris a débranché les bornes wi-fi dans quelques bibliothèques en 2007 après des plaintes de personnels, relayées par le syndicat SUPAPFSU.
D’autres agents se sont plaints également de l’effet des platines de lecture RFID (à la médiathèque Marguerite Yourcenar, Paris 15ème) qui utilisent également une technologie proche du wi-fi.
Depuis les débranchements des bornes en novembre 2007, les symptômes dont souffraient certaines personnes ont d’ailleurs disparu.
Malheureusement, les récents événements à la Ville de Paris ne semblent guère aller dans le sens d’une meilleure santé au travail : rejet d’un voeu présenté par le Conseil de Paris, récusation d’experts présentés par les représentants des personnels et décision de rebrancher les bornes du wi-fi sans concertation lors d’un récent Comité Hygiène et Sécurité, alors que dans le même temps le Parlement Européen vote une résolution pour abaisser les seuils d’exposition et que le Pr. Belpomme (cancérologue à l’hôpital Georges Pompidou) tente d’établir un protocole pour diagnostiquer l’hyper-électrosensibillité.
Il nous apparaît nécessaire que les personnels devenus électro-sensibles ne soient pas exclus du travail, et qu’en vertu de l’article 1er cité plus haut, soient créées des « zones blanches » (des zones sans émissions d’ondes électromagnétiques). C'est-à-dire des zones accessibles à leur handicap.
La création de zones blanches doit être également proposée aux parisiens souffrants de ce même handicap.
Faciliter l’accès de ces zones blanches, comme on facilite l’accès aux nouvelles technologies serait la preuve d’une véritable audace, mais également d’esprit de responsabilité de la part du Maire de Paris, Bertrand Delanoë.
Il est en effet paradoxal qu’au moment où nos sociétés tendent à reconnaître leurs minorités, et à atténuer, autant que possible, les handicaps de toutes sortes, que les nouvelles technologies (symbole pour beaucoup de progrès) soient créatrices de nouveaux handicaps et de nouvelles exclusions sociales ?
Il est temps de prendre des mesures pour l’ensemble de nos concitoyens et de protéger dès maintenant les plus fragiles.
Les signataires de cette lettre soutiennent l’intervention des syndicats lors du prochain Comité Hygiène et Sécurité de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris convoqué cette fois à l’initiative des élus du personnels qui ont mis ce sujet à l’ordre du jour. C’est dans ce même type d’instance qu’avaient été débattus les effets du wi-fi au travail et voté un moratoire en décembre 2007.
Les « zones blanches » existaient de facto, certes timidement, dans les quatre bibliothèques débranchées. Il n’est pas trop tard pour Bertrand Delanoë de revenir sur sa décision. Ces zones blanches devraient êtres étendues non seulement aux bibliothèques, mais aussi aux Parcs et Jardins, Mairies d’arrondissement et toutes formes d’espaces municipaux.
La future Conférence Citoyenne prévue prochainement pour débattre des effets des ondes électromagnétiques dans la ville doit se saisir impérativement de cette question.
