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Comment désactiver le wifi ?

Comment désactiver le Wifi (Wi-Fi) chez soi :

Par défaut, la plupart des "box" ADSL ont l'option wifi activée, source permanente (*) d'émission "type téléphonie mobile" dont la toxicité a été prouvée scientifiquement. (**)

Celui-ci est toxique non seulement pour votre bébé, pour vous et pour votre entourage, y compris vos voisins !

Voici comment désactiver le Wifi pour s'en protéger et ne plus en faire "profiter" ses voisins !

(*) Un Wifi non-désactivé émet en permanence, que l'ordinateur soit allumé/connecté ou pas.
(**) Les ondes du wifi sont des hyperfréquences (micro-ondes) pulsées en extrêmement basses fréquences (ELF) du type téléphonie mobile dont la nocivité a été démontrée notamment par le rapport scientifique Bioinitiative.


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VIDEO : "Terrées dans une grotte, elles fuient les ondes" - Le Parisien - 04/12/2011



VIDEO : "Terrées dans une grotte, elles fuient les ondes" - Le Parisien - 04/12/2011









NB : désolés pour la pub, qui est intégrée à la vidéo du Parisien !


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3% de la population française serait électro-hypersensible, une intolérance grave aux téléphones portables ou au wi-fi. Pour se protéger, deux femmes se sont réfugiées dans une grotte du Vercors...

« Certains pensent que nous sommes des marginales, des originales, pour ne pas dire des folles. » Depuis deux ans, Anne, 55 ans, et Bernadette, 66 ans, ont élu domicile au fond d’une grotte, nichée dans les montagnes du Vercors, près de Beaumugne, un hameau de la petite commune rurale de Saint-Julien-en-Beauchêne.

C’est ici, au cœur d’un boyau humide et sombre, dépourvu de chauffage et d’électricité, qu’elles se sentent étrangement revivre.
Dans ces 15 m2 matelassés de planches de bois, éclairés seulement de bougies, où le thermomètre affiche 10 oC, aucun téléphone portable ne passe. Encore moins le wi-fi. Car Anne et Bernadette sont électro-hypersensibles, une intolérance aux champs électromagnétiques artificiels, notamment ceux produits par les antennes relais de téléphonie mobile.

Bernadette, hôtesse de l’air à la retraite, raconte que ces douleurs qui l’ont poussée à se terrer dans cette montagne étaient devenues un enfer quotidien. « Cela ressemblait à des spasmes, des picotements remontant le long des jambes jusqu’au cœur, la nuque et la tête », décrit-elle. « Impossible de dormir, de marcher, de vivre, quoi », reprend Anne. Pour cette mère de famille, ex-femme de ménage à Nice, les troubles se manifestent dans la tête. « J’ai souvent eu l’impression que mon cerveau allait exploser. Mes joues me brûlaient. Au pire moment, j’avais du mal à parler, à articuler et même à comprendre ce que ma fille disait. »

Elles rêvent de zones blanches

Anne et Bernadette réclament aujourd’hui la création urgente de zones blanches — ces espaces exempts de réseaux sans fil — où elles pourraient vivre au grand jour avec toutes les personnes atteintes, comme elles, d’hypersensibilité. Un rêve pour elles, un combat pour les Robin des toits. L’association, qui milite pour la reconnaissance de ce handicap et la création de zones blanches sur le territoire français, estime que « 3% de la population française » souffre d’électro-hypersensibilité (EHS).

Malgré les campagnes de sensibilisation déjà menées, le gouvernement, lui, fait la sourde oreille. Dans un courrier du 10 août 2011, adressé à des députés verts, inquiets de l’impact des ondes sur la santé, la ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, est formelle : « Il est bien trop prématuré d’envisager de recréer de nouvelles zones blanches avant qu’un lien soit fait entre ces symptômes et l’exposition aux radiofréquences. »
Pendant des mois, Anne comme Bernadette ont à peu près tout expérimenté. Des caves, des voitures bâchées de couvertures de survie… Bernadette avait même pris l’habitude de prendre ses repas dans le cimetière du Montparnasse, « parce qu’au moins, là-bas, les morts n’ont pas de téléphone sur eux ! ».

En août 2009, Anne tombe par hasard sur la grotte, lors d’un rassemblement d’électrosensibles à Beaumugne. Elle la teste et décide de s’y installer. Un an plus tard, aiguillée par Robin des toits, Bernadette la rejoint. Les deux femmes, qui ne se connaissaient pas, vivent désormais ensemble depuis plus d’un an, dans cet espace réduit.
Isolées, mais pas seules, elles se font aider par des voisins du hameau. Henri, qui vit dans la maison la plus proche, leur met des sanitaires et une salle d’eau à disposition. C’est lui, aussi, qui les ravitaille en vivres.

Le maire (divers gauche) de Saint-Julien, propriétaire de la grotte, les soutient. Jean-Claude Gast assume son choix. « Ces personnes étaient en grande détresse. J’ignore si cet état est physique ou juste psychologique, mais je ne pouvais pas les mettre dehors. Où seraient-elles allées sinon? » s’interroge l’élu. Mais, il le sait, la grotte est loin d’être une solution définitive. Faute de mieux, Anne et Bernadette se préparent, elles, à y passer un troisième hiver…

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Source : http://www.leparisien.fr/societe/terrees-dans-une-grotte-elles-fuient-les-ondes-04-12-2011-1751824.php?google_editors_picks=true

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