Saoû
Hier soir, lors d'une conférence de presse organisée au sein même du campement mis sur pied cette semaine dans la forêt de Saoû (notre édition d'hier), Philippe Tribaudeau, Rodger Crot et les EHS (électro-hypersensibles) présents recevaient Michèle Rivasi, députée européenne Europe écologie, Patrick Royannez, conseiller général de la Drôme, Daniel Gilles, maire de Saoû et Laurent Trouillet, directeur de l'environnement au conseil général.
D'un côté, des EHS exigeant la création de zones blanches, éloignées de tout champ électromagnétique, pour pouvoir vivre enfin en paix.
De l'autre, une députée européenne consciente du travail à accomplir, tant en France qu'au niveau européen. Un conseiller général partagé entre la volonté d'agir et la demande faite à demi-mot aux EHS de quitter la forêt départementale, occupée illégalement. Et un maire avouant les difficultés pour lui et ses semblables d'octroyer via le plan local d'urbanisme des terrains pour les EHS. Sans parler des opérateurs téléphoniques, qui « constitueront un lobby puissant en cas de bataille législative ».
Le combat amorcé par les EHS pour faire reconnaître leurs souffrances au niveau étatique ne fait que commencer...
Rodger Crot, gagné par l'émotion, avait le dernier mot : « Pour les EHS, c'est la lutte pour la vie. Des proches sont partis. Il est temps de faire quelque chose. »
Hier soir, lors d'une conférence de presse organisée au sein même du campement mis sur pied cette semaine dans la forêt de Saoû (notre édition d'hier), Philippe Tribaudeau, Rodger Crot et les EHS (électro-hypersensibles) présents recevaient Michèle Rivasi, députée européenne Europe écologie, Patrick Royannez, conseiller général de la Drôme, Daniel Gilles, maire de Saoû et Laurent Trouillet, directeur de l'environnement au conseil général.
D'un côté, des EHS exigeant la création de zones blanches, éloignées de tout champ électromagnétique, pour pouvoir vivre enfin en paix.
De l'autre, une députée européenne consciente du travail à accomplir, tant en France qu'au niveau européen. Un conseiller général partagé entre la volonté d'agir et la demande faite à demi-mot aux EHS de quitter la forêt départementale, occupée illégalement. Et un maire avouant les difficultés pour lui et ses semblables d'octroyer via le plan local d'urbanisme des terrains pour les EHS. Sans parler des opérateurs téléphoniques, qui « constitueront un lobby puissant en cas de bataille législative ».
Le combat amorcé par les EHS pour faire reconnaître leurs souffrances au niveau étatique ne fait que commencer...
Rodger Crot, gagné par l'émotion, avait le dernier mot : « Pour les EHS, c'est la lutte pour la vie. Des proches sont partis. Il est temps de faire quelque chose. »
Les EHS (électro-hypersensibles), réunis en forêt de Saoû, organisaient une conférence de presse
à laquelle ils avaient convié plusieurs représentants politiques locaux, Michèle Rivasi en tête/Photo Le DL/Janet MOLINS