Premiers signataires :
Augustin Legrand (Comédien),
Rufus (Comédien),
Pierre Le Ruz (Dr en physique et en physiologie animale, Expert au Parlement Européen, Consultant au Conseil de l’Europe),
André Cicollela (Biochimiste, Chercheur en santé environnementale),
Marie Christine Blandin (Sénatrice),
Marielle de Sarnez (Député Européenne, Conseillère de Paris),
Coordination Nationale Médicale Santé Environnement,
Daniel Oberhausen (Physicien, Expert auprès de la cour d’appel de Bordeaux),
Danièle Fournier (Co-présidente du Groupe Vert au Conseil de Paris),
Jean Luc Bennahmias (Député Européen),
Etienne Cendrier (Lanceur d’alerte),
Dr Alexandre Rafalovitch (Médecin),
« CRIIREM » (Centre de Recherche et d’Information sur les Rayonnement Electromagnétiques),
Sylvain Garel (Co-Président du Groupe Vert au Conseil de Paris,
Jean Desessard (Sénateur de Paris),
Marie Claude Sémel (Elue Comité Hygiène et Sécurité, Supap-FSU),
Agnès Dutrevis (Elue Comité Hygiène et Sécurité, Supap-FSU),
Armand Bruguière (Elu Comité Hygiène et Sécurité, UNSA),
Nadine Lemoule (Elue Comité Hygiène et Sécurité, CGT),
Véronique Sautet (Elue Comité Hygiène et Sécurité, FO),
Association « Robin des Toits »,
Denis Lebioda (Animateur du site « contamination chimique »),
Association Ecologie Sans Frontières,
Alima Boumediène-Thiery (Sénatrice),
Zine-dine Mjati (Conseiller Régional Ile de France),
Jacques Surbeck (Directeur de recherche, membre de la Commission Internationale de la Santé au Travail),
Syndicat UNSA-Ville de Paris,
Violette Baranda (Conseillère du 19ème Arrondissement),
Syndicat Supap-FSU-Ville de Paris,
Jacques Muller (Sénateur),
Syndicat Force Ouvrière-Ville de Paris,
Bertrand Vincent (Secrétaire général FO-Paris),
Francis Glémet (Pharmacien Industriel, Porte Parole de la « CNMSE »,
Michel Martet (Secrétaire général Supap-FSU),
Olivier Raynal (Conseiller du 18ème arrondissement),
Olivier Escavi Daranc (Association « APURSETAP »),
Gabriel Fondet (Magasinier, BU Ste Geneviève),
Syndicat FSU-BNF,
Jean François Besançon (FSU-BNF, Elu au conseil d’administration de la BNF),
Association « A.P.R.E.S. »,
Association « HARPE »,
Les Verts-Paris,
FCPE (Groupe scolaire St Lubin, Chevreuse),
Simon Beck (Magasinier BU Censier-Paris 3),
Evelyne Rouquié (Chargée de recherche, Paris),
Pierre Maurel (Responsable associatif et environnemental),
Christine Huvé (Conservateur en chef des bibliothèques, Paris),
Elisabeth Delcenserie (Paris),
Evelyn Ferreira (Usager des bibliothèques, Paris),
Célia Blauel (Paris),
Martine Pannaud (Usagère des bibliothèques, Paris),
Paul Camicas Directeur Général, Co-gérant de « Arthur.com »),
Xavier Bartoli (Directeur d’association),
Caroline Mourlon (Usagère des bibliothèques),
Jacqueline Crozet (Bibliothécaire, Paris),
Olivier Vô-Tân (Elu Comité Hygiéne et Sécurité, FSU-BNF),
Sylvie Aubart-Majoros (Conservateur de bibliothèque, Paris),
Olivier Lequeux (Elu Comité Hygiène et Sécurité, FSU-BNF),
Catherine Jouniaux (Bibliothécaire, Paris),
Julia Dumour (Usagère des bibliothèques),
Fabrice Hallais (Syndicaliste, Elu Comité Hygiène et sécurité),
Bernard Larribe (Citoyen Electrosensible),
Annie Lobé (Journaliste Scientifique),
Bertrand Pieri (Syndicat Supap-FSU),
Dr Patrice Halimi (Porte Parole de l'ASEF),
Sylvie Rosenberg-Debut (Elue CHS, UNSA),
Dimitra Panapoulos (Agrégée de Philosophie, Elue FCPE, Electrosensible),
Laure Lahay ( Conseillère du quartier Bercy),
Josette Gransard (Bibliothécaire, Paris),
Fréddy Rasolofo (Bibliothécaire, Paris)
Cécile Tréton (Responsable Espace Entreprise, Paris),
Christiane Gratian (Kinésithérapeute),
Martine Jabien (Educatrice Spécialisée, Département de Paris),
Katia Gaudin (Paris),
Frédéric Malgrange (Usager des bibliothèques, Paris),
Brigitte Dejongh (Bibliothécaire, Paris),
Pierre Malgrange (Usager des bibliothèques),
Geneviève Debeuré,
Henriette Paumard (Enseignante),
Annick Flageollet (Infirmière Retraitée),
Liste complète des signatures :
http://dacsupap.over-blog.org/article-24603486-6.html#anchorComment
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Source : http://dacsupap.over-blog.org/article-24603486.html
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Commentaire de Robin des Toits :
A grande vitesse, et pour nous prendre tous de court, le WIFI, WIMAX, et autres technologies de télécommunications sans fil toxiques pour la Santé Publique s'installent en couverture du territoire national, avec l'argent public distribué aux industries privées, sans aucune concertation avec la population.
En association solidaire et citoyenne à l'action du syndicat SUPAP-FSU, l'Association Nationale Robin des Toits demande à tous ses membres et amis de relayer cet appel à soutien au plus grand nombre autour de vous.
En masse, de toutes vos régions, et par chaque entité dans chaque famille, envoyez la lettre ouverte à Bertrand DELANOE pour la création de "zones blanches", ci-jointe, aux 2 adresses e-mails suivantes :
christophe.girard@paris.fr
anne.hidalgo@paris.fr
De votre mobilisation générale dépend le succès d'être entendu par nos élus politiciens de "l'économie solidaire" ....
Nous comptons sur vous pour donner un signal citoyen très fort à l'arrêt de ces implantations et à l'utilisation de l'argent public pour la protection de la Santé Publique.
POUR SIGNER L'APPEL : écrire tout simplement ses nom, prénom et profession (ou association) à zonesblanches@robindestoits.org
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DANS LA PRESSE :
- 'Des zones sans ondes dans les bibliothèques ?' - Le JDD - 26/10/2008
A la suite de plaintes d’employés affectés par les ondes Wi-fi, la Mairie de Paris avait arrêté l’Internet sans fil dans quatre bibliothèques à l’automne 2007. Un an plus tard, après des mesures montrant des niveaux d’émission inférieurs, de « 80 à 400 fois, aux seuils réglementaires », elle s’apprête à y rétablir le Wi-fi. Le syndicat Supap-FSU (majoritaire dans les bibliothèques) s’inquiète pour la « quarantaine de salariés » victimes de malaises. Le syndicat va demander aujourd’hui la création de « zones blanches », des zones sans ondes, dans certaines bibliothèques, où les employés « électrosensibles » pourront travailler. Un appel a été signé par des personnalités comme les comédiens Rufus ou Marc Jolivet, Augustin Legrand des Don Quichotte, des politiques telle Marielle de Sarnez (MoDem), ainsi que des scientifiques.
M.-A.K.
-'Ils veulent des zones sans wi-fi' - Le Parisien - 29/10/2008
PARIS - L'actu en flash
La ville a beau avoir décidé de rebrancher le wi-fi dans toutes ses bibliothèques, le débat sur les ondes perdure quand même. Une pétition regroupant artistes, scientifiques, médecins, syndicats ... vient même d'être lancée pour demander au maire de Paris, Bertrand Delanoë, de développer des « zones blanches » où les ondes électromagnétiques seraient bannies et où les personnes « électrosensibles » pourraient continuer de travailler. Les pétitionnaires, parmi lesquels les comédiens Rufus (notre photo) et Marc Jolivet, demandent que la mairie de Paris informe précisément les riverains et passants des zones connectées au wi-fi. Cet appel a déjà réuni près de 70 signatures.
M.A.G
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Voir également :
- 'Les dangers du Wifi' - JT de France 2 (20h) du 11/04/2008
- Une association de médecins tire la sonnette d'alarme sur les dangers des CEM - Colloque à Aix en Provence 07/02/2008 - VIDEO
- Dangers des champs électromagnétiques de la téléphonie mobile : O²Zone TV - interview du Dr Souvet - 28/06/2008
- «Wifi : surfer sans fil mais pas sans risque !» - Article d'Alternative Santé sur les dangers du wifi - Oct. 2007
- 'Les dangers du WiFi minimisés par l'Afsset' - Mondeinformatique.fr : 09/10/2007
- Les preuves scientifiques définitives des dangers pour la santé de la téléphonie mobile (téléphone portable, antenne-relais, WiFi, Wimax, Bluetooth, DECT...) : le Rapport BIOINITIATIVE
- Comment désactiver le wifi ?
- Les raisons d'une alerte sanitaire > Electrosensibilité
POUR SIGNER L'APPEL : écrire tout simplement ses nom, prénom et profession (ou association) à zonesblanches@robindestoits.org
Dernières signatures :
- Association Santé Environnement France (Collectif de médecins, dont Dr Halimi, Dr Souvet et Pr Israel)
- Marc Jolivet (Comédien, Président d'honneur de "Ecologie sans Frontières")
- José Bové (Paysan),
- Jacques Testart (Biologiste, Directeur de Recherche Honoraire de l'INSERM),
- Serge Muller (Administrateur des Amis de la Confédération Paysanne),
Pollution électromagnétique : Lettre ouverte à Bertrand Delanoë pour la création de « zones blanches » dans les bâtiments municipaux
NOUVELLES TECHNOLOGIES ET NOUVEAUX HANDICAPS,
LE PARADOXE DES SOCIETES MODERNES ?
La Ville de Paris s’est engagée de longue date à lutter contre toutes les formes de handicap et contre toutes les formes d’exclusion que cela entraîne.
Elle a, dans le même temps, décidé de faire de la capitale une ville numérique (« Paris ville numérique » est son nouveau credo).
Aujourd’hui, les nouvelles technologies sans fil (wi-fi, puces RFID, etc.…) se développent de plus en plus dans le cadre du travail et plus particulièrement dans les services publics dépendant de la municipalité parisienne (bibliothèques, musées, jardins, mairies, espaces publics les plus divers).
Ces nouvelles organisations du travail génèrent, chez certains, de violentes souffrances.
Ces souffrances sont, entre autres, le résultat de la multiplication des sources de rayonnements électromagnétiques.
Ce handicap, connu sous le terme d’hyper électrosensibilité, est reconnu dans certains pays européens, mais pas encore en France. Or le risque de voir croître le nombre de personnes atteintes de ce handicap semble particulièrement d’actualité puisqu’un certain nombre d’employés de la Mairie de Paris travaillant en bibliothèques se plaint des mêmes symptômes (maux de têtes, douleurs derrière la nuque, acouphènes, nausées, etc.) que les personnes atteintes d’ hyper electrosensibilité, depuis l’installation massive de bornes Wi-fi et maintenant l’installation progressive de la technologie RFID (système de puces émettant des radiofréquences). Les conséquences du développement de cette technologie ont également des incidences sur les femmes enceintes, les porteurs de
« pacemaker » et autres.
La prolifération d’ondes de diverses fréquences, connue sous le terme de « pollution électromagnétique » (dans les pays anglo-saxon, on parle « d’electrosmog »), que l’on rencontre dans la vie de tous les jours, rend l’existence des personnes devenues éléctrosensibles de plus en plus difficile, voire impossible.
Or, l’article 1er de la Charte de l’Environnement, inscrite dans la constitution française, stipule que « chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé », c’est donc un défi qui se présente à nos sociétés.
Nous pensons nécessaire que la Ville de Paris communique aux parisiens : les emplacements, dates de mise en service, puissance, couverture géographique des antennes émettrices, bornes wi-fi et toutes installations sources de rayonnement. Pour notre part, l’information, pourtant obligatoire, concernant celles installées dans le cadre du travail, n’a jamais été donnée aux personnels concernés.
Pour mémoire, la Ville de Paris a débranché les bornes wi-fi dans quelques bibliothèques en 2007 après des plaintes de personnels, relayées par le syndicat SUPAPFSU.
D’autres agents se sont plaints également de l’effet des platines de lecture RFID (à la médiathèque Marguerite Yourcenar, Paris 15ème) qui utilisent également une technologie proche du wi-fi.
Depuis les débranchements des bornes en novembre 2007, les symptômes dont souffraient certaines personnes ont d’ailleurs disparu.
Malheureusement, les récents événements à la Ville de Paris ne semblent guère aller dans le sens d’une meilleure santé au travail : rejet d’un voeu présenté par le Conseil de Paris, récusation d’experts présentés par les représentants des personnels et décision de rebrancher les bornes du wi-fi sans concertation lors d’un récent Comité Hygiène et Sécurité, alors que dans le même temps le Parlement Européen vote une résolution pour abaisser les seuils d’exposition et que le Pr. Belpomme (cancérologue à l’hôpital Georges Pompidou) tente d’établir un protocole pour diagnostiquer l’hyper-électrosensibillité.
Il nous apparaît nécessaire que les personnels devenus électro-sensibles ne soient pas exclus du travail, et qu’en vertu de l’article 1er cité plus haut, soient créées des « zones blanches » (des zones sans émissions d’ondes électromagnétiques). C'est-à-dire des zones accessibles à leur handicap.
La création de zones blanches doit être également proposée aux parisiens souffrants de ce même handicap.
Faciliter l’accès de ces zones blanches, comme on facilite l’accès aux nouvelles technologies serait la preuve d’une véritable audace, mais également d’esprit de responsabilité de la part du Maire de Paris, Bertrand Delanoë.
Il est en effet paradoxal qu’au moment où nos sociétés tendent à reconnaître leurs minorités, et à atténuer, autant que possible, les handicaps de toutes sortes, que les nouvelles technologies (symbole pour beaucoup de progrès) soient créatrices de nouveaux handicaps et de nouvelles exclusions sociales ?
Il est temps de prendre des mesures pour l’ensemble de nos concitoyens et de protéger dès maintenant les plus fragiles.
Les signataires de cette lettre soutiennent l’intervention des syndicats lors du prochain Comité Hygiène et Sécurité de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris convoqué cette fois à l’initiative des élus du personnels qui ont mis ce sujet à l’ordre du jour. C’est dans ce même type d’instance qu’avaient été débattus les effets du wi-fi au travail et voté un moratoire en décembre 2007.
Les « zones blanches » existaient de facto, certes timidement, dans les quatre bibliothèques débranchées. Il n’est pas trop tard pour Bertrand Delanoë de revenir sur sa décision. Ces zones blanches devraient êtres étendues non seulement aux bibliothèques, mais aussi aux Parcs et Jardins, Mairies d’arrondissement et toutes formes d’espaces municipaux.
La future Conférence Citoyenne prévue prochainement pour débattre des effets des ondes électromagnétiques dans la ville doit se saisir impérativement de cette question.
Premiers signataires :
Augustin Legrand (Comédien),
Rufus (Comédien),
Pierre Le Ruz (Dr en physique et en physiologie animale, Expert au Parlement Européen, Consultant au Conseil de l’Europe),
André Cicollela (Biochimiste, Chercheur en santé environnementale),
Marie Christine Blandin (Sénatrice),
Marielle de Sarnez (Député Européenne, Conseillère de Paris),
Coordination Nationale Médicale Santé Environnement,
Daniel Oberhausen (Physicien, Expert auprès de la cour d’appel de Bordeaux),
Danièle Fournier (Co-présidente du Groupe Vert au Conseil de Paris),
Jean Luc Bennahmias (Député Européen),
Etienne Cendrier (Lanceur d’alerte),
Dr Alexandre Rafalovitch (Médecin),
« CRIIREM » (Centre de Recherche et d’Information sur les Rayonnement Electromagnétiques),
Sylvain Garel (Co-Président du Groupe Vert au Conseil de Paris,
Jean Desessard (Sénateur de Paris),
Marie Claude Sémel (Elue Comité Hygiène et Sécurité, Supap-FSU),
Agnès Dutrevis (Elue Comité Hygiène et Sécurité, Supap-FSU),
Armand Bruguière (Elu Comité Hygiène et Sécurité, UNSA),
Nadine Lemoule (Elue Comité Hygiène et Sécurité, CGT),
Véronique Sautet (Elue Comité Hygiène et Sécurité, FO),
Association « Robin des Toits »,
Denis Lebioda (Animateur du site « contamination chimique »),
Association Ecologie Sans Frontières,
Alima Boumediène-Thiery (Sénatrice),
Zine-dine Mjati (Conseiller Régional Ile de France),
Jacques Surbeck (Directeur de recherche, membre de la Commission Internationale de la Santé au Travail),
Syndicat UNSA-Ville de Paris,
Violette Baranda (Conseillère du 19ème Arrondissement),
Syndicat Supap-FSU-Ville de Paris,
Jacques Muller (Sénateur),
Syndicat Force Ouvrière-Ville de Paris,
Bertrand Vincent (Secrétaire général FO-Paris),
Francis Glémet (Pharmacien Industriel, Porte Parole de la « CNMSE »,
Michel Martet (Secrétaire général Supap-FSU),
Olivier Raynal (Conseiller du 18ème arrondissement),
Olivier Escavi Daranc (Association « APURSETAP »),
Gabriel Fondet (Magasinier, BU Ste Geneviève),
Syndicat FSU-BNF,
Jean François Besançon (FSU-BNF, Elu au conseil d’administration de la BNF),
Association « A.P.R.E.S. »,
Association « HARPE »,
Les Verts-Paris,
FCPE (Groupe scolaire St Lubin, Chevreuse),
Simon Beck (Magasinier BU Censier-Paris 3),
Evelyne Rouquié (Chargée de recherche, Paris),
Pierre Maurel (Responsable associatif et environnemental),
Christine Huvé (Conservateur en chef des bibliothèques, Paris),
Elisabeth Delcenserie (Paris),
Evelyn Ferreira (Usager des bibliothèques, Paris),
Célia Blauel (Paris),
Martine Pannaud (Usagère des bibliothèques, Paris),
Paul Camicas Directeur Général, Co-gérant de « Arthur.com »),
Xavier Bartoli (Directeur d’association),
Caroline Mourlon (Usagère des bibliothèques),
Jacqueline Crozet (Bibliothécaire, Paris),
Olivier Vô-Tân (Elu Comité Hygiéne et Sécurité, FSU-BNF),
Sylvie Aubart-Majoros (Conservateur de bibliothèque, Paris),
Olivier Lequeux (Elu Comité Hygiène et Sécurité, FSU-BNF),
Catherine Jouniaux (Bibliothécaire, Paris),
Julia Dumour (Usagère des bibliothèques),
Fabrice Hallais (Syndicaliste, Elu Comité Hygiène et sécurité),
Bernard Larribe (Citoyen Electrosensible),
Annie Lobé (Journaliste Scientifique),
Bertrand Pieri (Syndicat Supap-FSU),
Dr Patrice Halimi (Porte Parole de l'ASEF),
Sylvie Rosenberg-Debut (Elue CHS, UNSA),
Dimitra Panapoulos (Agrégée de Philosophie, Elue FCPE, Electrosensible),
Laure Lahay ( Conseillère du quartier Bercy),
Josette Gransard (Bibliothécaire, Paris),
Fréddy Rasolofo (Bibliothécaire, Paris)
Cécile Tréton (Responsable Espace Entreprise, Paris),
Christiane Gratian (Kinésithérapeute),
Martine Jabien (Educatrice Spécialisée, Département de Paris),
Katia Gaudin (Paris),
Frédéric Malgrange (Usager des bibliothèques, Paris),
Brigitte Dejongh (Bibliothécaire, Paris),
Pierre Malgrange (Usager des bibliothèques),
Geneviève Debeuré,
Henriette Paumard (Enseignante),
Annick Flageollet (Infirmière Retraitée),
Liste complète des signatures :
http://dacsupap.over-blog.org/article-24603486-6.html#anchorComment
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Source : http://dacsupap.over-blog.org/article-24603486.html
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Commentaire de Robin des Toits :
A grande vitesse, et pour nous prendre tous de court, le WIFI, WIMAX, et autres technologies de télécommunications sans fil toxiques pour la Santé Publique s'installent en couverture du territoire national, avec l'argent public distribué aux industries privées, sans aucune concertation avec la population.
En association solidaire et citoyenne à l'action du syndicat SUPAP-FSU, l'Association Nationale Robin des Toits demande à tous ses membres et amis de relayer cet appel à soutien au plus grand nombre autour de vous.
En masse, de toutes vos régions, et par chaque entité dans chaque famille, envoyez la lettre ouverte à Bertrand DELANOE pour la création de "zones blanches", ci-jointe, aux 2 adresses e-mails suivantes :
christophe.girard@paris.fr
anne.hidalgo@paris.fr
De votre mobilisation générale dépend le succès d'être entendu par nos élus politiciens de "l'économie solidaire" ....
Nous comptons sur vous pour donner un signal citoyen très fort à l'arrêt de ces implantations et à l'utilisation de l'argent public pour la protection de la Santé Publique.
POUR SIGNER L'APPEL : écrire tout simplement ses nom, prénom et profession (ou association) à zonesblanches@robindestoits.org
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DANS LA PRESSE :
- 'Des zones sans ondes dans les bibliothèques ?' - Le JDD - 26/10/2008
A la suite de plaintes d’employés affectés par les ondes Wi-fi, la Mairie de Paris avait arrêté l’Internet sans fil dans quatre bibliothèques à l’automne 2007. Un an plus tard, après des mesures montrant des niveaux d’émission inférieurs, de « 80 à 400 fois, aux seuils réglementaires », elle s’apprête à y rétablir le Wi-fi. Le syndicat Supap-FSU (majoritaire dans les bibliothèques) s’inquiète pour la « quarantaine de salariés » victimes de malaises. Le syndicat va demander aujourd’hui la création de « zones blanches », des zones sans ondes, dans certaines bibliothèques, où les employés « électrosensibles » pourront travailler. Un appel a été signé par des personnalités comme les comédiens Rufus ou Marc Jolivet, Augustin Legrand des Don Quichotte, des politiques telle Marielle de Sarnez (MoDem), ainsi que des scientifiques.
M.-A.K.
-'Ils veulent des zones sans wi-fi' - Le Parisien - 29/10/2008
PARIS - L'actu en flash
La ville a beau avoir décidé de rebrancher le wi-fi dans toutes ses bibliothèques, le débat sur les ondes perdure quand même. Une pétition regroupant artistes, scientifiques, médecins, syndicats ... vient même d'être lancée pour demander au maire de Paris, Bertrand Delanoë, de développer des « zones blanches » où les ondes électromagnétiques seraient bannies et où les personnes « électrosensibles » pourraient continuer de travailler. Les pétitionnaires, parmi lesquels les comédiens Rufus (notre photo) et Marc Jolivet, demandent que la mairie de Paris informe précisément les riverains et passants des zones connectées au wi-fi. Cet appel a déjà réuni près de 70 signatures.
M.A.G
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Voir également :
- 'Les dangers du Wifi' - JT de France 2 (20h) du 11/04/2008
- Une association de médecins tire la sonnette d'alarme sur les dangers des CEM - Colloque à Aix en Provence 07/02/2008 - VIDEO
- Dangers des champs électromagnétiques de la téléphonie mobile : O²Zone TV - interview du Dr Souvet - 28/06/2008
- «Wifi : surfer sans fil mais pas sans risque !» - Article d'Alternative Santé sur les dangers du wifi - Oct. 2007
- 'Les dangers du WiFi minimisés par l'Afsset' - Mondeinformatique.fr : 09/10/2007
- Les preuves scientifiques définitives des dangers pour la santé de la téléphonie mobile (téléphone portable, antenne-relais, WiFi, Wimax, Bluetooth, DECT...) : le Rapport BIOINITIATIVE
- Comment désactiver le wifi ?
- Les raisons d'une alerte sanitaire > Electrosensibilité